Culture et récolte du prunier d’Afrique
Le prunier d’Afrique peut être cultivé par semis. Il a besoin d’un emplacement ensoleillé. Il préfère les sols légers à moyens ayant un pH qui se situe entre 5,5 et 6. Il se développe particulièrement bien dans les régions où la température moyenne annuelle oscille entre 14 et 18 °C. Il prospère dans un climat caractérisé par une saison sèche bien définie. Une pluviométrie moyenne annuelle de 900 à 1 400 mm est idéale pour sa croissance.
En moyenne, le rendement d’écorce par arbre est de 55 kg. Cette espèce montre une remarquable résilience face à l’écorçage, à condition de ne pas endommager la couche de cambium, correspondant à l’écorce intérieure. Ce processus est à réaliser avec soin, car une mauvaise manipulation pourrait la dévitaliser. Ainsi, l’écorce convoitée n’est prélevée que sur la moitié de sa circonférence, précisément répartie de part et d’autre du tronc. L’arrachage s’effectue à une hauteur d’environ 35 cm depuis le sol jusqu’à la première branche. Cette approche garantit une récolte soutenable tous les quatre à cinq ans.
Composition du prunier d’Afrique
Le prunier d’Afrique renferme de nombreux composants, parmi lesquels se distinguent l’acide férulique, les tanins, les phytostérols (campestérol, β-sitostérol, etc.) et les phénols. De plus, il contient de l’acide bétulinique, des acides triterpéniques (acide oléanique, acide ursolique…), des alcools (n-docosanol, n-tétraconasol…) ainsi que des flavonoïdes.