Culture du tamarin
La culture du tamarinier peut se faire par semis et par transplantation.
Conditions
Le Tamarindus indica a besoin d’une exposition au soleil quasi permanente, à l’abri du froid et du gel, pour bien se développer. Toutefois, il arrive à pousser dans les régions chaudes embrumées ou brouillardeux. Cet arbre fruitier apprécie particulièrement les sols profonds bien drainés et caillouteux, avec un pH d’environ 5,5.
Plantation
La multiplication se fait à partir de graines fraîches de tamarin qu’on a préalablement fait germer dans un grand pot. Un espacement de 30 cm est requis. Lorsque les plantules atteignent 25 cm, vous pouvez les transplanter.
Le printemps est la saison propice pour transplanter le tamarinier. En pleine terre et en alignement, 7 à 10 mètres séparent les trous profonds de 20 à 30 cm. Un tuteur s’avère être utile pour soutenir le tronc jusqu’à ce qu’il soit assez robuste au bout de quatre ans.
Pour une culture en pot, le conteneur doit être assez grand pour ne pas gêner les racines. Le fond est pourvu de trous. Une épaisse couche de billes d’argile ou de cailloux assurera le bon drainage de l’eau d’arrosage. Le substrat recommandé est un mélange de terreau, de sable et de limon.
Entretien
La manipulation des jeunes plants de tamarins doit se faire avec précaution, en raison de la fragilité des racines.
La culture en pleine terre du tamarinier ne demande pas beaucoup d’entretien. Durant les premières années, un arrosage régulier est requis, mais sans excès. L’arbre n’a pas besoin d’être taillé. Toutefois, un binage ou un désherbage régulier durant la saison sèche empêchera les remontées capillaires.
Pour les plantes en pot, un ajout de compost avant la reprise de la végétation apportera les nutriments nécessaires à leur croissance. Durant l’hiver, placez la plante dans une véranda ou à l’intérieur, dans une pièce chauffée, bien à l’abri du gel et du froid. Les arrosages ne se feront qu’une fois le substrat est bien sec.
Récolte
La récolte du tamarin dépend de la maturation voulue. Les fruits mûrs se reconnaissent par la couleur marron clair de leur coque et leur résonance creuse. Plus leur poids est léger, plus leur maturité est avancée.
Les coques des fruits mûrs sont friables et l’usage d’un sécateur est requis pour couper les robustes pédoncules. Une fois récoltées, les gousses de tamarin sont séchées au soleil pour permettre une conservation de longue durée.
Maladies et nuisibles
Résistant, le Tamarindus indica est moins sujet à des maladies pouvant contrecarrer son développement. Néanmoins, dans les pays chauds, la pyrale, les cochenilles et les termites de Chine sont les parasites qui peuvent infester la plante. Lors de la conservation des fruits, la bruche de l’arachide peut provoquer des dégâts importants.