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Quinoa

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Caractéristiques du Quinoa

  • Nom : Quinoa
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe : Caryophyllidae
  • Ordre : Caryophyllales
  • Sous-Ordre : Chenopodineae
  • Famille : Amaranthaceae
  • Sous-Famille : Chenopodioideae
  • Genre : Chenopodium
  • Espèce : Chenopodium quinoa

Voir les produits associés au Quinoa.

Le quinoa : son origine, sa description botanique, ses variétés, sa culture, sa composition, ses utilisations en phytothérapie, ses contre-indications

Connu comme l’aliment de base des Incas, le quinoa fait partie de la même famille botanique que les épinards, la betterave et le chou. Il s’agit d’un légume riche en nutriments contenant tous les acides aminés essentiels, en particulier ses graines. De même, il est considéré comme une excellente source végétale de protéines de haute valeur biologique. Ainsi, sa consommation est recommandée pour une alimentation équilibrée.

Origine géographique du quinoa

Sur le plan géographique, le quinoa est originaire des hautes terres des Andes. Sa culture a commencé il y a environ 7 000 ans autour du lac Titicaca d’après des analyses archéologiques. Des fouilles ont également révélé sa présence à Ayacucho, au Pérou, à Chinchorro, au Chili, et au nord de la Bolivie. Ces zones offrent le climat idéal pour la croissance de cette plante, avec des étés chauds et secs. Elles sont propices à la maturation des graines. Quant à l’altitude de ces territoires, elle assure un ensoleillement abondant tout au long de l’année.

Les Incas ont contribué au développement et à la propagation de la culture du quinoa dans tout leur empire. Ce dernier s’étendait du sud du Pérou à l’extrême nord du Chili. Ce légume, considéré à tort comme des céréales, est localement connu sous le nom de « mère du grain ». Devenu l’aliment de base de l’immense population de cette civilisation, il constitue une importante source d’énergie.

À la suite de la conquête espagnole au XIXe siècle, la culture du quinoa a été négligée au profit des poacées européennes telles que le blé et le seigle. Par ailleurs, les Incas ont été dépossédés de leurs terres. Cependant, des campagnes de sensibilisation dans les années 1970 ont mis en avant les avantages nutritionnels et environnementaux de cette plante. En conséquence, sa production s’est accrue et étendue bien au-delà de son berceau andin. Elle s’est exportée dans de nombreux pays, notamment les États-Unis, le Canada et même la Chine.

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Importance culturelle du quinoa

Le quinoa revêt une signification culturelle et spirituelle importante pour les peuples andins, en particulier chez les Incas. Selon certains récits mythologiques, cette plante a été créée par les dieux pour nourrir les humains. Celle-ci symbolisait la vie et l’abondance. De ce fait, cultiver ce légume et en faire des offrandes étaient un aspect essentiel des rituels.

Aujourd’hui encore, le quinoa reste profondément enraciné dans la culture andine. Il est présent lors de nombreuses fêtes et cérémonies traditionnelles. Il symbolise la continuité des us et coutumes ainsi que l’identité culturelle.

Cette plante est également porteuse d’un riche patrimoine génétique unique. Celui-ci est soigneusement préservé et transmis de génération en génération. Les peuples andins en ont effectivement cultivé une grande diversité de variétés pendant des millénaires.

Description botanique du quinoa

Le quinoa présente plusieurs particularités en raison de ses valeurs nutritionnelles et culturelles.

Plante de quinoa

Ce légume appartient à la famille botanique des chénopodiacées (chénopodes) et au genre Chenopodium qui rassemble environ 150 espèces. Parmi elles, le Chenopodium quinoa est la seule variété cultivée pour ses graines comestibles. Sa plante peut atteindre un à deux mètres de haut. Ses tiges sont peu ramifiées et couvertes de poils blancs. Portées par des pétioles, les feuilles alternes présentent un limbe ovale avec une marge ondulée.

En ce qui concerne les fleurs, elles apparaissent en grappes terminales. De couleur verte, elles sont hermaphrodites, à pétales réduits. Les racines principales sont peu profondes, mais étendues. Elles permettent à la plante d’explorer une large surface du sol.

Graine de quinoa

La graine de quinoa présente une grande variabilité de formes, de tailles et de couleurs selon les espèces végétales cultivées. Il en existe des variétés rondes, polygonales et aplaties. Celles-ci se déclinent également en plusieurs couleurs. À titre d’illustration, il est possible d’en trouver des blanches, des noires, des rouges et même des orangées.

La morphologie de la graine de quinoa est caractéristique des caryopses. Elle comprend un péricarpe externe coriace. Celui-ci est constitué de deux téguments, à savoir l’épicarpe cireux et l’endocarpe fibreux. Le légume contient également un sarcocarpe charnu. Il constitue la réserve carbonée de la graine. Le germe est situé au fond de la graine, entre les deux téguments. La tige et les racines y poussent lors de la germination.

