Espèces connues du quillaya
Le genre Quillaja comprend deux espèces connues. La Quillaja brasiliensis est originaire du Brésil. La Quillaja saponaria, ou bois de Panama, se développe naturellement au Chili. Cette dernière est considérée comme son espèce-type, étant la plus exploitée. Son écorce est utilisée pour la fabrication de savons.
Description du quillaya
Le quillaya est un arbre d’environ 25 m, avec un feuillage persistant.
L’espèce Quillaja saponaria ne dépasse pas les 18 m. Au printemps, elle s’orne de fleurs blanches étoilées, appréciées des abeilles. Ses fruits ressemblent à des capsules ovales. Le bois de Panama est résistant au froid et à la sécheresse, ce qui le rend adapté à divers environnements.
Propriétés et vertus thérapeutiques du quillaya
L’extrait de quillaia, en particulier, montre plusieurs effets bénéfiques pour la santé. Il est disponible sous forme de complément alimentaire et de médicaments. Cependant, les études cliniques effectuées sur l’Homme sont insuffisantes pou confirmer certaines de ses propriétés.
Les composants principaux du quillaya
L’écorce du bois de Panama contient des tanins, des sucres, de l’oxalate de calcium et des polyphénols. Ces principes actifs sont reconnus pour leur action protectrice contre les maladies vasculaires et le cancer.
Le quillaya comme adjuvant vaccinal
Les saponines extraites de Quillaja saponaria entrent dans la composition de plusieurs vaccins vétérinaires autorisés, notamment contre la fièvre aphteuse. Autrefois, une préparation non raffinée a été utilisée, mais récemment, des produits purifiés comme Quil A et Matrix-M ont été développés. Ils améliorent l’efficacité et réduisent les irritations locales.
La société pharmaceutique Novavax utilise également un extrait de quillaia dans ses vaccins expérimentaux pour l’humain.
Le quillaya et son action anti-inflammatoire
L’activité anti-inflammatoire de l’arbre résulte de ses saponines triterpéniques. Des tests sur des modèles animaux ont montré une réduction des œdèmes et des inflammations. Les symptômes en général, dont les douleurs, les rougeurs et les gonflements ont été améliorés. Toutefois, ces effets n’ont pas encore été confirmés sur l’Homme.