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Magnésium

element-chimique-12-magnesium

Caractéristiques du magnésium

  • Symbole : Mg
  • Masse atomique : 24,305 0 ± 0,000 6 u1
  • Numéro CAS : 7439-95-4
  • Configuration électronique : [Ne] 3s2
  • Numéro atomique : 12
  • Groupe : 2
  • Bloc : Bloc P
  • Famille d’éléments : Métal alcalino-terreux
  • Électronégativité : 1,31
  • Point de fusion : 650 °C1

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Le magnésium, élément atomique n°12 de symbole Mg : son histoire, ses isotopes, son rôle dans la médécine et sur le corps, ses gisements.

Le magnésium (Mg) est un élément chimique de numéro atomique 12. Il se classe dans le groupe deux dans le tableau périodique des éléments. Celui dans lequel les composants possèdent deux électrons de valence dans leur couche externe et qui sont donc très réactifs chimiquement. Cet élément est assez léger, avec une densité de seulement 1,738 g/cm³. De couleur blanc-gris métallique, il réagit aisément avec l’eau et l’oxygène. En effet, du point de vue chimique, il a une forte affinité pour l’oxygène. Ce qui signifie qu’il est hautement réactif avec les oxydes, formant des composés tels que l’oxyde de magnésium (MgO). Concrètement, les atomes de magnésium n’existent pratiquement jamais sous leur forme pure dans la nature. Ils ont une forte affinité avec d’autres éléments et ont tendance à se combiner avec ces derniers, constituant des composés.

En outre, le magnésium est un métal alcalino-terreux et l’un des éléments les plus abondants sur Terre. Il est le 8e élément le plus abondant dans la croûte terrestre et le 4e élément le plus commun de la planète, juste après l’oxygène, le fer et le silicium. Il représente en effet 13 % de la masse de la Terre. Il est également le 3e élément le plus abondant dans l’eau de mer derrière le chlore et le sodium. Il est aussi le onzième élément le plus présent en masse dans le corps humain. En effet, il est impliqué dans plus de 300 réactions enzymatiques différentes dans le corps. Notamment la production d’énergie, la régulation du rythme cardiaque, la fonction musculaire, la santé des os et des dents ainsi que la régulation de la glycémie. Le magnésium est connu depuis l’Antiquité où il était utilisé pour la fabrication de médicaments et de pigments. Il est d’ailleurs très courant et important en raison de ses nombreux usages. Il est employé dans la conception d’alliages légers, de piles électriques ainsi que dans l’industrie pharmaceutique et comme supplément alimentaire. De plus, le magnésium est un élément essentiel à la vie, car il participe à de multiples réactions biochimiques dans le corps humain.

Histoire du magnésium et de sa découverte

Le magnésium tire son nom de la région grecque de Magnésie qui était réputée en raison de ses riches gisements de magnésium sous différentes formes. Toutefois, la première observation de cet élément a été faite par le scientifique écossais Joseph Black en 1755. Il avait identifié un composé soluble dans l’eau qu’il avait appelé “calcaire magnésien”. Il a ensuite découvert que ce composé pouvait être transformé en une poudre blanche, qui était en fait de l’oxyde de magnésium.

Des décennies plus tard, en 1808, le chimiste anglais Sir Humphry Davy réussit à isoler le magnésium sous sa forme métallique pure en utilisant la technique d’électrolyse. Davy avait chauffé un mélange d’oxyde de magnésium et d’oxyde de mercure tout en appliquant une charge électrique afin d’obtenir ce résultat.

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Les isotopes du magnésium : abondance et radioactivité

Le magnésium possède 22 isotopes connus qui ont des nombres de masse allant de 19 à 40. Trois d’entre eux sont stables, à savoir le 24Mg, le 25Mg et 26Mg. Ces isotopes diffèrent par le nombre de neutrons dans leur noyau atomique, leur conférant des propriétés physiques et chimiques distinctes. Le 24Mg est l’isotope le plus abondant et représente à peu près 79 % de l’ensemble des isotopes du magnésium dans la nature. Quant au 25Mg, il constitue environ 10 %, tandis que le 26Mg est présent à hauteur de 11 %.

