Composition de la primevère officinale
La primevère officinale renferme différents principes actifs :
- Sels minéraux (potassium et magnésium) ;
- Flavonoïdes et vitamines C ;
- Tanins ;
- Glucosides phénoliques ;
- Saponines ;
- Primevérine.
Les saponosides contenus dans le système racinaire de cette plante sont utilisés en pharmacie.
Propriétés de la primevère officinale en phytothérapie
Utilisées comme composants dans les mélanges pectoraux, les fleurs de la primevère printanière sont à la fois calmantes, adoucissantes et anti-inflammatoires. Elles apaisent les allergies et l’asthme, et luttent contre les maux de tête. Celles-ci sont conseillées pour traiter la pneumonie, la coqueluche et la grippe. Elles possèdent un effet sédatif, recommandées en cas d’insomnie, de nervosité ou de stress chez les personnes de tous âges. Sa vertu fébrifuge fait de la primevère officinale un remède qui fait baisser la fièvre. Ses feuilles possèdent des propriétés antiecchymotiques.
Ses racines sont reconnues pour leur pouvoir pectoral, analgésique, expectorant et antispasmodique. En raison de la présence des saponines triterpéniques dans la racine, la plante favorise la fluidification et l’évacuation des mucosités bronchiques. Elle est efficace en cas de bronchite et de toux grasses. Grâce à leur pouvoir diurétique, les racines stimulent également l’élimination de l’eau par les reins. Elles produisent un effet positif sur la goutte, les rhumatismes et diverses névralgies.
Cette plante doit son nom d’herbe à la paralysie à sa capacité à apaiser les spasmes et les rhumatismes. Elle dispose aussi de propriétés digestives et dépuratives.
Pour un usage externe, le Primalus veris constitue un bain de bouche en cas de douleurs dentaires ou pour apaiser la gingivite et l’aphte. Ses fleurs et ses feuilles infusées servent de cataplasmes en cas d’entorses, de contusions ou tous types de dermatoses. En raison de leur effet cicatrisant et apaisant, elles remédient aux coups de soleil, aux ecchymoses, aux acnés et à la réparation de la peau. Les fleurs du coucou macérées avec de l’huile soulagent les œdèmes et les enflures.