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Thé rouge

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Caractéristiques du Thé rouge

  • Nom : Thé rouge
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe : Rosidae
  • Ordre : Fabales
  • Sous-Ordre :
  • Famille : Fabaceae
  • Sous-Famille :
  • Genre : Aspalathus
  • Espèce : Aspalathus linearis

Voir les produits associés au Thé rouge.

Le thé rouge : son histoire, sa description, son habitat, ses composants, ses vertus médicinales, sa méthode de fabrication, sa posologie et ses précautions d’emploi

Le thé rouge est un terme alternatif utilisé pour désigner le rooibos, également connu sous son nom scientifique Aspalathus linearis. Son nom dérive de la couleur brune caractéristique, résultant de son infusion. Malgré son appellation, cette plante ne contient pas de théine et est considérée comme une simple tisane. Elle pousse uniquement en Afrique du Sud, mais la consommation de la boisson s’est répandue dans les pays occidentaux.

Histoire du thé rouge

L’histoire du thé rouge, aussi désigné sous le nom de buisson rouge, s’étend sur plusieurs siècles. Elle trouve ses origines dans les montagnes d’Afrique du Sud.

Une origine africaine

Les populations autochtones des régions montagneuses d’Afrique du Sud récoltent les parties aériennes du thé rouge sauvage depuis 300 ans. Ils s’en servent pour créer une infusion rougeâtre au goût fruité et sucré. Cette tisane, pouvant être consommée chaude ou froide, est à présent considérée comme la boisson emblématique du pays.

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La culture commerciale de cette plante n’a pourtant débuté qu’en 1930. Aujourd’hui, l’Afrique du Sud produit chaque année plusieurs milliers de tonnes. Près de la moitié de la récolte est exportée vers divers pays européens, notamment l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie, la France, la Pologne et les Pays-Bas. Elle est aussi expédiée dans les pays asiatiques, dont la Malaisie, la Corée du Sud, le Japon et la Chine, ainsi qu’en Amérique du Nord.

Il existe peu de preuves historiques quant à son application à des fins médicinales. Ses vertus thérapeutiques n’ont été découvertes qu’en 1968 par une Sud-Africaine nommée Annetjie Theron, notamment sa capacité à apaiser les coliques chez l’enfant. En 1970, elle publie alors un ouvrage intitulé Allergies : An Amazing Discovery. Ce dernier met en avant les propriétés bénéfiques de l’infusion dans l’amélioration des allergies cutanées. Par la suite, elle a obtenu un brevet pour un extrait de thé rouge, désormais utilisé dans la conception de divers produits cosmétiques et de bien-être. Depuis, l’infusion est recommandée par plusieurs médecins sud-africains afin de soulager les coliques des nourrissons, malgré l’absence d’essai clinique.

De plus, la tradition locale prête à cette boisson des vertus apaisantes en cas de troubles digestifs et de problèmes de sommeil. En application externe, elle calme les allergies cutanées, l’érythème fessier et l’eczéma.

Un nom controversé

En France, la dénomination « thé rouge » est interdite pour désigner l’Aspalathus linearis en vertu de la législation en vigueur. Par ailleurs, ce terme y est de moins en moins courant. Cette restriction est due au fait que cette appellation serait trompeuse, puisque la plante ne possède pas de feuilles de théier, à la différence du thé traditionnel. De plus, elle pourrait prêter à confusion avec le « thé rouge » en Asie, notamment en Chine, qui fait référence à une variété de thé noir.

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Description du thé rouge

L’Aspalathus linearis est un arbuste de petite taille de la famille des Fabacées, atteignant jusqu’à deux mètres de hauteur. Il présente un système racinaire profond et étendu, lui permettant de résister aux périodes de sécheresse prolongées. Ses pousses sont dressées et dotées de plusieurs feuilles linéaires d’un vert foncé. Elles sont ornées de petites fleurs jaunes, qui font leur apparition au printemps et tout au long de l’été. Par la suite, une gousse se développe, renfermant une unique graine.

Habitat et culture du thé rouge

Le thé rouge, originaire d’Afrique du Sud, pousse exclusivement dans la région des montagnes de Cederberg, située au nord de la ville du Cap. Il se retrouve à des altitudes comprises entre 450 et 900 m. Bien que des essais de culture aient été effectués dans d’autres régions, ceux-ci se sont révélés infructueux.