Il convient également de mentionner que le magnésium compte 19 radioisotopes. C’est-à-dire des isotopes instables qui se désintègrent en émettant des rayonnements radioactifs. Parmi eux, les plus courants sont le 28Mg et le 27Mg avec une demi-vie respective de 20,915 h et de 9,458 min. Tous les autres radioisotopes ont une demi-vie très courte, de l’ordre de quelques secondes à une minute au maximum.

Les multiples usages du magnésium

Le magnésium est un métal aux nombreux usages. Il est surtout utilisé en mécanique grâce à sa légèreté. Ce qui permet notamment de réaliser des économies significatives dans l’industrie automobile et de l’aviation. Cependant, sa production et son recyclage sont difficiles, énergivores et polluants. C’est également un réactif important en chimie, employé dans diverses opérations telles que la fabrication des aciers, la purification des métaux et la réaction de Grignard. Il est d’ailleurs essentiel à la vie pour de nombreux processus biologiques, notamment dans la photosynthèse ainsi que la santé des os.

Mécaniques

Le magnésium est considéré comme l’un des métaux les plus faciles à travailler. Il sert entre autres à fabriquer des carrosseries, des pièces de vélo ou des boîtiers d’ordinateurs portables. C’est d’ailleurs un matériau très prisé dans le milieu de l’industrie mécanique et aéronautique. Il est souvent combiné avec d’autres métaux tels que l’aluminium, le zinc, le thorium, le zirconium et le cérium afin de créer des alliages encore plus solides et durables.

Concrètement, les alliages magnésium/aluminium/zinc permettent d’obtenir l’alliage de fonderie G-A9 et G-A9Z1 ainsi que l’alliage de forge G-A7Z1. Tout ça, avec un minimum de 90 % de magnésium pur, 0,5 % à 3 % de zinc, 3 % à 10 % d’aluminium et 0,35 % à 0,5 % de manganèse. Chacun d’entre eux détient d’ailleurs des propriétés particulières en termes de résistance à la traction ainsi qu’à la corrosion. D’autre part, les alliages magnésium/zinc avec le zirconium et le cérium donnent le G-TR3 Z2 Zr. Avec 2,5 % de cérium, 2 % de zinc et 0,7 % de zirconium, cet alliage est connu pour sa résistance à chaud ainsi que pour sa résistance à la fissuration par corrosion sous contrainte. Il est fréquemment employé dans les pièces d’avions soumises à des charges cycliques telles que les longerons, les traverses, les nervures et les cloisons. L’ajout du thorium aux alliages magnésium/zinc, quant à lui, donne naissance au G-Th3 Z2 Zr (3 % de thorium, 2 % de zinc, 0,7 % de zirconium) ainsi qu’au G-Z5 Th Zr (5 % de zinc, 1,8 % de thorium, 0,7 % de zirconium). Deux alliages de fonderie qui améliorent la résistance au fluage et qui servent à fabriquer des pièces des réacteurs comme le carter central et le carter compresseur.

En outre, la résistance à la corrosion du magnésium en fait un matériau de choix pour les applications en milieu humide ou marin. D’ailleurs, il est souvent employé à titre de revêtement protecteur à l’égard des autres métaux immergés dans l’eau tels que le fer et l’acier. Les alliages magnésium/manganèse en sont le parfait exemple. Ils sont coriaces contre cet effet chimique et s’utilisent en soudage, laminage ou forgeage.

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Le projet de batterie magnésium-soufre (Mg/S) vise à employer le magnésium en tant que support de charge et le soufre comme cathode afin de créer une pile rechargeable. En effet, ses caractéristiques stables, abondantes, non toxiques et non corrosives en font un matériau attractif pour les batteries rechargeables. De plus, contrairement aux piles lithium-ioniques (Li-ion), celles au magnésium ne produisent pas de dendrites qui sont susceptibles de causer des courts-circuits.

Théoriquement, le couple Mg/S possède une densité d’énergie de 1 722 Wh/kg et de 1,7 V. Des spécificités qui rendent ce projet particulièrement intéressant vis-à-vis des applications qui nécessitent une grande autonomie comme les véhicules électriques.