Variétés de quinoa

Il existe plusieurs variétés de cette plante, de couleurs variées allant du blanc au noir, en passant par le rouge, le jaune et le vert.

Quinoa blanc

Le quinoa blanc se caractérise par ses grains de forme ronde. Ils ont une texture lisse et brillante une fois cuits. Ils ont un goût léger et doux, moins intense que celui de la variété rouge. Cette saveur discrète en fait un aliment facilement acceptable, notamment pour les enfants.

Sa composition nutritionnelle est similaire à celle des autres variétés avec des teneurs équivalentes en protéines, minéraux et vitamines. Le Pérou est le plus gros producteur de quinoa blanc, suivi de la Bolivie, de l’Équateur et du Chili. De plus en plus de cultivateurs américains sont également intéressés par ce légume.

Quinoa rouge

Cette espèce se distingue par ses grains de forme ronde à ovale et de couleur bordeaux foncé. Le Pérou et la Bolivie en sont les principaux producteurs, suivis de l’Équateur. Une fois cuits, les grains deviennent rosâtres et légèrement translucides. Au niveau du goût, le quinoa rouge a une saveur plus prononcée et légèrement âpre par rapport à la variété blanche. Celle-ci est appréciée par les consommateurs préférant les goûts marqués. Par ailleurs, cette variété est plus riche en composés phénoliques comme les flavonoïdes. Cette caractéristique lui confère une meilleure capacité antioxydante.

Quinoa noir

Le quinoa noir se distingue par ses larges grains de couleur foncée variant du brun au charbonneux selon les cultivars. Ceux-ci sont de forme ronde et affichent des dimensions plus grandes que celles des variétés blanche et rouge. Ils présentent un grand intérêt nutritionnel de par leur teneur élevée en composés phénoliques antioxydants et en fibres aux effets prébiotiques bénéfiques.

Au niveau du goût, le quinoa noir a une saveur prononcée et légèrement amère qui peut ne pas convenir à certains palais. Toutefois, celle-ci lui permet d’être accommodé simplement, assaisonné d’épices.

Ce légume se révèle être la variété la plus riche en nutriments, avec des taux supérieurs en fibres, en protéines et en minéraux. La Bolivie en est le premier producteur, suivi du Pérou et de l’Équateur.

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Quinoa royal

Le quinoa royal se distingue par ses grains de taille moyenne à large, de forme ronde et de couleur crème à dorée. Lors de la cuisson, ceux-ci deviennent translucides. Au niveau du goût, ils ont une saveur sucrée, comparable à celle du riz sauvage. Ils peuvent remplacer facilement cette graminée au petit déjeuner ou en accompagnement. Sa composition nutritionnelle est similaire à celle des autres variétés, avec des taux équivalents de protéines, de fibres, de glucides et de minéraux. Le Pérou est le principal producteur de cette espèce, suivi de la Bolivie et de l’Équateur.

Quinoa à grains dorés

Le quinoa à grains dorés se caractérise par ses petits grains de forme ronde de couleur jaune poussin à jaune doré. Lorsqu’ils sont cuits, ceux-ci deviennent translucides et présentent une teinte appétissante. Les États-Unis en sont les principaux producteurs, suivis de la Colombie, du Pérou et de l’Équateur.

Cette variété a une saveur douce et légèrement sucrée, faisant écho à sa couleur claire. Son goût discret en fait une espèce assez neutre, facile à cuisiner et à assaisonner. Sa touche de jaune pâle apporte de la lumière et de la gaieté aux plats. Par ailleurs, les grains dorés se marient bien aux épices et herbes aromatiques en version « riz pilaf ». Leur composition nutritionnelle est similaire à celle des autres variétés, avec des taux équivalents de protéines, de fibres, de minéraux et de vitamines.

Culture du quinoa

Les quinoas poussent dans des zones arides, avec une faible exigence en eau. Ils sont donc considérés comme une culture résiliente au changement climatique. Des recherches sont en cours pour développer de nouvelles variétés mieux adaptées aux climats tempérés et aux besoins de l’agriculture moderne.

Préparation du sol

La préparation du sol est une étape essentielle pour assurer de bons rendements. Celui-ci est d’abord labouré en profondeur à l’aide d’un cultivateur ou d’une charrue afin de le décompacter et de créer une bonne aération. Cette phase appelée « lamage » permet d’ameublir la terre et de faciliter le développement ultérieur du système racinaire du quinoa.

Pour amender et enrichir le sol, des engrais organiques comme du fumier ou du compost sont ajoutés avant le semis. Les éléments fertilisants qu’ils contiennent (azote, phosphore et potassium) permettent de nourrir les plants pendant leur croissance. Le quinoa est une plante naturellement rustique qui s’adapte facilement à des terres peu fertiles.