La plante se développe dans un sol acide et pauvre, adapté à ses besoins. Les jeunes pousses sont sensibles au gel et à la neige. Les spécimens matures, quant à eux, s’adaptent sans problème aux hivers froids et aux étés chauds.

Principaux composants du thé rouge

L’intérêt grandissant pour l’infusion de thé rouge résulte de sa teneur relativement élevée en antioxydants. Parmi ceux-ci figurent les polyphénols tels que la quercétine, l’aspalathine et la nothofagine. De plus, la plante est peu riche en tanins, ces composés responsables de l’amertume que l’on trouve dans le thé.

La plante présente d’autres composés actifs qui contribuent à ses effets positifs pour la santé, dont :

  • du fer, en quantité importante, essentiel dans le processus de formation des globules rouges et de transport de l’oxygène dans le corps ;
  • de la vitamine C, cruciale pour la santé du système immunitaire et pour la formation du collagène ;
  • des acides phénoliques et une huile essentielle, associés à des effets anti-inflammatoires et à une amélioration de la santé cardiovasculaire ;
  • des acides aminés, constituants essentiels des protéines, nécessaires à de nombreuses fonctions corporelles, y compris la construction et la réparation des tissus ;
  • des polysaccharides, jouant un rôle dans le renforcement du système immunitaire et contribuant à la défense de l’organisme contre les infections ;
  • des oligo-éléments tels que le magnésium, le potassium, le manganèse, le calcium, le zinc et le sodium. Ils interviennent dans de nombreuses fonctions physiologiques, allant de la régulation de la pression artérielle à la santé osseuse.

Par ailleurs, contrairement au thé ou au café, la plante est exempte de caféine.

Vertus et utilisations médicinales du thé rouge

Le buisson rouge est réputé pour ses nombreuses vertus thérapeutiques. Cette boisson naturelle constitue une option intéressante dans l’amélioration de la santé et du bien-être. En revanche, les essais cliniques dédiés à son efficacité restent relativement rares.

Effet antioxydant

Le thé rouge est connu pour ses propriétés antioxydantes. Il exerce une action contre le vieillissement cellulaire et le stress oxydatif grâce à la présence de la vitamine C, des minéraux et de ses nombreux antioxydants. Ces derniers jouent un rôle primordial dans la protection des cellules des dommages causés par le stress oxydatif.

Il est donc considéré comme ayant le potentiel de ralentir le processus de vieillissement. Il entrerait aussi dans la prévention de certaines maladies, dont les maladies neuro-dégénératives, le cancer et les troubles cardiovasculaires. C’est pour cette raison qu’il est largement importé d’Afrique du Sud depuis 1990.

Cependant, à ce jour, aucune étude clinique n’a encore pu confirmer scientifiquement l’ensemble de ces effets.

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Propriétés antiallergiques, antiseptiques et anti-inflammatoires

La Sud-Africaine Annetjie Theron a mis en évidence dans les années 1970 les propriétés apaisantes de la plante sur les inflammations intestinales chez les enfants. Elle a publié un ouvrage abordant ses bienfaits en application externe dans le traitement de l’érythème fessier et de l’eczéma. Toutefois, aucun essai clinique n’a été mené pour confirmer ces conclusions.

La plante aurait aussi des propriétés antiallergiques, notamment contre l’asthme et les réactions cutanées. En effet, de nombreux médecins sud-africains prescrivent le thé rouge en vue de calmer les troubles digestifs et les allergies cutanées.

Effet cardioprotecteur

La consommation de thé rouge est associée à une possible réduction du risque de maladie cardiovasculaire. Une étude clinique supervisée a montré que la plante améliorait le profil lipidique et le statut redox chez des adultes vulnérables aux troubles cardiovasculaires. Ces deux facteurs sont des indicateurs pertinents pour la santé cardiaque.

Des chercheurs ont également évalué la propriété cardioprotectrice de la plante chez des rats soumis à une ischémie du cœur. Ce procédé consiste à réduire le sang véhiculé vers le muscle cardiaque. Le thé rouge a montré une réduction significative des lésions provoquées par l’ischémie par rapport au thé vert. Cette efficacité est attribuée à la présence de polyphénols dans la plante.