D’ailleurs, les cathodes à haute capacité utilisant des matériaux à base de soufre tels que le borohydrure, le borate ou le sulfure de magnésium pourraient offrir une densité d’énergie encore plus élevée que les accumulateurs Li-ion. Il est possible d’améliorer la conductivité de la cathode de soufre en dopant le carbone. Ce qui permet de créer un composite cathodique semi-organique.

Alimentation

L’apport quotidien recommandé en magnésium varie en fonction de l’âge et du sexe. Les directives générales suggèrent que les femmes et les hommes devraient respectivement consommer environ 320 mg et 420 mg. Malheureusement, près de la moitié de la population mondiale ne respecte pas cet apport. Des recherches menées en Europe et en Amérique du Nord ont d’ailleurs révélé que les régimes occidentaux sont déficients en magnésium. Avec une carence de 30 à 50 %, le taux de consommation quotidienne passe de 500 mg à approximativement 200 mg ces cent dernières années. Les raisons ? Une augmentation de la consommation d’aliments transformés associée à une dépendance accrue à l’usage d’engrais

Les sources alimentaires riches en magnésium

Les aliments d’origine céréalière sont souvent la principale source de magnésium. En effet, cet élément est concentré dans leur germe ainsi que dans le son de leur grain. Deux composants qui, dans la majorité des cas, seront éliminés durant le processus de raffinage. Pourtant, pour ceux qui cherchent à augmenter leur apport en la matière, les céréales complètes (blé entier, avoine, riz brun, seigle) sont des choix alimentaires sains. Elles contiennent environ trois à cinq fois plus de magnésium que les produits raffinés (riz blanc poli, pain blanc, etc.).

En outre, voici une liste de quelques aliments qui contiennent une quantité relativement élevée de magnésium par portion de 100 g :

  • le sel de Nigari : 11 500 mg ;
  • le cacao : entre 150 et 400 mg ;
  • les graines de citrouille et de courge : 535 mg ;
  • les épinards : entre 50 à 100 mg ;
  • les amandes : 170 mg ;
  • la farine de blé : 73 mg ;
  • le chocolat noir : 112 mg,
  • les haricots blancs : 180 mg ;
  • le saumon : 30 mg ;
  • les sardines à l’huile : aux alentours de 460 mg ;
  • la mélasse : entre 197 et 242 mg ;
  • les noix du Brésil : 120 mg ;
  • les bananes : 35 mg.

Il est à noter que la quantité de magnésium dans les aliments varie en fonction de plusieurs facteurs. Particulièrement la diversité de l’aliment en question, la qualité du sol dans lequel il a été cultivé ainsi que sa méthode de transformation.

Médecine : le magnésium et ses différents sels

Le magnésium est un minéral essentiel que le corps humain ne peut pas produire ni même stocker par lui-même. Il est évacué naturellement par les urines ou les selles. Ce qui signifie qu’il doit être obtenu par l’alimentation ou par des suppléments afin de répondre aux besoins quotidiens. Toutefois, le sel de magnésium liposoluble ou liposomal est le choix optimal en tant que complément alimentaire. Les mauvais magnésiums (oxyde, aspartate, oxyde, etc.) ainsi que l’excès en magnésium sont susceptibles de provoquer des effets indésirables comme les nausées ou la diarrhée. Le risque d’excès par empoisonnement existe d’ailleurs chez les personnes de bas âge ou souffrant d’insuffisance rénale.

Synergie des compléments alimentaires

Le magnésium agit en synergie avec d’autres nutriments afin d’affiner leur efficacité. Par exemple, il aide à la métabolisation de la vitamine D et B6. En retour, elles améliorent son absorption dans le corps.

Note : le magnésium sous forme de carbonate (MgCO3), de chlorure (MgCl2), d’oxyde hydraté, d’hydrate est fréquemment utilisé en médecine nutritionnelle.