Semis

Les semis sont effectués en pépinière en ligne ou en poquet. La première technique suivie du repiquage des jeunes plants au champ lorsqu’ils ont deux ou trois feuilles est la plus couramment utilisée. Elle est privilégiée dans les cultures à grande échelle. Elle permet un meilleur contrôle de la levée et de la croissance initiale. Cette méthode favorise une meilleure mécanisation des étapes suivantes comme le désherbage et l’irrigation.

Le semis directement sur le champ, en poquet, est une technique plus simple et rapide à réaliser. Cependant, celle-ci est souvent moins productive, avec des échecs de levée possibles. Elle est mieux adaptée aux petites parcelles, car elle facilite les opérations culturales manuelles. Dans cette optique, elle présente moins de risques de pertes dues à la dessiccation ou aux gelées.

Fertilisation

Une fertilisation équilibrée en azote, phosphate et potasse est généralement appliquée au semis ou en cours de culture.

D’abord, le gaz inerte favorise la croissance végétative du quinoa et intervient dans la formation des protéines. Il est apporté sous forme d’engrais tels que l’urée ou le nitrate d’ammonium.

Ensuite, le sel d’acide phosphorique contribue au développement racinaire, à la floraison et à la maturation des grains. Ils sont apportés via des superphosphates ou des engrais NPK.

Enfin, la potasse est un minerai essentiel dans :

  • le transport des éléments dans la plante ;
  • la régulation de l’ouverture des stomates ;
  • le remplissage des grains.

En général, les agriculteurs utilisent du chlorure ou du sulfate de potassium comme fertilisant potassique. En complément, une fumure foliaire à base de K2SO4 peut être effectuée au stade floraison et début de remplissage des grains. Elle permet d’apporter rapidement des minerais aux plantes pour optimiser leur fructification.

Irrigation

L’irrigation correctement dosée est essentielle pour assurer le bon développement des quinoas. Avec la méthode par aspersion, l’eau est pulvérisée au-dessus de la culture via des rampes équipées de buses. Cette technique est simple à réaliser, mais elle entraîne souvent une surconsommation de ressources hydriques. De plus, elle présente l’inconvénient de provoquer l’accroissement des mauvaises herbes. Avec l’irrigation goutte à goutte, l’eau est acheminée via un réseau de tuyaux équipés de goutteurs. Elle est distribuée directement au niveau des poquets ou des rangs. Cette méthode plus précise permet d’économiser les ressources hydriques.

Concrètement, l’irrigation du quinoa doit être ajustée en fonction des besoins réels de la plante, en tenant compte :

  • du stade phénologique ;
  • des conditions climatiques ;
  • des caractéristiques du sol.

Au stade végétatif, les exigences en eau sont modérées, un à deux arrosages étant, la plupart du temps, suffisants. Elles augmentent ensuite considérablement durant les phases de la reproduction et pendant le remplissage des grains, pour assurer une bonne fructification.

Travaux de protection des cultures

Plusieurs interventions sont souvent nécessaires pour protéger les cultures de quinoa des ravageurs, des mauvaises herbes et des maladies. Le désherbage est généralement réalisé manuellement à l’aide d’une binette ou d’une houe. Cependant, les agriculteurs utilisent des produits chimiques à base d’herbicides sur les champs de grande surface.

La protection contre les ravageurs consiste principalement en l’application de traitements insecticides lorsque des dégâts apparaissent. Les nuisibles concernés incluent notamment les thrips, les pucerons et certains coléoptères. Toutefois, les infestations ne provoquent que peu d’effets sur le quinoa. Cette plante a une faible valeur agronomique pour les ravageurs.

La lutte contre les maladies passe essentiellement par l’application de fongicides. Celles-ci peuvent comprendre : la tache foliaire (Cercospora quinoae), l’oïdium (Erysiphe cichoracearum) et le mildiou (Peronospora abdita).

Le recours aux produits phytosanitaires doit être limité du fait de son statut de culture ancestrale, destinée souvent à l’alimentation biologique. Des méthodes alternatives de lutte contre les maladies sont également en cours de développement telles que les biofongicides.

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Récolte

La récolte du quinoa est effectuée lorsque les graines sont sèches et dures dans les épis. Elle se fait généralement entre trois à six semaines après la floraison, selon les variétés. Peu importe la technique utilisée, elle doit être réalisée dès que possible après la maturité pour éviter les pertes dues aux intempéries ou aux déprédateurs. En effet, lorsque ces parties de la plante sont tombées au sol, elles sont rapidement attaquées par les oiseaux, les rongeurs et les moisissures.

La récolte manuelle

La récolte manuelle consiste à couper les tiges à la faucille, puis à battre les épis pour séparer les grains. Il s’agit d’une technique artisanale utilisée dans les petites exploitations. En adoptant cette méthode, il convient d’attendre que tous les strobiles soient suffisamment mûrs.

