Un article de la revue brésilienne sur les plantes médicinales, intitulée Revista Da Flora Medicinal, présente une illustration botanique et une description de l’arbre. Il souligne que son « écorce précieuse » est accessible à tous les herboristes.
En 1876, la plante a été présentée à l’Exposition universelle de Philadelphie.
En 1895, le Journal Américain de Pharmacie la préconise en tant que tonique et antipyrétique.
En 1965, le Livro verde das plantas medicinais e industrais do Brasil reprend cette description des propriétés du pao pereira contre les fièvres intermittentes.
Le pao pereira en Europe
L’Europe a également manifesté un intérêt précoce pour l’arbre. En 1884, le Medical Times de Londres a publié un commentaire rédigé par Dr. Richard G. Daunt : « L’efficacité de la péreirine est extraordinaire, et j’ai souvent observé ses succès, après l’échec de la quinine ».
La même année, en France, le Dr. Tibiriça de l’Union médicale écrit dans La revue des journaux : « La péreirine, extraite de l’écorce du pao pereira, est plus efficace que la quinine, dont elle double l’action thérapeutique, en même temps qu’elle empêche les effets nocifs, quand elle est poussée à une dose élevée ».
En Belgique, en 1887, le Journal de Médecine, de Chirurgie et de Pharmacologie qualifie le pao pereira de « nouveau remède ». Dans une note, il précise que : « l’alcaloïde péreirine serait supérieur à la quinine contre les fièvres paludéennes. La dose de 2 g de chlorhydrate est à prendre 4 heures avant les poussées de fièvre ».
En 1933, à Milan, en Italie, dans le Medicamenta, Guida Teorico-pratica per Sanitari, la plante est répertoriée comme un fortifiant et un remède contre la fièvre.
En 1959, les scientifiques européens commencent à s’intéresser à l’analyse de ce précieux produit, à l’aide des techniques de la chimie moderne.
Depuis les années 1980, des chercheurs se sont penchés sur son potentiel, en tant que traitement contre le cancer. Le biologiste, Mirko Beljanski, a joué un rôle majeur dans l’étude de ses propriétés anticancéreuses.