Compléments alimentaires à base de magnésium

On distingue trois catégories principales de sels de magnésium :

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  • Les sels inorganiques de première génération incluant le carbonate, l’oxyde ainsi que le chlorure. Seul ce dernier possède une biodisponibilité élevée, celle des deux autres est relativement faible. Cependant, chacun de ces médicaments présente un risque minimal de 40 % d’effets secondaires, qui se traduisent généralement par des effets laxatifs.
  • Les sels organiques de seconde génération comprenant le gluconate, le lactate, le citrate, le pidolate et l’aspartate. Ils ont la particularité d’être plus biodisponibles et biomimétiques. Le pidolate ainsi que l’aspartate ne provoquent pas d’effets secondaires. Tandis que le pourcentage des trois autres varie entre 7 % et 32 %.
  • Les sels organiques de troisième génération, aussi appelés « chélatés de magnésium », contenant le glycérophosphate et le bisglycinate. Ce sont deux formes de magnésium hautement biodisponibles. Le glycérophosphate est d’ailleurs compatible avec les probiotiques et apporte du phosphore.

À noter que l’oxyde possède le taux de teneur en magnésium le plus élevé (60.3 %). Il est suivi par celui de l’hydroxyde (41.5 %) et du carbonate (40 %).

Les différentes formes de magnésium

Il existe différentes formes de magnésium. On retrouve :

Le magnésium marin

Avec sa composition comprenant de l’oxyde, de l’hydroxyde, du sulfate et du chlorure de magnésium, le magnésium marin est le moins bien absorbé par l’organisme. Il provoque des effets secondaires importants tels que des troubles gastro-intestinaux dus à son fort effet laxatif. De plus, sa biodisponibilité est très faible, ce qui signifie que seule une petite quantité de magnésium peut être absorbée par l’organisme.

Le glycérophosphate de magnésium

Le glycérophosphate de magnésium est une forme chélatée qui est souvent employée dans les compléments alimentaires en raison de sa biodisponibilité élevée. Il est un peu plus onéreux que les autres éléments.

Le lactate de magnésium

Fréquemment utilisé en combinaison avec la vitamine B6, le lactate de magnésium est un sel organique à la fois biodisponible, abordable et efficace. Mention spéciale au concept de « lactate shuttle ». Un processus par lequel le lactate, produit lors d’un exercice, est transporté des muscles vers d’autres tissus pour être exploité comme source d’énergie.

Le chlorure de magnésium

Le chlorure est la forme de magnésium le plus couramment utilisé en raison de son fort effet laxatif. Toutefois, son acidité peut s’ajouter à celle des aliments, ce qui est susceptible de causer des problèmes chez les personnes âgées.

L’oxyde et l’hydroxyde de magnésium

Les formes de magnésium les moins chères et les plus concentrées sont l’oxyde et l’hydroxyde. Ce sont des composés connus pour leur effet très laxatif. Leur biodisponibilité est très faible et ils sont susceptibles de causer des problèmes de digestion s’ils ne sont pas fractionnés en de plus petites doses.

Le magnésium liposomal

Le magnésium liposomal est une forme de supplément encapsulé dans des liposomes (des cellules graisseuses qui facilitent grandement son absorption dans l’organisme). Son coût de production est assez élevé et il ne présente que très peu d’effets secondaires. D’ailleurs, sa biodisponibilité est soupçonnée d’être relativement haute avec une teneur en magnésium de 12.4 %.

Toutefois, le processus de fabrication du magnésium liposomal est très complexe. Seul le recours à une image MEB (Microscope Électronique à Balayage) permet de vérifier si le magnésium est bel et bien encapsulé dans les liposomes. Tout ça sans parler de la possible présence de nanoparticules de liposomes. À noter que la juridiction qui tourne autour de cette nouvelle forme de magnésium reste floue en Europe.

