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Liquide

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CaractĂ©ristiques des matières Ă  l’Ă©tat liquide

  • Les corps peuvent exister sous forme de liquide, de gaz ou de solide en fonction des conditions de tempĂ©rature et de pression.
  • La forme liquide a moins d’Ă©nergie que le gaz, mais plus que la forme solide.
  • Les molĂ©cules d’un liquide ont une Ă©nergie cinĂ©tique insuffisante pour rompre les forces qui crĂ©ent la tension superficielle.
  • Les transitions d’un Ă©tat Ă  un autre sont liĂ©es aux changements de tempĂ©rature et de pression.
  • Le diagramme de phase reprĂ©sente graphiquement la relation entre la tempĂ©rature, la pression et l’Ă©tat physique du corps.

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L’Ă©tat liquide : sa miscibilitĂ©, ses propriĂ©tĂ©s et ses critères macroscopiques.

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Les diagrammes montrant la configuration des atomes et des molĂ©cules de chaque Ă©tat de matière dĂ©terminent ses caractĂ©ristiques. L’eau est un exemple de liquide. Elle existe en abondance sur la terre. La phase liquide est aussi bien une forme de fluide qu’un Ă©tat de la matière. Ă€ l’inverse du solide, dont les molĂ©cules sont très proches, le liquide est difficilement compressible, mais facilement dĂ©formable. Cela est dĂ» Ă  ses molĂ©cules faiblement liĂ©es. Par contre, le solide requiert plus d’Ă©nergie pour se dĂ©former. ComparĂ©es aux molĂ©cules du gaz, celles du liquide ne peuvent pas beaucoup s’Ă©loigner les unes des autres. Le gaz ne dispose pas de cette cohĂ©sion.

La miscibilitĂ© d’un liquide

Le test de miscibilitĂ© d’un liquide se rĂ©alise en le mĂ©langeant avec de l’eau. Un liquide miscible Ă  l’eau forme avec elle un mĂ©lange homogène. En revanche, un liquide non miscible Ă  l’eau forme avec elle un mĂ©lange hĂ©tĂ©rogène. La miscibilitĂ© ou non des liquides dĂ©pend de leurs forces molĂ©culaires. C’est grâce Ă  elles qu’un corps pur liquide possède une cohĂ©rence. Ainsi, il est possible qu’un liquide ait sept phases distinctes non miscibles.

Les propriétés du liquide

Suivant les conditions de pression et de tempĂ©rature, les corps peuvent apparaĂ®tre en gaz, en liquide ou en solide. L’Ă©tat liquide Ă©quivaut au gaz, Ă  une forme d’Ă©nergie moindre. L’Ă©nergie cinĂ©tique de ses molĂ©cules ne suffit pas pour rompre les forces créées par la tension superficielle. En contrepartie, elle correspond Ă  une forme d’Ă©nergie supĂ©rieure au solide. L’Ă©nergie cinĂ©tique de ses molĂ©cules suffit pour les faire bouger spontanĂ©ment.

La viscosité

La viscositĂ© fait partie des caractĂ©ristiques des liquides. Elle mesure l’attachement des molĂ©cules les unes des autres. Un liquide visqueux rĂ©siste Ă  un corps qui traverse le liquide. Plus il est visqueux, plus il est difficile Ă  traverser. Ceci prouve l’existence de plusieurs gammes d’Ă©tats intermĂ©diaires, par exemple la pâte. Elle rend difficile la distinction entre le solide et le liquide. Toutefois, en testant Ă  l’aide de la rupture, les deux Ă©tats sont faciles Ă  distinguer. En effet, un solide se brise, se fĂŞle et ne se ressoude pas. Par contre, un liquide qui se fend se rĂ©unit lorsque la cause de la rupture disparaĂ®t. La seule trace qu’elle laisse est une onde. L’hĂ©lium II, qualifiĂ© de « superfluide » ne possède pas de viscositĂ©.