La récolte mécanique

Cette méthode requiert l’usage d’une moissonneuse-batteuse qui coupe, bat et souffle les grains en une seule opération. Elle est privilégiée dans l’agriculture intensive pour gagner du temps et économiser de l’argent. Toutefois, elle présente parfois le risque de récolter des épis encore verts.

Post-récolte

Plusieurs opérations culturales sont nécessaires après la récolte des épis de quinoa pour obtenir des fruits propres, secs et prêts au stockage. Le battage ou l’écossage des strobiles a pour but de séparer les grains des glumelles qui les entourent. Cette étape peut se faire manuellement, à l’aide d’un battoir, ou mécaniquement, en utilisant une batteuse.

Le nettoyage consiste ensuite à débarrasser les pépins de toutes les impuretés (poussières, débris végétaux, cailloux, etc.). Celles-ci risqueraient d’altérer leur qualité. Cette opération est réalisée grâce à un outil spécialement conçu à cet effet : le nettoyeur à grains par voie pneumatique ou mécanique.

Le séchage des grains est essentiel pour atteindre un taux d’humidité suffisamment bas, entre 8 % et 12 %, permettant un bon stockage. Il est généralement effectué par ventilation d’air chaud, mais peut également se faire au soleil.

Les fruits doivent être entreposés dans des conditions spécifiques pour éviter leur détérioration. En général, ils sont mis en réserve dans des silos métalliques ou dans des sacs étanches. Il faut privilégier les endroits secs, aérés et frais, à l’abri des insectes et des rongeurs.

Rendements

Les rendements en quinoa varient considérablement en fonction des cultivars, des conditions climatiques, des pratiques agricoles et du niveau de mécanisation. En moyenne, ils se situent entre une et trois tonnes de grains par hectare avec des techniques traditionnelles.

Les variétés locales andines cultivées de longue date dans des situations rustiques produisent généralement des rendements modestes inférieurs à deux tonnes par hectare. Cependant, celles qui sont modernes, développées pour l’agriculture intensive, peuvent atteindre des rentabilités plus élevées, dépassant parfois les cinq tonnes par hectare. Les pratiques améliorées contribuent également à une augmentation significative. Elles concernent la fertilisation équilibrée, une meilleure maîtrise de l’irrigation et la protection phytosanitaire.

La mécanisation des différentes étapes culturales permet aussi d’accroître la productivité tout en réduisant les coûts dans les grandes exploitations. Les principaux exportateurs de quinoa à haut rendement sont aujourd’hui les États-Unis, le Pérou et la Bolivie. La progression de sa culture dans des zones tempérées plus propices comme l’Europe et le Canada laisse présager une augmentation future de ses rendements.

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Produits transformés à base de quinoa

Ce légume peut être transformé pour faire de la farine, des flocons ou de l’huile.

Étapes de fabrication de la farine de quinoa

La production de cette poudre à base de quinoa commence par une étape de nettoyage et de sélection des grains. Le triage a pour but d’éliminer les impuretés, les céréales endommagées et d’autres déchets. Cette phase garantit la qualité de la farine finale.

Les pépins sont ensuite broyés avec des meules de pierre ou des broyeurs à marteaux. La poudre obtenue est alors blutée et tamisée afin de séparer les particules selon leur taille. Des tamis de mailles différentes permettent d’obtenir des types de produits variés :

  • de la farine complète (fine et grossière) ;
  • de la farine semi-grossière ;
  • de la farine fine.

La poudre brute ainsi transformée est conditionnée dans des emballages appropriés, généralement des sachets en plastique ou des bidons.

Étapes de fabrication des flocons de quinoa

La production de flocons de quinoa commence par la sélection de la farine appropriée. Celle-ci est ensuite tamisée afin d’éliminer les particules trop grossières et d’obtenir une poudre extrêmement fine, de granulométrie homogène.

Elle est projetée dans une tour de refroidissement à contre-courant où circule de l’air à haute vitesse et à basse température. Elle se dépose alors en mince couche sur les parois rafraîchies. La pellicule se durcit progressivement pour former les flocons de quinoa. Ensuite, ceux-ci sont séparés selon leur taille à l’aide de tamis vibrants. Cette étape regroupe les produits à granulométries différentes pour des utilisations variées. Ceux-ci sont conditionnés dans des sachets ou des bidons hermétiques afin d’assurer leur conservation dans le temps.

Étapes de transformation des quinoas en huile

Après le nettoyage et le broyage des graines, le pressurage à froid constitue la prochaine étape de production d’huile. Les quinoas réduits en poudre sont placés dans une presse hydraulique où ils subissent une forte pression. Ce processus d’extraction sépare l’huile du tourteau, comme pour les olives ou les arachides. Il permet de préserver la qualité nutritionnelle du liquide gras, légèrement épais. En effet, la chaleur réduit la teneur en vitamines, en fibres et en protéines de la super graine.

