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Pierre Porphyre

pierre porphyre

Caractéristiques de la pierre porphyre

  • Origine du nom : Issu du grec ancien πορφύρα, porphýra qui signifie pourpre.
  • Composition chimique : Roche ignée intrusive composée de biotite, de quartz et d’oligoclase, Au.
  • Dureté : 5
  • Système cristallin : Cubique
  • Gisement(s) : Argentine, Australie, IItalie, Mexique.
  • Couleur(s) : Très nombreuses couleurs mais connue pour le rouge.

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La pierre porphyre, son histoire, son origine et sa composition, ses propriétés et ses vertus en lithothérapie

Histoire de la pierre porphyre

Le porphyre se décline en différentes couleurs. Néanmoins, c’est le pourpre qui le rend célèbre et qui le hisse historiquement au rang de prestige. À l’époque de l’Égypte pharaonique, il semblerait qu’il fut inutilisé et inconnu. Ceci dit, d’autres pierres similaires étaient utilisées dans l’Égypte prédynastique pour la confection de vases, mais il semblerait que cela a cessé par la suite. Mais arrive le moment de sa découverte sous les Ptolémées. À ce moment-là, l’Égypte possède l’unique gisement connu de l’Antiquité, situé près du Djebel Dokhan en plein milieu du désert. Cette pierre a été considérablement utilisée et exploitée durant la période de la Rome antique, sachant le prix exorbitant de la main-d’œuvre qui devait s’atteler à son extraction et acheminement vers les cités. On préférait le porphyre rougeoyant vif, car faisant référence à la couleur du pouvoir.

Il est connu pour sa dureté extrême qui détrônait même celle du marbre calcaire, et nécessitait donc des années entières de travail et de sculpture étant donné les outils de ce temps-là. Il était de ce fait considéré comme la pierre la plus prestigieuse de l’ère antique romaine, symbole incontestable de la force impériale, strictement réservé à l’ornementation des monuments. À partir du Moyen-âge, son exploitation fut interrompue et tout le savoir-faire qui l’entourait perdu. De ce fait, le XVIIIe siècle est connu pour avoir réutilisé pour son architecture de la pierre porphyre issu des anciens monuments romains. Peu de temps après apparaissent de nouveaux sites en Russie et en Suède. Il est indéniable que la part symbolique et impériale de cette roche n’a jamais cessé d’attiser l’imaginaire depuis l’évanouissement des gisements dont elle provenait, inventant même des idées reçues tenaces comme celle qui fait croire que le tombeau de Napoléon Ier est fait de cette matière alors que c’est du quartzite.

Tout cela parce qu’il était très difficile à travailler, et parce que sa teinte pourpre était souvent associée au sang du Christ, ce qui renforça plus encore son côté mythique et légendaire. Des décorations taillées dans ce matériau magmatique ont été retrouvées au Moyen-âge, et Vasari lança une légende selon laquelle le secret de la taille fut retrouvé à Florence au XVIe siècle. En vrai, ceux retrouvés jusqu’à la fin du XVIIIe siècle étaient des pièces retravaillées à partir d’antiquités. Soit on mélangeait le porphyre au marbre et au bronze pour recréer de nouveaux objets, soit on retaillait tout simplement dans la pièce pour sculpter de nouvelles œuvres. Ceci rend très difficile la datation exacte des objets retrouvés. Ce qui reste certain, c’est qu’au Seicento, à Rome, beaucoup de réalisations dont des vases furent exportées vers toute l’Europe jusqu’au déclin total de cette industrie à la fin du XVIIIe. De plus, la découverte de sites en Suède et en Europe a entraîné sa banalisation progressive, ce qui limita son utilisation uniquement pour la taille d’objets précieux dits « éternels ».

À ce jour, les principales carrières se situent dans le Trentin en Italie — 1,5 million de tonnes par an —, Australie, Mexique et Argentine, mais également en Belgique avec une production de 1,8 million de tonnes par an dans la carrière de Ouenast. Par ailleurs, celui de couleur rose de Corse — d’Algajola — est très réputé. Ce matériau hautement résistant a participé à la construction de plusieurs ouvrages très célèbres comme celui du plan Delta aux Pays-Bas ou du tunnel qui passe sous la Manche. Il est aussi utilisé pour les chemins de fer des lignes TGV et pour les routes asphaltées, ou encore pour la production de pavé.