Ces résultats suggèrent son potentiel bénéfique pour la santé cardiovasculaire. Néanmoins, des recherches supplémentaires sont nécessaires afin de confirmer ces effets et de mieux comprendre leur portée.

Contrôle du poids

Le thé rouge exerce une influence sur les adipocytes, les cellules spécialisées dans le stockage des graisses dans notre corps. En effet, il a la capacité d’entraver l’accumulation de lipides au niveau de ces cellules, ralentissant ainsi la création de nouveaux adipocytes. Ce processus permet de favoriser la concentration d’ATP, une molécule essentielle à la production d’énergie cellulaire.

Les polyphénols présents dans la plante agissent sur les adipocytes en limitant la sécrétion de leptine, souvent appelée « hormone de la faim ». Cette dernière joue un rôle important dans la régulation de la sensation de satiété. Elle influe également sur les dépenses énergétiques.

Par conséquent, la consommation régulière de thé rouge peut être bénéfique dans la gestion et le contrôle du poids. Elle intervient dans la régulation de l’appétit et du métabolisme énergétique.

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Méthode de fabrication et commercialisation du thé rouge

Les parties aériennes de la plante sont récoltées et ensuite soumises à un processus de fermentation dans le but de préparer l’infusion. Cela permet, d’une part, d’augmenter la teneur en quercétol, un excellent antioxydant. D’autre part, ce procédé confère à la boisson sa couleur rouge distinctive et son goût caractéristique.

Le thé rouge est commercialisé principalement sous forme séchée, qu’il soit nature ou aromatisé. Il est disponible dans les pharmacies, les magasins bio et les boutiques spécialisées dans les thés. De plus en plus, il est également vendu dans la plupart des établissements alimentaires, ce qui le rend facilement accessible pour les consommateurs.

En outre, il se retrouve sous forme de gélules, de capsules ou, de manière moins fréquente, sous forme de tablettes.

Consommation et posologie du thé rouge

L’Aspalathus linearis est bu en tisane plutôt qu’en thé en raison de l’absence de théine. Au vu de sa proportion moins élevée en antioxydants par rapport aux autres thés, il se déguste donc tout au long de la journée. De plus, sa faible teneur en tanins lui confère un goût sucré et doux, même en cas d’infusion prolongée.

Comment préparer la tisane de thé rouge ?

La préparation du thé rouge est similaire à celle d’autres tisanes. Il est infusé dans de l’eau bouillante pendant 7 à 10 minutes, jusqu’à ce qu’il prenne progressivement une couleur rouge-brun. Utilisez environ 2 g ou 1 cuillère à café de plante séchée pour 150 ml d’eau. Il est souvent associé à des arômes fruités, tels que l’orange, la bergamote, la pomme ou des arômes épicés.

En Afrique du Sud, la boisson est couramment mélangée avec du lait concentré et du sucre, lui donnant une saveur plus douce.

Comment doser la consommation de thé rouge ?

Le dosage thérapeutique du thé rouge dépend de certains facteurs tels que l’âge et l’état de santé individuel. En cas de doute ou si vous envisagez un usage particulier à des fins thérapeutiques, veillez à consulter un professionnel de la santé. Il est tout de même recommandé de ne pas dépasser trois tasses par jour.

Il est parfois conseillé de boire une infusion de thé rouge le soir avant le coucher. Cela permet de favoriser l’endormissement et un sommeil profond. Elle agit comme un calmant naturel, apaise le stress et aide à lutter contre l’insomnie. Cependant, aucune étude clinique n’a encore été en mesure de confirmer ces affirmations.

Précautions d’emploi du thé rouge

La prise régulière de thé rouge est déconseillée aux personnes souffrant d’une maladie du foie. Trois cas d’hépatotoxicité liés à la consommation de l’infusion ont été signalés, dont un en France en 2019. Dû au manque de données scientifiques, elle est proscrite aux femmes enceintes et allaitantes.

En ce qui concerne les effets indésirables, une étude in vitro a démontré que les extraits aqueux de thé rouge exercent une action pro-oxydante significative. Cela signifie qu’elle risque d’induire un stress oxydatif chez le sujet. En revanche, il n’est pas possible de conclure, sur la base de cette étude, que cet effet se manifeste aussi chez l’être humain.

Enfin, en vue de préserver toutes les propriétés bénéfiques du thé rouge, choisissez des feuilles issues de l’agriculture biologique.

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