L’huile brute subit ensuite une étape de filtration afin de la clarifier et de la stabiliser. Cette opération élimine efficacement les impuretés et toute autre particule fine présente dans la substance oléagineuse. Le produit final a généralement une couleur jaune dorée avec un arôme léger et un parfum agréable de noisette. Il est conditionné dans des bouteilles ou des bidons en verre. Ce type d’emballage préserve sa qualité et sa fraîcheur.

Composition du quinoa

Le quinoa, plante ancestrale des Andes, est célèbre pour la valeur nutritionnelle de ses graines.

Composition en macronutriments

Les pépins contiennent entre 13 % et 18 % de protéines brutes, soit une teneur 1,5 à 2 fois supérieure à celle du blé et du riz. Ces éléments apportent les acides aminés essentiels avec une dose équilibrée. La méthionine est ainsi présente en quantité suffisante.

Les glucides constituent le principal macronutriment du quinoa, constituant entre 60 % et 65 % de sa composition. L’amidon se présente sous forme de fécule et d’une petite quantité de sucres réducteurs. La graine de la plante se caractérise donc par son index glycémique modéré, compris entre 39 et 53 selon les résultats des études menées au sein de l’Universitat de Barcelona et de l’University of Sydney. De ce fait, la consommation de ce légume entraîne une libération progressive de glucose dans le sang, contrairement aux glucides à index glycémique élevé.

La teneur en lipides totaux des graines de quinoa varie de 4 % à 8 %. Ce chiffre est assez raisonnable comparé à d’autres céréales et oléagineux. Ces nutriments sont majoritairement des acides gras insaturés tels que l’acide linoléique (45 % à 55 %) et l’acide oléique (15 % à 25 %).

Composition en micronutriments

Les graines constituent une excellente source de nombreux minéraux importants à l’organisme humain. Elles contiennent notamment :

  • du fer à des taux élevés, compris entre 4 mg et 11 mg pour 100 g, représentant entre 30 % et 80 % des apports journaliers recommandés ;
  • du magnésium, à raison de 218 mg à 561 mg pour 100 g, soit plus que le riz brun ;
  • du manganèse, du zinc, du cuivre et du phosphore en quantités appréciables, contribuant à prévenir certaines carences.

Le quinoa est également une source significative de plusieurs vitamines hydrosolubles telles que :

  • les folates (vitamine B9), avec environ 330 μg pour 100 g de quinoa cuit, soit plus de 80 % de la valeur quotidienne recommandée ;
  • la vitamine B6, avec environ 0,4 mg pour 100 g de quinoa cuit, soit environ 20 % de la valeur quotidienne recommandée ;
  • les vitamines E (tocophérols), présentes surtout dans le quinoa rouge, où elles jouent un rôle antioxydant.

En raison de ces valeurs nutritionnelles, les graines de cette plante sont souvent intégrées dans les régimes alimentaires.

Autres apports nutritionnels du quinoa

Les pépins de quinoa sont une bonne source de fibres alimentaires (12 % de fibres brutes). Celles-ci contribuent à la régulation du transit intestinal en procurant une sensation de satiété. Elles aident également à équilibrer le taux de glycémie dans le sang. Les nutriments solubles tels que les pectines, la gomme et les mucilages sont présents dans l’enveloppe du grain. Quant aux fibres insolubles telles que la cellulose et l’hémicellulose, elles sont principalement concentrées dans le tégument du grain.

Le quinoa, en particulier la variété rouge, contient également des composés phénoliques antioxydants, dont les flavonoïdes et les tanins. Ceux-ci contribuent aux propriétés fonctionnelles et nutritionnelles du quinoa.

Propriétés fonctionnelles

Les nombreuses qualités nutritionnelles exceptionnelles de ce pépin lui valent sa réputation de « supergraine ». En effet, sa composition lui confère des propriétés fonctionnelles variées et bénéfiques pour la santé. Le quinoa constitue une source appréciable de protéines faciles à assimiler. De plus, il a une influence atténuée sur la glycémie et le métabolisme glucidique comparé aux féculents standards. Il est également riche en fibres solubles et insolubles qui ralentissent l’absorption des glucides. En outre, sa capacité antioxydante lui permet de profiter d’un potentiel protecteur accru contre le stress oxydatif et certaines pathologies associées.

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Différentes utilisations du quinoa en phytothérapie

Le quinoa fait l’objet d’un intérêt croissant tant pour son utilisation culinaire que pour ses débouchés non alimentaires. Il ouvre effectivement la voie à de nouvelles perspectives prometteuses. Il est ainsi utilisé dans de nombreux domaines, optimisant son exploitation tout en réduisant les déchets.

