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Schizandra

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Caractéristiques de la Schizandra

  • Nom : Schizandra
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe :
  • Ordre : Magnoliales
  • Sous-Ordre :
  • Famille : Schisandraceae
  • Sous-Famille :
  • Genre : Schisandra
  • Espèce : Schisandra chinensis, Schisandra henryi, Schisandra rubriflora, etc.

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La schizandra : son origine, son histoire, sa description, sa culture, sa composition, ses utilisations, sa posologie, ses propriétés et les précautions d’usage

La schizandra, également connue sous le nom latin Schisandra, est une baie médicinale reconnue pour ses nombreuses propriétés curatives. Utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise depuis des milliers d’années, cette plante offre des bienfaits étendus. Outre sa capacité à stimuler la fonction hépatique et à soutenir les fonctions surrénales pour prévenir la fatigue, la schizandra offre également d’autres avantages pour la santé.

Histoire de la schizandra

La schizandra, dont l’utilisation remonte à des siècles en Chine, a gagné une renommée internationale à partir de la Première Guerre mondiale, lorsqu’elle a été adoptée en Russie. Sa première description botanique date de 1832, et elle a été formellement classée dans le genre Schisandra par le botaniste français Henri Ernest Baillon en 1866. L’histoire de cette plante révèle une longue tradition d’utilisation en médecine traditionnelle chinoise, où elle était appréciée pour ses propriétés médicinales.

schizandra-caracteristiques

Les baies de schizandra, appelées « Wu Wei Zi » en chinois, tirent leur popularité de leur goût unique combinant les cinq saveurs : aigre, sucré, salé, piquant et amer. Elles ont joué un rôle essentiel dans de nombreuses préparations de la médecine traditionnelle chinoise, dont les propriétés varient en fonction des autres plantes associées. Traditionnellement, ces baies étaient employées pour apaiser de nombreux maux, tels que :

  • l’asthme ;
  • la toux ;
  • les problèmes respiratoires ;
  • la diarrhée ;
  • l’insomnie ;
  • les affections rénales.

De plus, elles étaient utilisées pour stimuler l’endurance, que ce soit chez les chasseurs ou les athlètes.

En Russie, les fruits de schizandra étaient également convoités, notamment par le peuple Nanai de l’extrême est du pays. Ils les utilisaient pour améliorer leur vision nocturne et lutter contre la faim, la soif et l’épuisement. L’intérêt du gouvernement russe pour cette plante s’est manifesté dans les années 1940, avec le financement d’études visant à soutenir la santé de ses soldats. Cette expansion vers la Russie au XXème siècle a ainsi ouvert de nouvelles perspectives d’utilisation et de recherche, marquant un chapitre significatif dans l’histoire de cette plante aux multiples facettes.

Description botanique de la schizandra

La schizandra est un arbuste grimpant qui prend l’apparence d’une liane arborescente et peut atteindre une longueur maximale de dix mètres.

Ses feuilles sont ovales et se terminent en pointe, elles poussent le long de tiges fines et élancées de manière alternée. Ses fleurs sont unisexuées et l’espèce elle-même est dioïque. La plante n’est donc pas autonome en matière de fécondation, de sorte que les fleurs d’une plante femelle porteront des fruits uniquement lorsqu’elles seront fécondées par du pollen d’une plante mâle.

Les fleurs femelles sont de couleur blanche ou crème et virent légèrement au rouge vers la fin de la saison de floraison. Elles ont cinq à neuf tépales cireux, disposés en spirale formant le périanthe, et douze à 120 pistils. Les fleurs poussent généralement à l’aisselle des feuilles en grappes, formant plus tard des baies, bien qu’elles puissent aussi être solitaires. Elles apparaissent à la fin du printemps. La fleur mâle a cinq étamines avec des filaments de différentes longueurs.

Les fruits qui se développent sont de petites baies rouges, lisses et brillantes, regroupées en grappes. Elles ont une forme sphérique et atteignent un diamètre de cinq à dix millimètres.

schizandra-utilisations

Répartition géographique et habitat de la schizandra

En 1803, André Michaux a introduit le terme botanique « Schisandra », dérivé des mots grecs schizein signifiant « diviser » et andros pour « Homme », en référence aux cellules séparées des anthères sur les étamines. Principalement originaire d’Asie du Nord-Est, cette plante pousse de la Corée à l’Extrême-Orient russe, s’épanouissant dans les forêts septentrionales de la Chine, de la Russie et de la Corée. Par ailleurs, des variétés sauvages de cet arbuste sont également répertoriées au Japon. Il est à noter que l’espèce Schisandra coccinea, exclusivement nord-américaine, constitue la seule exception à cette répartition géographique.

En matière d’habitat, la schizandra s’épanouit dans les forêts mixtes, essentiellement en lisière et le long des ruisseaux, sur des sols sablonneux et argileux. De plus, elle peut pousser dans des régions à latitudes élevées et dans des climats frais.

Culture de la schizandra

Pour réussir la culture de la schizandra de façon optimale, il faut avoir une compréhension approfondie de ses besoins et des phases clés de son développement.

