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Solidage

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Caractéristiques du Solidage

  • Nom : Solidage
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe : Asteridae
  • Ordre : Asterales
  • Sous-Ordre :
  • Famille : Asteraceae
  • Sous-Famille :
  • Genre : Solidago
  • Espèce :

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Le solidage : son étymologie, sa description, son habitat, ses espèces et hybrides, sa culture, ses propriétés, ses bienfaits, sa posologie, ses contre-indications et ses effets indésirables

Le solidage est connu sous le nom scientifique Solidago et appartient à la famille des astéracées. Il peut également être également désigné sous différents noms comme « amandines », « gerbes d’or » ou « verges d’or ». Ce genre comprend environ 125 espèces, réparties en Europe et en Amérique du Nord. Introduites en Europe, il y a 250 ans, ces plantes sont devenues envahissantes dans certaines régions locales. La plante est exploitée à des fins médicinales, couramment employée en tant que diurétique dans le traitement des affections liées au système urinaire. Elle est également appliquée directement sur la peau pour aider à la cicatrisation des plaies.

Étymologie du solidage

Linné, un naturaliste et botaniste suédois, a attribué le nom scientifique Solidago à la plante, en raison de sa capacité à cicatriser rapidement les plaies. Ce terme vient du latin solidare qui signifie « cicatriser » ou « consolider ».

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Description du solidage

Le solidage est étroitement apparenté aux asters, mais il se distingue par la couleur jaune de ses fleurs. Sa floraison a généralement lieu entre juillet et octobre. La plante forme une touffe de tiges rouges d’une hauteur de 0,30 à 2 m. Elle est robuste et pousse à partir d’une souche rhizomateuse. Ses feuilles sont longues, étroites et dentées, et elles ressemblent à des lances.

Habitat du solidage

Le solidage est une plante polyvalente qui s’adapte à une grande variété d’environnements. Il peut pousser sur les terrains vagues, au bord de l’eau, sur les talus, dans les plaines, dans les éboulis et les zones rocheuses, dans les clairières, dans les forêts sèches et sur les pentes des montagnes.

Quelques espèces et hybrides du solidage

Le solidage compte des espèces et hybrides naturels moins envahissants et qui demandent peu de soin. Ils ont une structure plus robuste et une croissance plus compacte. Les plus connus sont :

  • Solidago canadensis ;
  • Solidago rugosa « Fireworks » ;
  • Solidago shortii ;
  • Solidago virgaurea,
  • Solidago ×ulmicaesia Friesner ;
  • Solidago ×ovata Friesner ;
  • Solidago ×erskinei Boivin ;
  • Solidago ×beaudryi Boivin ;
  • Solidago ×asperula Desf.

Tous peuvent être cultivés en horticulture.

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Culture du solidage

En suivant les étapes suivantes, vous aurez une belle floraison.

Mode de culture

La culture du solidage ne requiert pas de conditions spécifiques ni de sol particulier, mais il prospère dans des sols frais. La plante tolère les périodes de sécheresse. Toutefois, il est préférable d’éviter les sols particulièrement secs en été pour prévenir les infections fongiques telles que l’oïdium. Un ajout de compost ou de terreau améliore la qualité du sol.

Une exposition au soleil favorise une floraison abondante. En revanche, dans les régions du sud au climat très chaud, il est préférable de l’exposer à la mi-ombre. La plantation s’effectue entre octobre et avril, en évitant les périodes de gel.

En pot

La culture en pot nécessite un grand contenant d’au moins 7,5 L. Mélangez de la terre avec du terreau et ajoutez du compost pour l’enrichir.

Assurez-vous également que le sol dans le pot reste constamment humide. Vous pouvez maintenir sa fraîcheur en appliquant une couche de paille décorative à la surface de la potée.

Pour favoriser une floraison abondante, coupez les inflorescences fanées et faites un ajout d’engrais liquide, avant et pendant cette période. Au printemps, un rempotage dans un contenant plus grand permet d’aérer la plante. Au cas où les touffes seraient trop denses, séparez les racines en plusieurs parties pour leur donner plus d’espace pour pousser.

En pleine terre

En cultivant des espèces de solidage aux tiges souples, il est recommandé de les tuteurer pour les maintenir dressées et pour éviter leur cassure.

La plante possède un système racinaire superficiel, ce qui rend ses racines sensibles à la sécheresse. Afin de conserver la fraîcheur et maintenir l’humidité du sol en été, paillez avec de la matière organique telle que du compost ou de la paille. Arrosez la plante si nécessaire, en particulier durant sa floraison.

Pour les espèces qui se propagent rapidement par semis spontanés, coupez les tiges après la floraison, afin d’éviter la dispersion des graines. En revanche, vous pouvez laisser les fleurs fanées des autres espèces, car elles ajoutent un superbe effet visuel au massif pendant l’hiver.