Utilisation des grains

Les grains, comme toutes les céréales, ont de nombreuses applications et leur consommation est extrêmement répandue. Ils se dégustent généralement au petit déjeuner, mais il est possible de s’en servir pour préparer une collation ou pour accompagner les plats principaux.

Les quinoas sont aussi largement employés sous forme de farine. Ils entrent dans la composition de nombreux produits boulangers et pâtissiers, à savoir les pains, les biscuits, les gâteaux, etc.

Leur poudre constitue une excellente alternative à la farine de blé classique. Elle convient ainsi aux personnes allergiques au gluten ou soucieuses de surveiller leur taux de glycémie.

Utilisation des feuilles

La préparation des feuilles de quinoa est simple. Il suffit de les laver, de les essorer, et de les émincer ou de les découper. Ces parties de la plante se consomment crues en salade, assaisonnées d’une vinaigrette. Elles peuvent également être cuites comme des épinards. Dans tous les cas, elles sont particulièrement riches en fibres, en calcium, en magnésium, en vitamine E et en antioxydants. Elles s’incorporent facilement dans de nombreuses recettes. Selon les préférences, il est possible de s’en servir pour préparer des soupes, des omelettes, des quiches ou des lasagnes. Certaines personnes les font aussi revenir à la poêle avec de l’ail, de l’oignon et du bouillon pour en faire un accompagnement crémeux.

Par ailleurs, les feuilles de quinoa sont parfois utilisées en tant qu’épices grâce à leur saveur légèrement amère. Finement hachées, elles peuvent parfumer des soupes, des légumineuses ou des sauces en leur apportant une touche délicate et subtile.

Utilisation en élevage

Les tiges et les feuilles de la plante de quinoa constituent un fourrage apprécié du bétail. Riches en protéines et en minéraux, ils permettent de complémenter les rations des animaux d’élevage. Ceux-ci incluent notamment les ovins, les caprins, les équins et les bovins.

Néanmoins, une bonne préparation est indispensable avant de les nourrir. D’abord, il est conseillé de choisir de préférence un quinoa entier non décortiqué afin de conserver toutes ses vertus nutritionnelles. Procédez à plusieurs lavages à grande eau courante pour éliminer complètement la saponine présente à sa surface. Cette étape de nettoyage évite les problèmes digestifs. Ensuite, il est nécessaire de faire cuire les graines environ 15 minutes. Laissez-les refroidir avant de les mélanger à l’alimentation standard du bétail. Pour une bonne conservation, stockez le fourrage cuit au réfrigérateur pendant cinq jours maximum ou au congélateur pour une durée de six mois.

Utilisation en agriculture

Le quinoa présente un fort intérêt agronomique lorsqu’il est utilisé comme plante fertilisante dans les cultures. Dans la plupart des cas, ses résidus sont utilisés comme paillis. Ils enrichissent considérablement les sols en matières organiques grâce à ses parties racinaires et à ses feuilles en décomposition. Ses tubercules peu profonds ont également pour effet d’améliorer la structure de la terre lorsqu’il est replanté. Quant à ses tiges dressées, elles constituent une protection efficace contre l’érosion causée par le vent et l’eau. De plus, le quinoa libère progressivement de l’azote dans le sol. Ce fertilisant profite aux cultures suivantes, car il est peu lessivable contrairement aux engrais chimiques.

En outre, sa croissance peu exigeante requiert peu de travail mécanique de la terre. Par ailleurs, cette plante présente l’avantage de s’intégrer en rotation avec d’autres espèces pour entretenir la fertilité des champs. Elle contribue également à la lutte contre la propagation de parasites. Ainsi, le quinoa s’impose comme une plante fertilisante naturelle améliorant durablement la qualité agronomique des sols.

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Utilisation industrielle

Ce légume présente également un intérêt industriel, notamment pour la production de molécules actives et d’ingrédients fonctionnels.

Les saponines, composés naturellement présents dans les graines, sont utilisées comme édulcorants. Après leur extraction, elles sont 30 à 150 fois plus sucrées que le saccharose. De ce fait, elles sont exploitées comme édulcorants alternatifs pour leurs vertus diététiques.

Les phénols et les flavonoïdes présents confèrent aussi à ces plantes des propriétés antioxydantes intéressantes. Ils permettent de fabriquer des compléments ou des additifs alimentaires aux vertus antiâges.

Les pigments du quinoa, dont les bétalaïnes et les caroténoïdes, sont également exploités par l’industrie alimentaire et cosmétique. Ils servent d’ingrédients naturels colorants et antivieillissement.

En outre, les protéines de cette plante font l’objet d’une attention toute particulière pour leur haute teneur en acides aminés. Elles sont développées comme ingrédients protéiques fonctionnels dans des produits nutritionnels comme les laits et les fromages végétaux.

Utilisations non alimentaires des quinoas

Les quinoas ont de nombreux débouchés au-delà de leur utilisation alimentaire traditionnelle.