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Le rôle crucial du magnésium dans le corps humain

Le magnésium joue un rôle crucial dans l’organisme. Il intervient dans plus de 400 réactions biochimiques du corps humain, notamment dans la production d’énergie ainsi que le transport insulinique et osmotique du glucose. C’est aussi un cofacteur de la phosphorylation, un processus biochimique important qui consiste à ajouter un groupe de phosphate à une protéine. Sans magnésium, la phosphorylation ne peut pas avoir lieu. De plus, le corps humain doit garder un équilibre interne stable afin de fonctionner correctement, ce qui est appelé homéostasie. Le magnésium est l’élément qui aide à maintenir cet équilibre dynamique. Il est impliqué entre autres dans les fonctions physiologiques essentielles telles que la régulation de la pression artérielle ou la transmission nerveuse. C’est également un cofacteur indispensable de la polymérisation des acides nucléiques. Il est nécessaire dans l’activité enzymatique des polymérases d’ADN et d’ARN. En outre, le corps humain contient environ 24 g de magnésium dont la moitié est stockée dans les os et l’autre moitié dans les tissus mous. Toutefois, on retrouve à peu près 0.3 % de magnésium dans les fluides corporels tels que le sang. C’est en effet la raison pour laquelle le test en carence de magnésium à partir des concentrations sériques n’est pas fiable. Concernant le test de charge en magnésium, il est recommandé, mais n’est pas standardisé. Il est sujet à des troubles intestinaux chez certaines personnes et fortement déconseillé à celles atteintes de maladies rénales. Quant à la biopsie du muscle, elle est invasive et est rarement utilisée en clinique. La procédure est coûteuse et nécessite une expertise spécialisée. À l’heure actuelle, il n’existe aucune analyse de carence de magnésium dans le corps humain qui soit abordable, rapide et fiable en même temps. Les chercheurs explorent d’ailleurs d’autres techniques comme l’imagerie par résonance magnétique. Ils se tournent aussi vers la découverte de marqueurs physiologiques indirects (protéine C réactive, thromboxane B2, pompe sodium-potassium, etc.) afin d’aider à diagnostiquer cette insuffisance.

Rôle du magnésium dans l’organisme

Le magnésium joue de nombreux rôles importants dans l’organisme. Il contribue à :

  • la formation des os et des dents tout en participant à la fixation du calcium ;
  • la régulation de l’activité musculaire, y compris la contraction et la relaxation musculaires ;
  • la transmission des impulsions nerveuses, ce qui est essentiel pour le fonctionnement normal du système nerveux ;
  • la stabilisation du rythme cardiaque afin de garder le cœur en bonne santé ;
  • la maintenance d’une pression artérielle saine en aidant à la relaxation des vaisseaux sanguins (fort effet vasodilatateur) ;
  • la régulation de la glycémie en contribuant à la sécrétion d’insuline et en améliorant la sensibilité à l’insuline ;
  • la production d’énergie en assistant à la conversion des aliments énergétiques ;
  • la synthèse des protéines, des acides nucléiques et des neurotransmetteurs ;
  • la consolidation de l’équilibre électrolytique en régulant les niveaux de sodium, de potassium et de calcium dans le corps ;

D’autre part, le magnésium joue le rôle de régulateur thermique, d’antiallergique, d’anti-inflammatoire, d’antiagrégant plaquettaire et lutte contre la lithiase oxalo-caclique ainsi que l’insomnie. Il participe à la détoxification des substances nocives dans le corps et est essentiel à la prolifération des lymphocytes.

Signes de carence en magnésium

La carence en magnésium ou l’hypomagnésémie est une condition dans laquelle il y a une quantité insuffisante de magnésium dans le corps. Les symptômes de cette condition peuvent inclure :

  • la fatigue et la faiblesse musculaire ;
  • les tremblements et les crampes ;
  • la contraction musculaire brève et involontaire (myoclonies) ;
  • l’insomnie ;
  • le signe du facial ou signe de Chvostek ;
  • le signe de Trousseau ;
  • la perte d’appétit (anorexie) et nausées ;
  • la constipation et les troubles gastro-intestinaux ;
  • des problèmes au cours de la gestation ;
  • la nervosité ;
  • la sensibilité accrue au stress (psychologique, allergique, respiratoire, etc.) et à l’anxiété ;
  • l’irritabilité et changement d’humeur ;
  • les troubles immunologiques ;
  • les troubles de régulation thermique ;
  • le syndrome d’hyperventilation (spasmophilie) ;
  • les crises d’épilepsie ou crises comitiales ;
  • la confusion mentale (état confusionnel).

En général, l’hypomagnésémie se produit en raison d’un régime alimentaire pauvre en magnésium ou d’un problème d’absorption.