En fin d’hiver, taillez la touffe près de sa souche pour favoriser une nouvelle croissance vigoureuse. Ensuite, ajoutez du compost autour du pied de la plante pour lui fournir des nutriments supplémentaires.

Lorsque la touffe devient trop dense, divisez les racines en plusieurs mottes pour les transplanter. Respectez un espacement de 30 à 50 cm entre chaque nouveau plant.

Maladie

En période sèche, le feuillage peut être affecté par l’oïdium.

Récolte

À des fins médicinales, les sommités fleuries sont récoltées dès qu’elles apparaissent.

Conservation

Séchez les sommités fleuries pour éviter leur décomposition. Étalez-les sur des tamis ou regroupez-les en bouquets en suspendant leur tête en bas. Il est crucial de choisir un endroit aéré et protégé de la lumière directe du soleil. Une fois séchées, vous pouvez les stocker dans des contenants hermétiques, entreposés dans un endroit sec à l’abri de la lumière, pendant environ une année.

Propriétés du solidage en phytothérapie

Le solidage renferme divers composés chimiques tels que :

  • des phénolglycosides (léiocarposide et virgauréoside A) ;
  • des acides phénoliques (acide chlorogénique et acide caféique) ;
  • des saponines triterpéniques appelées virgauréosaponines ;
  • des flavonoïdes (l’astragaline, la rutine, le kampférol et le quercétol) ;
  • des tanins.

Ces composés confèrent à la plante de multiples vertus thérapeutiques.

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Bienfaits du solidage

Certaines espèces de solidage, comme le Solidago gigantea, le Solidago canadensis et le Solidago virgaurea, sont connues pour leurs bienfaits thérapeutiques. Elles possèdent des propriétés pectorale, carminative, tonique, sudorifique et stimulante.

Les sommités fleuries des verges d’or possèdent des propriétés diurétique et cicatrisante. Elles sont particulièrement employées dans le traitement des affections rénales comme l’oligurie, l’albuminurie, les calculs rénaux, la néphrite, la cystite et la colibacillose. Cette plante est considérée comme la plus efficace pour renforcer le système rénal.

Elle est également réputée pour favoriser la cicatrisation des plaies, en particulier des petites blessures cutanées. De plus, elle aide à traiter les entérites, les entérocolites et la diarrhée. Elle soulage les poussées dentaires chez l’enfant.

Riche en flavonoïdes de type vitamine P, le solidage est utilisé pour soulager les varices. Ces composés renforcent les parois des veines, réduisent les inflammations et améliorent la circulation sanguine des jambes. Ainsi, la plante entre dans des préparations pharmaceutiques destinées au traitement des varices, en particulier en Allemagne.

Posologie du solidage

Le solidage est préparé de différentes manières en fonction de l’objectif thérapeutique.

Une infusion de solidage est diurétique. Pour la préparation, faites bouillir de l’eau, versez dans une tasse et ajoutez 3 à 4 g de plante séchée. Laissez infuser pendant 10 min avant de filtrer. Dans la journée, vous pouvez prendre 2 à 4 tasses de ce breuvage. Pendant la durée du traitement, il est conseillé d’en boire au moins deux litres par jour.

La décoction est employée pour faciliter la cicatrisation des plaies. Portez à ébullition 50 g de la plante dans un litre d’eau pendant deux minutes puis, appliquez cette préparation sur la zone de la peau à traiter.

Contre-indications et effets indésirables du solidage

En dépit de ses multiples bienfaits, le solidage n’est pas recommandé aux personnes sujettes à des crises aiguës de calculs urinaires. Il est déconseillé dans les cas d’œdèmes liés à des problèmes cardiaques ou de néphrites.

Pour les personnes allergiques aux plantes appartenant à la famille des astéracées, l’usage de traitement à base de solidage est contre-indiqué. En cas de prise, des brûlures d’estomac risquent d’apparaître.

L’utilisation du solidage par les femmes enceintes et allaitantes ainsi que par les enfants de moins de 12 ans est déconseillée.

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Intérêt apicole du solidage

Le solidage est une plante très butinée par les abeilles en Amérique du Nord. Le miel produit possède une saveur intermédiaire entre le miel de trèfle et celui de sarrasin. Il renferme les composés actifs issus de la plante. Par conséquent, il apporte les mêmes effets bénéfiques que cette dernière à l’organisme.

Le pollen des gerbes d’or est une source de protéine pour les abeilles, en particulier pendant l’hiver, en raison de sa floraison tardive. Depuis la révolution industrielle, le taux de CO2 de l’air a augmenté, entraînant une réduction de la teneur en protéine du pollen du solidage. Cette diminution de la qualité nutritionnelle du pollen rend les colonies d’abeilles plus vulnérables à d’autres facteurs de stress. Ce phénomène est inquiétant, car leur population décline et cela met en péril la pollinisation des cultures alimentaires qui dépendent des abeilles.

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