Production de biocarburants

Les résidus de ce légume (tiges, feuilles et panicules) après récolte des grains peuvent être transformés en biocarburants. Les exploitants utilisent une méthode d’extraction de l’huile à partir des graines. Certains optent pour une conversion biologique de la lignocellulose contenue dans leurs tiges en bioéthanol ou méthane. Cette valorisation de la biomasse non utilisée en agriculture permet une meilleure rentabilité économique et écologique de la culture.

Matériau pour la construction

La poussière de tige de quinoa, riche en fibres lignocellulosiques, peut être utilisée comme isolant thermique dans des panneaux de particules. Elle peut également être associée à des résines pour former des matériaux composites résistants et légers, potentiellement utilisables dans l’industrie du bâtiment.

Utilisations en cosmétique

Les huiles à haute teneur en acides gras insaturés peuvent être valorisées en cosmétique. Elles vont principalement être utilisées pour leurs vertus hydratantes et assouplissantes. Les acides gras oméga 3 et oméga 6 ont la capacité de pénétrer dans les couches profondes de l’épiderme. Ils limitent également la perte en eau transépidermique, renforçant ainsi l’hydratation cutanée. Les huiles à fort taux d’acides gras insaturés sont donc très présentes dans les formules de crèmes hydratantes et de baumes.

Utilisations médicinales

Les quinoas sont utilisés depuis des siècles dans la médecine traditionnelle andine. Ils présentent également un intérêt pour la pharmacologie moderne en raison de leurs propriétés biologiques. Leurs huiles trouvent notamment leur place dans la fabrication de médicaments et de compléments alimentaires. Par exemple, leur apport en oméga 3 permet de formuler des suppléments pour traiter l’eczéma et la sécheresse cutanée. Ces nutriments renforcent, entre autres, le film hydrolipidique protecteur de la peau.

Propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes

Les quinoas sont riches en polyphénols, notamment en kaempférol et quercétine, aux vertus antioxydantes et anti-inflammatoires. Ces composés peuvent avoir des effets bénéfiques contre certaines maladies inflammatoires ou dégénératives. Intégrées à des gélules, les huiles insaturées ont aussi un effet protecteur.

Régulateur de la glycémie

En raison de son index glycémique modéré, cette plante peut aider à réguler la glycémie et à limiter les pics d’insuline chez les diabétiques. Leur teneur en fibres, en magnésium et en acides aminés branchés permet de renforcer ces effets.

Prévention des maladies cardiovasculaires

Les quinoas sont une importante source d’oméga 3, de fibres et de magnésium. Ils peuvent jouer un rôle protecteur contre les maladies cardio-vasculaires en améliorant le profil lipidique et en diminuant la pression artérielle.

Cependant, la plupart de ces bénéfices potentiels restent à confirmer par des études cliniques de grande ampleur. Des recherches se poursuivent actuellement pour valider l’intérêt médical de cette plante.

Recherches scientifiques sur les quinoas

Les quinoas présentent un certain intérêt pour la recherche scientifique, en agronomie, biologie et métabolisme.

Matériel génétique pour la recherche agronomique

Les graines du légume disposent d’un patrimoine génétique riche et diversifié avec de nombreuses espèces cultivées ou sauvages. Cette biodiversité en fait un matériau de choix pour l’étude de l’adaptation à des conditions environnementales variées (salinité, sécheresse, altitude, etc.). Elle pourrait également favoriser le développement de nouvelles variétés agricoles améliorées.

Molécule modèle pour l’étude du métabolisme des glucides

Les enzymes impliquées dans le métabolisme des glucides chez les quinoas présentent des spécificités uniques par rapport aux autres plantes cultivées. Leur étude peu conventionnelle aide à mieux comprendre le fonctionnement du métabolisme glucidique chez les plantes.

Autres axes de recherche

Les mécanismes d’adaptation aux stress environnementaux et aux maladies de ce légume font également l’objet de nombreuses recherches scientifiques. Des études sont menées pour en tirer des applications agronomiques, nutritionnelles ou cosmétiques.

Contre-indications du quinoa

Malgré leurs qualités nutritionnelles, les quinoas ne conviennent pas à tout le monde. En effet, ils présentent certaines limites. Ainsi, la consommation est déconseillée chez certaines catégories de la population.

Allergies aux quinoas

Les composants des quinoas peuvent provoquer des allergies. Leurs principales protéines allergisantes sont la chenopodine et la quinualbunine. Néanmoins, la réaction excessive de l’organisme à ces agents extérieurs est relativement rare. Elle se développe généralement après une sensibilisation progressive aux nutriments concernés.

Symptômes

Les symptômes d’allergie aux quinoas comprennent :

  • des urticaires et des démangeaisons cutanées ;
  • des œdèmes (bouffissure) du visage et des extrémités ;
  • des troubles gastro-intestinaux comme les nausées, les vomissements, la diarrhée ou les douleurs abdominales ;
  • des difficultés respiratoires dans les cas les plus sévères (crises d’asthme ou rhinite allergique).