La tension superficielle

Souvent, les liquides possèdent une tension de surface ou tension superficielle. Par dĂ©finition, c’est la propriĂ©tĂ© de leur surface, leur permettant de rĂ©sister Ă  une force extĂ©rieure. Cette tension superficielle justifie la formation des mĂ©nisques sur leurs bords et les divers effets de la capillaritĂ©. Elle est en partie causĂ©e par la nature cohĂ©sive des molĂ©cules d’eau :

  • par l’Ă©lectrostatique,
  • par la force de van der Waals,
  • par la polaritĂ©.

Elle est Ă©galement due Ă  l’affinitĂ© des molĂ©cules du liquide.

Les critères macroscopiques

Voici les critères qui caractĂ©risent l’Ă©tat liquide Ă  l’Ă©tat macroscopique. D’abord, par l’effet de la dilatation thermique faible, le liquide possède un volume fixe. Son volume ne dĂ©pend donc pas de son contenant. Ensuite, il ne dispose pas de forme propre. Sous l’effet de la pesanteur, il ne fait qu’Ă©pouser la forme du rĂ©cipient qui le contient. Enfin, dans un rĂ©cipient immobile, sa surface libre reste horizontale et plane. La surface libre se dĂ©finit par la partie du liquide qui n’est pas maintenue par une paroi de son contenant. Son champ de pesanteur, sauf les bords, reste uniforme Ă  l’Ă©chelle voisine du mètre. Cela est dĂ» Ă  la tension superficielle.

Quelques exemples

Les CNTP ou conditions normales de tempĂ©rature et de pression s’appliquent efficacement dans l’expĂ©rimentation et la mesure en laboratoire. Elles sont utilisĂ©es en chimie et en physique. Grâce Ă  elles, des comparaisons commodes entre les rĂ©sultats expĂ©rimentaux sont possibles. En gĂ©nĂ©ral, la pression normale est de 1 atm et la tempĂ©rature normale, 0 °C. Par ces CNTP, l’acide sulfurique, le dibrome, l’eau, l’Ă©thanol, le mercure et l’octane sont des exemples de substances chimiques liquides.

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Les confusions

Les confusions se produisent lors de la mise en relation de l’Ă©tat liquide et des autres Ă©tats de la matière.

Le verre

Par dĂ©finition, le verre est un corps solide et transparent. Il est obtenu par la fusion du sable mĂ©langĂ© avec de la chaux et de la soude ou de la potasse. Pour les verriers, c’est un solide contenant de la silice. Les agents atmosphĂ©riques peuvent l’altĂ©rer. Pour les scientifiques, le verre est une substance amorphe, prĂ©sentant l’Ă©tat solide. Il peut aussi ĂŞtre un liquide surfondu, transparent, opaque, sonore et douĂ© d’une cassure brillante. Il lui est possible de passer par toutes les phases de l’Ă©tat pâteux, par Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature.

La plaque de verre a Ă©tĂ© fabriquĂ©e Ă  partir d’une boule de verre visqueux. Afin d’obtenir un disque de verre, le verrier la mettait en rotation, grâce Ă  la force centrifuge. Ainsi, le bord du disque devient plus Ă©pais que son centre. Pour avoir une stabilitĂ©, le verrier posait les plaques par le bord Ă©pais en bas. Dans le cas des vitraux, la disposition des plaques constituait des questions d’ordre esthĂ©tique. MĂŞme si les vitres anciennes sont plus Ă©paisses en bas qu’en haut, cela ne signifie pas que le verre s’Ă©coule le long des vitraux. L’Ă©paisseur de la partie basse est seulement due au procĂ©dĂ© de fabrication. En rĂ©alitĂ©, le verre ne se prĂ©sente pas comme un cristallin. C’est un solide « amorphe ». Comme dans un fluide observĂ© Ă  un moment dĂ©terminĂ©, la position de ses molĂ©cules est fixe, mais alĂ©atoire. En plus, le verre propage les ondes S et P. Ceci atteste de sa nature solide, car un liquide ne propage que les ondes P.

Les gels et les mousses

Un gel est un liquide emprisonné par une matrice solide. Une mousse se définit par un liquide dans un état de viscosité importante. Elle contient une grande quantité de bulles de gaz.


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