Composition du Prunus spinosa
Les fleurs et le fruit du prunellier renferment respectivement des composants biochimiques aux propriétés différentes.
Ses fleurs
Ses fleurs contiennent :
- des coumarines ;
- des hétérosides cyanogénétiques ;
- des flavonoïdes : hyperoside, rutoside, quercitroside, kaempférol, quercétine.
À l’instar des fleurs, les feuilles renferment un peu d’acide cyanhydrique et ne doivent pas être consommées en trop grande quantité.
Son fruit
Son fruit contient :
- des tanins ;
- des proanthocyanidines ;
- des anthocyanosides ;
- des flavonoïdes.
Le fruit renferme également d’autres polyphénols, des vitamines (A, B et C), des sels minéraux, des oligo-éléments, des sucres et des acides organiques.
Propriétés et les utilisations médicinales du prunellier
Le prunellier est reconnu comme une plante médicinale principalement utilisée pour son effet dépuratif. Toutefois, chaque partie présente respectivement des propriétés adaptées à des utilisations précises.
Les fleurs possèdent des vertus diurétiques et laxatives, sudorifiques et expectorantes, calmantes et dépuratives. En raison de ces propriétés, elles sont indiquées dans le traitement des troubles bronchiques et digestifs.
Les feuilles et l’écorce ont des actions astringentes qui aident à traiter le diabète, l’asthme et l’hydropisie qui est un épanchement anormal de sérosité. La feuille est aussi pectorale, tandis que l’écorce est fébrifuge.
Les fruits sont astringents et efficaces en cas de diarrhée et de troubles de la cavité buccale. Ils agissent comme tonique de la vessie et de l’estomac. Comme les fleurs, ils ont des effets antioxydants qui permettent de lutter contre les radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire.
Le prunellier est aussi préconisé en tant que tonicardiaque dans la prophylaxie antigrippale, les états d’épuisement, le surmenage, la convalescence, l’hypotension et les anémies. En homéopathie, il est recommandé dans les céphalées, les névralgies faciales, le zona ophtalmique et le glaucome.