Histoire de la pierre concrétion
Le terme concrétion vient du mot latin, concrescere, qui veut dire, devenir solide. Ce minéral se forme par un processus particulier de concrétionnement. Le concrétionnement est l’épaississement par l’accumulation d’une succession de plusieurs couches autour d’un noyau central, d’une surface de roche ou encore autour d’une sortie d’eau. Il est également possible de retrouver un concrétionnement d’’origine chimique, sous une forme calcaire, ou d’origine biochimique, sous une forme algaire par exemple. Parmi les formes rencontrées les plus fréquemment, se trouvent les stalactites et les stalagmites. Ces deux termes désignent des concrétions calcaires. Le terme stalagmite a été inventé il y a plusieurs siècles déjà, en 1609, par le minéralogiste, Anselmus Boëtius de Boodt, dans une de ses œuvres majeures sur les minéraux et leur histoire intitulée, Gemmarum et lapidum historia. Le terme, stalactite, est, quant à lui, un petit peu plus récent. Il peut parfois s’avérer compliqué de distinguer ces deux termes qui ne diffèrent seulement que par deux lettres et dont la prononciation phonétique reste très proche. Ainsi, il est facile de se tromper et de ne pas réussir à identifier ces deux types de concrétionnement de manière correcte. Pourtant, il existe différents moyens mnémotechniques très simples pour différencier facilement le terme stalagmite du terme stalactite. Par exemple, en français, le mot stalactite contient la syllabe, tite, avec la lettre, t, du verbe tomber. C’est donc une formation calcaire qui descend. Tandis que le mot stalagmite contient la syllabe, mite, avec la lettre m, du verbe monter. C’est donc une formation calcaire qui va vers le haut.