Culture de la rhodiole
La racine dorée se cultive au jardin ou en pot à des fins médicinales.
Besoins botaniques
La rhodiole, en tant que plante de montagne, se développe mieux sur un sol poreux et rocailleux. Pour favoriser sa croissance, un ajout de gravier au substrat est recommandé pour recréer ses conditions naturelles. Un emplacement mi-ombré, bien à l’abri du vent, est idéal pour l’orpin rose.
Semis, plantation et multiplication
Le semis des graines se fait au printemps ou en automne. Les jeunes pousses ne craignent pas le gel et les températures négatives. Toutefois, certains botanistes sèment les graines pendant la période hivernale, mais les boutures sont plus fragiles. Leur plantation doit s’effectuer au printemps uniquement.
Il est envisageable de faire germer les graines avant de les transférer sur un lit définitif. Si elles sont semées en hiver, les plantules commencent à apparaître entre avril et mai. Les tiges et les feuilles viennent ensuite au bout d’un ou deux mois. Dès lors, les jeunes plants peuvent être repiqués et transférés au jardin ou dans un pot. En pleine terre, les pieds sont espacés de 20 à 30 cm pour garantir leur croissance.
Entretien et récolte
Les jeunes pousses ont besoin d’un arrosage régulier au cours des premiers mois. Elles ne supportent pas un sol trop sec. Lorsque les plantes sont adultes, l’apport en eau n’est nécessaire que durant la période de sécheresse. Au printemps, un apport en engrais permet de revitaliser la plante et d’assurer la prochaine floraison.
La récolte se fait à partir de la troisième saison et peut s’étendre tout au long de l’année. Toutefois, les racines renferment plus de principes actifs en août.
Maladies et ravageurs
Étant une plante robuste et résistante, la rhodiole ne craint aucune maladie ni ravageur. Les pucerons peuvent s’attaquer à la plante, mais les dégâts restent minimes, voire inexistants.