Conditions idéales

La schizandra ne présente pas d’exigences spécifiques en matière de sol, mais elle prospère davantage dans des sols acides bien aérés. En présence d’une quantité significative de matière organique dans le sol, elle peut également supporter une certaine alcalinité. Cette plante démontre une remarquable capacité à résister aux températures inférieures à 10° C et manifeste une grande résilience face aux ravageurs et aux maladies. En état de dormance complet, la plante peut survivre à des températures descendant jusqu’à environ -17 °C. L’emplacement optimal est une zone ensoleillée ou partiellement ombragée, mais il convient de la protéger des rayons solaires les plus intenses.

Entretien

Au début du printemps, après la floraison, éliminez les pousses latérales en les raccourcissant à environ trois à quatre bourgeons du cadre permanent des branches. Cette pratique favorise la formation de nouvelles pousses, contribuant ainsi à une croissance plus compacte. Profitez de cette période pour retirer les pousses encombrées, malades ou endommagées. Puisque les schizandras ne sont pas très résistantes à la sécheresse, veillez à leur fournir suffisamment d’eau. Pour maintenir l’humidité du sol, l’application d’une couche de paillis est recommandée.

Propagation

Si vous envisagez la propagation de cette plante, deux méthodes sont possibles. Vous pouvez semer des graines à l’automne dans une pépinière non chauffée. Les jeunes plants issus de cette semence sont pris en charge sous une structure de serre au cours de leurs deux premières années de développement. Ils sont ensuite transplantés en plein champ au début de la saison estivale.

Une alternative consiste à utiliser des fragments de racine semi-mature, dont la longueur doit être de cinq à huit centimètres. Cette opération est prévue en août, dans un environnement ombragé. La transplantation des boutures se réalise ensuite au printemps tardif suivant.

Récolte

Les premiers fruits de schizandra apparaissent généralement quatre à cinq ans après la plantation. En Chine, la cueillette des baies mûres a lieu en septembre, tandis qu’en Europe, le processus est plus précoce, vers le mois d’août. Il convient par la suite de les sécher et de les conserver dans un endroit sec et bien aéré.

Variétés de la schizandra

Parmi les 25 espèces du genre Schizandra, le Schisandra chinensis est la plus utilisée en phytothérapie. Ses baies sont renommées pour leurs propriétés médicinales, agissant comme adaptogène, stimulant énergétique et soutien hépatique. En revanche, Schisandra henryi se caractérise par ses feuilles plus petites. Si vous recherchez un  attrait visuel, Schisandra rubriflora offre de superbes fleurs cramoisies mesurant entre deux à trois centimètres de long. Ces diverses variétés proposent des options intéressantes pour enrichir la diversité de votre jardin.

Compositions de la schizandra

La schizandra est riche en divers composés actifs qui contribuent à ses bienfaits thérapeutiques. Ces éléments essentiels comprennent :

  • les lignanes, comprenant des substances telles que les schisandrines et la gomisine ;
  • les flavonoïdes qui détiennent des propriétés antioxydantes ;
  • les terpénoïdes ;
  • une série de vitamines, dont la vitamine B6, la vitamine C et la vitamine E ;
  • les minéraux essentiels tels que le sélénium et le zinc.

La schisandrine est le principal et le plus abondant de ces composés dans les baies de la plante. Elle se distingue par sa puissante action antioxydante, assurant ainsi une protection efficace des cellules contre les effets du stress oxydatif.

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Modes d’utilisation de la schizandra

La schizandra se distingue par sa polyvalence d’utilisation. Ses baies sont principalement séchées pour préserver leurs propriétés, facilitant ainsi leur transformation sous forme de poudre ou d’autres formats. Cela offre une grande polyvalence dans leurs applications. Toutefois, l’option la plus courante est celle des gélules, parfois accompagnées d’extraits fortement concentrés en schisandrine. En outre, des alternatives liquides telles que les ampoules ou la teinture mère peuvent être diluées dans de l’eau. Enfin, une autre possibilité consiste à préparer des infusions et des décoctions pour en tirer les bienfaits sous forme aqueuse.

Posologie de la schizandra

Les préparations à base de schizandra doivent impérativement contenir au moins 5 % de schisandrine, le principal composé actif de la plante. En ce qui concerne la posologie, la dose quotidienne recommandée habituelle varie généralement de 200 à 1 400 mg. Il est important de noter qu’une cure de ce remède ne devrait pas dépasser trois mois et doit durer au moins huit semaines pour ressentir pleinement ses vertus. Cette dose garantit une utilisation sûre et efficace de cette plante.

Propriétés

La schizandra, grâce à ses diverses propriétés, joue un rôle significatif dans différents aspects de la santé et du bien-être.

Propriétés anti-âge et amélioration cérébrale

Les propriétés anti-âge de cet arbuste sont particulièrement remarquables. Il contribue à lutter efficacement contre le vieillissement prématuré en soutenant également la santé cérébrale pour prévenir les maladies neurodégénératives. De plus, il offre des avantages significatifs dans la lutte contre la sarcopénie, une condition caractérisée par la perte de masse musculaire chez les personnes âgées.