Le diagnostic repose sur des tests cutanés et/ou sanguins spécifiques aux protéines de la plante. Le traitement se réalise souvent par l’éviction de cet aliment du régime alimentaire. En cas de réaction sévère, il reste fortement recommandé de consulter rapidement un allergologue.

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Intolérance au gluten

Les quinoas contiennent une protéine apparentée au gluten qui peut poser problème aux personnes intolérantes au gluten.

Présence d’une protéine apparentée au gluten : la quinouine

La quinouine est une protéine de réserve présente dans les graines du légume, structurellement similaire au gluten. Bien que différente, elle peut déclencher des réactions immunitaires croisées chez certains individus souffrant de cette intolérance.

Risque de réaction croisée chez les personnes intolérantes au gluten

Les personnes atteintes de maladies cœliaques ou sensibles au gluten doivent faire attention quant à la consommation de quinoa. Même si la réaction croisée avec la quinouine reste limitée, celle-ci peut provoquer des désagréments intestinaux comme des ballonnements ou des douleurs abdominales. Elle peut également être à l’origine d’une altération de la muqueuse intestinale. Le risque semble plus élevé chez les patients atteints de dermatite herpétiforme, une forme sévère de sensibilité au gluten.

Teneur en saponines

Les quinoas contiennent naturellement des saponines, des composés toxiques de la famille des glucosides. À forte dose, elles peuvent causer des effets indésirables, tels que :

  • des irritations de la muqueuse buccale : amertume, picotements et sécheresse ;
  • des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales dues à l’irritation de la muqueuse gastrique ;
  • de la diarrhée : les saponines perturbent l’intégrité de la paroi intestinale.

Le lavage et le trempage des graines permettent habituellement de réduire significativement leur teneur en saponines et ainsi d’éviter ces désagréments.

Hypersensibilité au salicylate

Les quinoas contiennent naturellement des salicylates, pouvant causer des problèmes chez les personnes hypersensibles. L’HSA est une réaction immunologique anormale aux salicylates. Elle peut concerner jusqu’à 2 % de la population. Ces composés phénoliques sont connus pour provoquer des réactions allergiques chez certains individus. Ils risquent notamment de déclencher des crises d’asthme ou d’urticaire. De ce fait, il est conseillé aux personnes hypersensibles aux salicylates d’éviter ou de limiter la consommation de quinoa.

Interactions médicamenteuses

Les quinoas sont riches en vitamine E et en magnésium qui peuvent interagir avec certains traitements. En effet, ces deux nutriments sont susceptibles d’influencer l’efficacité ou la toxicité de certains médicaments.

  • La vitamine E peut diminuer l’effet des anticoagulants oraux en fluidifiant le sang, rendant le traitement moins performant.
  • Le magnésium peut interagir avec les diurétiques et les antihypertenseurs en augmentant leur effet, majorant ainsi le risque d’hypotension.
  • La vitamine E et le magnésium, en tant qu’antioxydants et immunostimulants, peuvent également réduire l’activité des immunosuppresseurs chez les patients transplantés.

Les interactions décrites restent théoriques et doivent être confirmées par des études cliniques. En pratique, tant que les apports en ces nutriments via l’alimentation restent modérés, le risque d’interaction est limité. Cependant, en cas de traitement médical ou de doute, il convient de demander l’avis de son médecin avant de modifier significativement son apport en quinoas. Une surveillance accrue des effets indésirables qui peuvent survenir peut également être nécessaire.

Précautions d’emploi du quinoa

Certains points de vigilance doivent être respectés lors de la consommation de cette plante afin de limiter les effets indésirables potentiels.

Consommation excessive de quinoas à éviter

Les quinoas sont nutritifs et sains, mais leur ingestion en grande quantité peut augmenter le risque de subir des désagréments. La raison de cette recommandation réside dans leur teneur élevée en saponines et en salicylates.

Importance de bien les laver et de les faire tremper afin de réduire leur teneur en saponines

La préparation adaptée des quinoas avant consommation est essentielle pour diminuer leur quantité de glucosides. En effet, il est nécessaire de les laver abondamment à l’eau plusieurs fois, puis de les faire tremper pendant plusieurs heures (durant la nuit, par exemple). Cette opération permet d’éliminer une grande partie des saponines solubles dans l’eau.

Surveillance de l’apparition de symptômes en cas de nouvelle introduction dans l’alimentation

Les quinoas doivent être introduits progressivement dans l’alimentation, surtout en cas de sensibilité particulière. Il est essentiel de surveiller l’apparition éventuelle de symptômes digestifs, allergiques ou respiratoires durant les premières semaines et cesser toute consommation en cas de réaction manifeste.

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