Histoire de la pierre chiastolite
Le mot chiastolite provient du grec ancien « kiastos » qui se traduit par « marqué d’une croix ». D’après quelques sources, la pierre portait le nom de macle qui est dérivé du latin macula, mot signifiant « tâche », chez les Anciens. Plusieurs découvertes archéologiques sur la péninsule ibérique laissent croire que cette pierre était probablement connue depuis le début de l’humanité, pendant la préhistoire. Par ailleurs, elle fut décrite par le naturaliste et jésuite espagnol, José Torrubia, au XVIIIe siècle. Parfois, le minéral servait d’amulette que portaient les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle. Encore plus loin, dans le Nouveau Monde, précisément chez les Indiens Mapuches du Chili, il fait l’objet de mythes. En effet, il proviendrait des larmes d’une jeune fille pleurant son bien-aimé. Des larmes que Pachamama, déesse de la terre, aurait transformées en pierres naturelles de chiastolite.
Grâce à des fouilles archéologiques, on a pu retrouver les traces préhistoriques de la chiastolite. Des siècles plus tard, au XVIIIe siècle, elle sera décrite par José Torrubia, naturaliste et jésuite espagnol. À cette époque, la pierre servait d’amulette aux pèlerins qui venaient à Saint-Jacques-de-Compostelle. Selon les légendes chiliennes, les larmes d’une jeune fille, anéantie par la mort de son bien-aimé, auraient été métabolisées en pierre par Pachamama, déesse de la terre.