Soutien métabolique, glucidique et lipidique

Lorsqu’elle est intégrée à un régime alimentaire équilibré, la schizandra peut jouer un rôle clé dans la gestion de conditions liées au métabolisme des glucides et des lipides. Elle s’avère particulièrement utile dans le syndrome métabolique, le diabète de type 2 débutant, et l’hypertriglycéridémie. De plus, cette plante présente des qualités hépatoprotectrices, ouvrant des perspectives intéressantes pour le traitement de la NASH ou la stéatohépatite non alcoolique.

Amélioration des performances physiques

Les effets de la schizandra sur la santé métabolique ne se limitent pas à cela. Elle intervient également au niveau des performances physiques, ce qui est bénéfique non seulement pour les sportifs, mais aussi pour les personnes âgées. Ceci dans le but de retrouver leurs capacités corporelles après une période d’inactivité.

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Propriétés anti-infectieuses et anti-biofilm

En tant que soutien pour la santé intestinale, cette plante possède des propriétés anti-infectieuses et anti-biofilm. Elle est efficace pour prévenir les infections urinaires récurrentes et traiter la candidose intestinale chronique. En agissant comme un prébiotique, la shchizandra favorise un microbiome intestinal sain.

Propriétés antitumorales et récupération post-thérapie

Enfin, la schizandra présente des propriétés antitumorales prometteuses. Elle peut aider les patients à faire face à la fatigue post-chimiothérapie et à prévenir les effets secondaires de la radiothérapie. Ces propriétés en font un remède naturel précieux dans divers contextes de santé.

Bienfaits

La schizandra, une plante alliant tradition et science, offre des bienfaits pour la santé grâce à son histoire riche et à ses multiples usages transculturels.

Aphrodisiaque traditionnel

En Chine, une tradition bien établie consiste à offrir des baies de schizandra aux jeunes mariés avant leur nuit de noces. Cela repose sur la conviction que ce fruit a la capacité d’éveiller la passion grâce à ses propriétés aphrodisiaques distinctes. Plus précisément, cette plante agit sur le système nerveux central, éveillant ainsi tous les sens. En plus de ses vertus anti-fatigue, elle stimule le désir et rend le corps plus réceptif à diverses sensations, qu’il s’agisse des goûts, des odeurs ou même du contact physique. Des retours d’expérience suggèrent également que la schizandra peut améliorer la sensualité chez les femmes en intensifiant le plaisir grâce à la stimulation complète de ces facultés sensorielles.

Adaptogènes pour l’équilibre corporel

La schizandra appartient à la catégorie des plantes adaptogènes, caractérisées par leur capacité à rééquilibrer l’ensemble du corps. Les baies contiennent des composés actifs qui peuvent s’ajuster aux besoins de l’organisme. En conséquence, le corps devient plus résistant au stress, qu’il soit d’ordre physique ou émotionnel, et s’adapte plus efficacement à des situations spécifiques. Les fruits de schizandra aident, par exemple, à atténuer les effets des variations de température sur le corps. Elles favorisent une réponse plus rapide et plus adaptée aux changements soudains de l’environnement, tels que le décalage horaire ou les transitions entre des conditions chaudes et froides. En fin de compte, elles contribuent à améliorer le bien-être mental et physique.

Vertus hépatoprotectrices

En Chine, la schizandra est fréquemment recommandée pour traiter les problèmes hépatiques, en raison de ses bienfaits protecteurs sur les organes vitaux. Des recherches, notamment celles du Dr. Hikano, ont confirmé les propriétés hépatoprotectrices de cette plante. Ces études ont révélé que deux lignanes convertissent les bactéries intestinales en inhibiteurs de la croissance des cellules cancéreuses. De plus, ces composés hormonaux peuvent neutraliser la peroxydation des lipides, qui peut parfois causer des lésions hépatiques. En 2013, des études cliniques ont également montré que la consommation de schizandra réduisait les taux d’enzymes hépatiques, tels que l’AST et l’ALT, souvent associés aux troubles hépatiques.

Résistance immunitaire

Cette plante joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la résistance immunitaire de l’organisme. Dotée de caractéristiques singulières, elle joue un rôle actif dans le renforcement des globules blancs pour les aider à combattre les menaces extérieures telles que les virus et les bactéries. Bien qu’il n’agisse pas directement sur les maladies ou les agents pathogènes, la schizandra aide le corps à s’adapter et à optimiser ses réponses immunitaires. Elle agit en prévention, contribuant ainsi à renforcer le système de défense et à maintenir une meilleure résistance face aux menaces pour la santé.

Contre-indications et effets secondaires de la schizandra

Bien que la schizandra soit généralement considérée comme une plante sécuritaire, il est important de noter quelques précautions. Celle-ci ne convient ni aux enfants ni aux femmes enceintes. Les rares effets secondaires observés résultent souvent d’un surdosage. Un surcroît d’urination peut se produire, car la plante stimule les reins de manière plus intense. De plus, certaines personnes ont signalé une augmentation des pulsions sexuelles, un effet pouvant être maîtrisé. Il est donc recommandé de respecter les doses appropriées et de prendre en compte ces aspects lors de l’utilisation de la schisandra.

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