Études sur le souci officinal
Une recherche sur le rat montre qu’à une dose de 2,5 mg/kg, l’espèce Calendula officinalis est antigénotoxique. Toutefois, à partir de 10 mg / kg, elle produit l’effet opposé, voire une altération hépatique.
En 2004, une étude a démontré son efficacité dans la prévention de la dermite post-radiothérapique via la Biafine®. En 2010, la plante a été prouvée capable de réduire les impacts des ultraviolets sur la peau. Des scientifiques japonais ont établi qu’elle produisait un effet gastro-protecteur et hypoglycémiant.
D’autres expériences impliquent des préparations contenant du souci officinal soulageant des troubles digestifs. Associé au pissenlit, à la mélisse, au fenouil et au millepertuis, il prodiguerait des effets antalgiques dans les colites chroniques. Sa combinaison avec la consoude est antiulcéreuse et anti-inflammatoire gastroduodénale. Pour soulager la douleur, il existe une préparation composée d’huile d’olive, de molènes, d’ail, de millepertuis et de souci officinal. En 2001, cette préparation a été prouvée aussi efficace qu’un mélange d’amétocaïne et de phénazone contre la douleur.
Les organismes sanitaires internationaux valident l’usage phytothérapeutique de cette plante. Pourtant, ses effets curatifs sur la peau ne sont pas encore tous étayés scientifiquement.
L’European Medicines Agency recommande son exploitation dans le traitement des inflammations cutanées mineures. Cette agence approuve son utilisation comme cicatrisant et comme bain de bouche anti-inflammatoire. Elle fixe son usage externe à partir de six ans et l’usage interne à partir de douze ans.
L’Organisation mondiale de la Santé adhère à l’utilisation du souci officinal dans le traitement des inflammations cutanées, des ulcères veineux et des blessures.
La Commission E reconnaît son emploi en gargarisme en cas d’inflammation de la gorge, et en application cutanée pour les plaies et pour les ulcères veineux.
L’European Society for Cognitive Psychology n’approuve son usage dans la phytothérapie que dans le traitement des problèmes cutanés mineurs.
La National Institute of Health le recommande comme traitement des irritations cutanées suite à une radiothérapie.
L’huile de Calendula officinalis : composition, propriétés et utilisations
Fluide et de couleur vert clair, cette huile dégage une odeur prononcée. Son principe de fabrication consiste à extraire toutes les substances lipophiles de la fleur macérée dans une base d’huile d’olive. Sa composition chimique dépend alors des conditions de production.