Origine et composition de la pierre porphyre

Le terme porphyre tire son nom du grec ancien πορφύρα, porphýra qui signifie pourpre, la variété la plus connue de ce temps.

En pétrographie, il désigne toute roche magmatique caractérisée par de grands cristaux de feldspath noyés dans une pâte aphanitique, ce qui le fait appartenir au groupe des andésites. Une texture dite « porphyrique » indique des phénocristaux de feldspath plus grands que les cristaux qui l’encerclent. Depuis l’Antiquité, on use de certaines variétés pour l’ornementation et la sculpture de colonnes, plaques murales et vasques. Cependant, deux variétés se distinguent des autres, car amplement utilisées dans la Rome ancienne, et sont classées dans la catégorie des marbres antiques :

1- Le rouge ou lapis porphyrites est une andésite à faciès paléovolcanique colorée par de l’épidote rose dit piémontite, espèce minérale faisant partie du groupe des silicates. Les carrières dont il est extrait se trouvent dans la chaîne montagneuse du désert oriental égyptien, à l’ouest de Hurghada sur le djebel Doukhan. Ce dernier a pour nom ancien Mons Porphyrites, ou encore Mons Igneus. Cette variété a été essentiellement exploitée pendant l’ère romaine qui en fit un matériau noble et impérial, principalement utilisé pour la construction de bâtisses imposantes, des sarcophages majestueux et autres décors monumentaux.

2- Le vert ou lapis lacedaemonius que l’on retrouve en Lacédémone, — l’ancienne Sparte — est une andésite à pâte aphanitique et à faciès paléovolcanique, faite de grands cristaux de labradorite transformés par de l’épidote de teinte pistache. Elle comporte aussi de rares pyroxènes noirs. Son exploitation se fait principalement dans le Péloponnèse grec. Elle était déjà travaillée aux époques minoenne et mycénienne, et a connu une large diffusion à Rome sous les Flavii. Aussi, elle était aussi très recherchée au Moyen-âge et à la Renaissance. Quant à son utilisation, elle était destinée à la sculpture, car disponible qu’en petits blocs.

La pierre porphyre a perdu la noblesse qui faisait de lui un matériau précieux. Actuellement, on l’utilise essentiellement pour faire des pavés, car très solide, ou pour la décoration, si toutefois il est adroitement polie. Mais il est aussi devenu célèbre parce qu’on y trouve de l’or. Deux exemples de régions où il est exploité restent intéressants :

1- La mine de pierre porphyre de Quenast en Belgique

À la fin de l’Ordovicien — second système géologique — et au tout début du Silurien, la géologie nous montre qu’un arc volcanique se forme du massif du Brabant jusqu’à la Flandre. Ces intrusions sont probablement postérieures à l’obstruction de l’océan Tornquist et au choc survenu entre Avalonia et Baltica. On doit éventuellement leur mise en place à la subduction d’une croûte océanique entre deux blocs d’Avalonia, car le volcanisme y est explosif. C’est à Lessines et Quenast, au sud de Bruxelles, que les deux centres d’émission principaux se trouvent. En effet, une diorite quartzifère à hornblende de 433 Ma, forme l’intrusion verticale subcirculaire d’un diamètre de 2 km à Quenast. On retrouve ce volcanisme calco-alcalin dans la bande calédonienne du Condroz, ainsi qu’au Llandovery, dans la région est du Brabant. En outre, diverses anomalies de Bouguer ont été découvertes grâce à la géophysique, et le lien entre elles et les andésites intrusives reste à ce jour une énigme non résolue. Certains scientifiques estiment qu’un bloc crustal précambrien de nature granitique serait à l’origine de l’anomalie de gravité. Ils justifient leurs hypothèses par l’existence d’une incompatibilité génétique entre un magma parent de nature granitique et les roches intrusives de Quenast. Finalement, la partie ouest du massif brabançon est fortement déformée à cause de cette structure.

2- La Arena près de Huamachuco, Pérou

Place à la chasse à l’or. C’est dans un secteur aurifère qui comporte les mines de Tres Cruces, Shahuindo, Alto Chicama, et Comarsa, que le projet est situé. Sur le plan géologique, le gisement la Arena est composé de grès, de quartzite et d’épaisses séquences de sédimentations qui remontent à l’ère du Jurassique et celle du Crétacé. Elles sont entrecroisées par une couche riche en silice : un porphyre dacitique subvolcanique. On a notamment pu identifier sur la propriété deux catégories différentes de minéralisation : une zone aurifère de brèches, ainsi qu’un porphyre cuivre-or. En outre, la Arena recèle des ressources atteignant les 23,8 millions de tonnes, à une teneur de 0,7 g Au/t. Ceci représente 536.300 onces d’or, d’une valeur de 400 $ l’once sur le marché à long terme.

