Origine et composition de la pierre idocrase
La pierre Idocrase fait partie du groupe des silicates (groupe minéral) et du sous-groupe des sorosilicates. Elle est constituée majoritairement de silicate. Elle présente également des traces de fer, dee cuivre, de sodium, de zinc. Ses composants, la manganvesuvianote, la wiluite et la fluorvesuvianite l’inscrivent dans le groupe minéral de la vésuvianite. Cette pierre est issue d’une transformation qui en fait une cristallisation avec des grenats, ce qui amène d’ailleurs souvent à la confondre avec le Jade de Transvaal ou un certain type de grenat, et ce à juste titre. Elle est translucide, presque transparente et présente une dureté assez importante (indice 6,5). Elle peut présenter divers aspects, qualités et couleurs en fonction de sa région de provenance à travers le monde. On la trouve en vert pomme, jaune, brun, violet, rose, bleu. Elle peut être incolore, présenter plusieurs couleurs également sur un même cristal.
Les spécimens les plus rares sont extraits au Kenya et en Inde notamment. Pour leur part, ces pierres sont destinées de par leur dureté et leur qualité, à la fabrication de bijoux, permise par une taille possible en « facettes ». D’autres présentant la particularité d’être opaques, avec parfois des inclusions, seront plutôt destinées à la mise en forme de diverses modèles arrondis. Ainsi on en fera avantageusement des œufs-œuvres d’art ou des pierres polies à destination de médaillons ou bagues. Ces variétés-là de l’Idocrase ont une « finition » naturelle résineuse, une sorte de patine résineuse qui les distinguent des minéraux de pierre Idocrase issus d’autres gisements ailleurs dans le monde, qui rappelons-le, ont plutôt réputés pour leur aspect translucide et clair.