Signes d’hypermagnésémie

L’hypermagnésémie correspond à une concentration anormalement élevée de magnésium dans le sang. Cela est susceptible de se produire lorsque le corps est incapable d’éliminer suffisamment de magnésium. Voici quelques signes courants :

  • fatigue et faiblesse musculaire ;
  • nausées, vomissements et douleurs abdominales ;
  • difficulté à respirer ou respiration lente ;
  • hypotension artérielle (pression artérielle basse) ;
  • bradycardie (rythme cardiaque lent) ;
  • somnolence et confusion mentale ;
  • évanouissement ou coma.

Dans la majorité des cas, l’hypermagnésémie est engendrée par la prise de médicaments. Un fait communément appelé « iatrogène ».

Le magnésium, élément essentiel pour les plantes

Le magnésium est une composante clé pour la survie des plantes. C’est un élément constitutif de la chlorophylle (pigment vert présent dans les feuilles) qui est essentiel à la photosynthèse : 6CO2 + 6H2O + lumière → C6H12O6 (glucose) + 6O2.

Gisements et production du métal

Historiquement, les principaux pays producteurs de magnésium sont la Russie, la Norvège, les États-Unis et le Canada. Toutefois, la Chine est devenue le pays occupant la première place du podium ces dernières années. Elle fournit actuellement 80 % du magnésium dans le monde. Un succès largement attribué à ses vastes réserves de magnésite.

En outre, le magnésium est un élément très répandu dans la nature. Il représente 2 % de la masse totale de la lithosphère et se situe entre 2 % et 3 % de la masse de la croûte terrestre. Il est présent dans un grand nombre de minéraux, dont 80 qui en contiennent 20 % ou plus. Les minéraux les plus abondants comprennent la magnésite, l’olivine, la carnallite, la brucite, la dolomite et l’apatite. La répartition du magnésium dans la lithosphère est assez uniforme. En revanche, sa teneur dans l’eau de mer est relativement faible (environ 0,13 %).

Dans l’ensemble, il existe deux grandes familles de procédés employées pour produire du magnésium métallique :

Le procédé électrolytique

Le procédé électrolytique se déroule en quelques étapes minutieuses. Dans un premier temps, il faut obtenir et purifier du chlorure de magnésium. Un composé chimique qui est difficile à avoir en témoigne les diverses technologies en concurrence comme le procédé Magnola, Utah ou Dow Chemical. Ensuite, on le réduit à une température très élevée de 500 °C. Toutefois, à ce degré de chaleur, le magnésium a tendance à s’oxyder rapidement. Ce qui implique l’utilisation de gaz de protection extrêmement polluant tel que l’hexafluorure de soufre ou le R134a. À la fin, il ne reste plus qu’à éliminer le BPC, les dioxines et les furanes. Des composés toxiques produits à cause de l’anode (élément le plus sollicité du processus) qui est en carbone. À la cathode, la réaction principale est de « Mg2+ + 2e⁻ → Mg ». Elle est de « 2Cl⁻ → Cl2 + 2e⁻ » à l’anode. À la fin, ce procédé électrolytique permet d’obtenir du magnésium pur à 99,8 % et est considéré comme étant plus écologique que la méthode de réduction thermique.

Le procédé thermique

Le procédé thermique, aussi appelé procédé Pidgeon, est une pratique industrielle largement utilisée afin de produire du magnésium à partir de la dolomite et du ferrosilicium. Depuis le temps, de nombreux pays ont mis leur effort à contribution afin de le perfectionner. Mentions spéciales au procédé Bolzano et Magnétherm de Pechiney, deux versions qui sont plus qu’efficaces du point de vue énergétique.

Concrètement, la réduction thermique se fait à 1 200 °C et un vide à 0,1 torr. La réaction se produit lorsque le ferrosilicium réagit avec la dolomite en générant du magnésium métallique et du silicate. Ce dernier est d’ailleurs réutilisable dans d’autres éléments autour de la construction de bâtiment (ciments, enduits, etc.). La réaction chimique est alors la suivante : 2(MgO.CaO) + Si → SiO2, 2CaO + 2Mg.

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