Précautions et les contre-indications de la ronce maritime
À des doses adéquates, les produits contenant de la ronce ne présentent aucun danger pour la santé. Toutefois, ils sont contre-indiqués aux femmes enceintes et allaitantes.
La plante ne peut pas être utilisée par les enfants de moins de sept ans.
Il est préférable de récolter les mûres qui se trouvent en hauteur afin d’éviter les éventuelles déjections d’animaux.
Aucun effet secondaire n’a encore été rapporté à ce jour.
Pour éviter toute interaction, il est toujours conseillé de recourir à un avis médical avant d’en consommer.
Ronce commune en cuisine
Les jeunes tiges et les épines peuvent être consommées au printemps. À cette période de l’année, elles sont tendres et molles. Vous pouvez les éplucher et manger leur chair fruitée et juteuse qui, en petits morceaux, donne une saveur originale à vos salades de fruits. Vous pouvez également les consommer à la manière d’une asperge.
Les jeunes feuilles sont intégrées à la préparation de fromage blanc aux herbes ou de salades. Une fois séchées, elles sont utilisées pour préparer des infusions à la saveur fruitée. Elles peuvent être fermentées pour obtenir une sorte de thé qui surprend les papilles avec ses notes épicées.
Malgré leur goût transcendant, les fleurs servent à agrémenter les salades.
Les mûres se retrouvent dans les salades de fruits. Elles servent d’ingrédients dans la préparation de gâteaux, de muffins, de gelées ou encore de tartes pour apporter de la couleur et de la saveur. Riches en pectine, elles interviennent dans la fabrication de compotes et de confitures. Elles se conservent au congélateur et sont les principaux ingrédients du vin, du kir et du vinaigre.
Ronce commune dans l’écosystème
La ronce commune profite à d’autres espèces de la flore et de la faune. Il s’agit d’une plante mellifère qui attire de nombreuses variétés d’insectes comme les papillons et les abeilles. Ils raffolent de son nectar doux et subtil.
Ses fleurs sont consommées par les phasmes qui comptent trois espèces en France.
La ronce des bois constitue également une source de nourriture pour les chevreuils et les muscardins. Ces derniers y construisent leurs nids. Comme eux, les renards et les sangliers élisent domicile dans sa touffe dense.
Un grand nombre d’oiseaux se nourrissent des mûres, qui se chargent par la suite de la dissémination des graines.
En bref, dans son habitat naturel, la plante dispose d’un réel intérêt écologique. Dans certaines régions, elle est considérée comme une espèce envahissante. L’Australie en est un bon exemple.
Combattue à tort, la plante favorise la germination des graines des autres espèces en les préservant de la sécheresse et du mauvais temps. Quant à ses aiguillons, ils font fuir les herbivores qui s’attaquent aux plantules.
Selon les forestiers lorrains et normands, la ronce commune est le « berceau du chêne » et la « mère du hêtre ». Comme ces dictons l’indiquent, ils favorisent la croissance de ces arbres.