Vertus et propriétés de la pierre porphyre en lithothérapie

Les vertus et propriétés de la pierre porphyre sur le plan mental

  • Protège des forces du mal, des entités maléfiques, des sorts, et de toute sorte de maléfices.
  • Sert de bouclier contre les ondes magnétiques, électriques et même telluriques.
  • Neutralise presque tout, et c’est pour cela qu’elle est utilisée comme panacée par la géobiologie.
  • Permet de calibrer et de rehausser positivement l’énergie d’une pièce si l’on arrive à situer l’endroit exact et l’orientation parfaite que la pierre porphyre doit prendre. Pour cela, il est recommandé d’utiliser un pendule ou d’invoquer le ressenti.
  • Symbole de longévité, elle était considérée par les Égyptiens comme bienfaitrice.
  • Apporte la prospérité, la richesse et la quiétude à qui la porte.
  • Favorise la réussite des projets et provoque la chance.
  • Fait accéder à la droiture et à l’honneur.
  • Aide à la prise de décision en procurant sentiment de force et détermination.
  • Offre de la clairvoyance vis-à-vis des événements et des choses.
  • Donne de la confiance en soi et une affirmation positive au sein d’un groupe.

Les vertus et propriétés de la pierre porphyre sur le plan physique

  • Rehausse le chakra de base en instaurant un équilibre entre globules rouges et globules blancs.
  • Cible le chakra de la gorge en aidant à vaincre les troubles de la parole.
  • Aide au traitement des os et soutient la formation des cellules.
  • Favorise la restauration de l’ADN endommagé.
  • Agit positivement sur le thymus en période de croissance.
  • Participe à l’alignement des méridiens.
  • Calme les problèmes gastriques et atténue les troubles du sommeil.
  • Améliore le transit intestinal.
  • Réduit les toxines présentes dans le corps.
  • Corrige le système circulatoire.
  • Permet la bonne oxygénation du système sanguin.
  • Calme la toux et apaise les voies respiratoires.
  • Procure un profond sentiment d’enracinement si elle est posée dans chaque poche. Cette pratique est meilleure que celle qui fait intervenir l’obsidienne ou la tourmaline.
  • Capte les ondes telluriques et les fait circuler dans tout le corps : tous les méridiens et les nadis en bénéficieront.
  • Magnétise et équilibre tous les corps en multipliant le taux vibratoire. Possibilité d’atteindre plus de 50 000 unités BOVIS.
  • Permet d’accéder à une clarté mentale efficiente qui portera sur une profonde médiation si elles sont disposées en triangle, deux de chaque côté du chakra racine et une sur le troisième œil.
  • Recharge rapidement les ondes positives en les prenant dans chaque main.
  • En formant un triangle : une à côté de chaque oreille et une autre sur le troisième œil, la vue et l’ouïe seront améliorées.
  • Prévient et combat les maux de tête. Pour cela, en triangle toujours : une sur le chakra couronne et les deux autres contre les tempes.
  • Atténue la douleur au sens général, et celle des piqûres d’insectes tout particulièrement. Il suffit de la placer sur la partie concernée.
  • Calme les douleurs articulaires par un simple contact avec la zone touchée.
  • Les vertes et rouges détiennent les mêmes propriétés, bien que les premières renforcent davantage le sentiment d’intégrité.
  • La verte a les mêmes vertus que la rougeâtre, à ceci près que la première apporte en plus de l’intégrité, un sentiment d’ordre moral.

Par ailleurs, il n’était pas utilisé qu’en Europe, les Aztèques l’utilisaient pour la fabrication d’œuvres, comme le célèbre cercle du Soleil, composé de huit cercles concentriques à portée religieuse : représentation du soleil, symbolisation des quatre éléments, illustration des dix-huit mois de l’année civile, ou encore figuration des vingt journées qui faisaient le mois. Finalement, ce magma n’a pas encore révélé tous ses secrets.

Symbolique de la pierre porphyre

  • Inconnue.

Traditions de la pierre porphyre

  • Égypte : Elle était vénérée par dans l’Égypte ancienne et représentée la pierre de longévité, elle était portée en amulette.
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