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Ortie dioïque

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Caractéristiques de l’Ortie dioïque

  • Nom :Ortie dioïque
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne :Tracheobionta
  • Division :Magnoliophyta
  • Classe :Magnoliopsida
  • Sous-Classe :Hamamelidae
  • Ordre :Urticales
  • Sous-Ordre :
  • Famille :Urticaceae
  • Sous-Famille :
  • Genre :Urtica
  • Espèce :Urtica dioica

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L’ortie dioïque : son histoire, sa description, ses variétés, ses habitats, sa culture, sa composition, ses utilisations, ses méthodes de préparation et les précautions d’usage

L’ortie dioïque, également connue sous le nom de Urtica dioica, est une plante vivace réputée pour ses effets urticants. Elle est également désignée par « grande ortie », « ortie commune » ou « ortie piquante ». Certains la qualifient de « mauvaise herbe ». Toutefois, l’espèce se prête à divers usages médicinaux, agronomiques et culinaires. Elle se cultive au champ et au jardin, mais requiert certaines précautions d’utilisation.

Histoire de l’ortie dioïque

L’ortie dioïque aurait été au service de l’Homme depuis la Préhistoire. Son usage était déjà courant dans l’Antiquité. Les Égyptiens s’en servaient pour le traitement des douleurs lombaires et de l’arthrite. À Rome, la consommation de la plante en tant qu’aliment était courante. Avant l’introduction du coton, cette dernière a tenu une place prépondérante dans la confection d’habits en Europe.

Au Ier siècle, le médecin et botaniste grec, Dioscoride, prescrivait l’utilisation de ses feuilles écrasées contre les plaies et les morsures. En outre, il considérait que les graines avaient des effets aphrodisiaques et expectorants.

Au Moyen Âge, l’ortie dioïque était trempée dans l’urine des malades. Selon les croyances de l’époque, le souffrant allait guérir si la plante demeurait verte, jour et nuit. Les praticiens médiévaux avaient aussi recommandé la grande ortie pour traiter l’angine, les maux de tête, les douleurs articulaires, ainsi que d’autres pathologies. La moniale bénédictine allemande, Sainte Hildegarde (1098-1179), préconisait la prise des graines afin d’alléger les douleurs d’estomac.

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Nombreux scientifiques de renom ont successivement reconnu les vertus médicinales d’Urtica dioica, dont Otto Brunfels (1488-1534), Nicholas Culpeper (1616-1654) et Elizabeth Blackwell (1821-1910). Les membres paralysés et atteints de rhumatismes étaient volontairement flagellés avec une botte d’ortie, afin de les rétablir.

Au XIXe siècle, la plante a été inscrite dans le Codex pharmaceutique français.

Au XXe siècle, le phytothérapeute, Henri Leclerc (1870-1955), constate les effets de son suc frais contre les hémorragies.

La majorité des bienfaits médicinaux, traditionnellement attribués à l’Urtica dioica, a été approuvée. De nouvelles propriétés de la plante ont aussi été révélées.

Description de l’ortie dioïque

L’Urtica dioica est une herbacée vivace, d’une hauteur allant de 20 cm à 3 m. Le terme Urtica vient du mot latin urere, signifiant « je brûle ». Il fait allusion aux irritations causées par les poils de la plante. Le terme dioica se rapporte au caractère dioïque de la grande ortie. En effet, cette dernière développe séparément des pieds mâles et des pieds femelles.

Tige et feuilles

Les tiges sont dressées et à section carrée. Elles sont dépourvues de ramifications, mais leur sectionnement donne naissance à des rejets latéraux.

Les feuilles, de couleur vert foncé, de forme ovale à lancéolée, sont opposées et bordées de dents ovales-triangulaires. Leur longueur équivaut généralement à près du double de leur largeur. Les cellules épidermiques recèlent des corpuscules calcifiés dénommés cystolithes, de forme plus ou moins allongée.

Fleurs et fruits

La floraison d’Urtica dioica est estivale. Les fines fleurs unisexuées se regroupent en grappes à l’aisselle des feuilles. Les grappes mâles sont dressées et les femelles sont pendantes. Elles se retrouvent très rarement sur un même individu (monoécie).

Les fleurs femelles verdâtres se composent de 4 tépales. Elles renferment un ovaire uniloculaire, surplombé d’un style et d’un stigmate en pinceau. Les fleurs mâles, jaunâtres, comprennent 4 tépales et 4 étamines. Ces dernières s’incurvent dans le bouton floral et s’élèvent pour disséminer une nuée de pollen. La pollinisation s’effectue principalement par le vent et quelquefois par les insectes.

Les fruits de l’ortie dioïque sont des akènes ovoïdes, dont la couleur vire du vert au brun. Ils renferment des graines brunâtres à noirâtres.

Système racinaire

Urtica dioica est dotée de longs rhizomes de quelques millimètres d’épaisseur, munis de racines fines. Grâce à son système racinaire développé, elle forme rapidement des colonies. Une forte abondance de plantes mâles ou femelles peut s’observer dans une zone donnée. En moyenne, un pied est en mesure d’engendrer, par reproduction végétative, une vingtaine de ramets (clones).

Poils

Deux types de poils couvrent la tige, les feuilles et les fleurs de l’ortie dioïque. Les mieux connus, appelés « trichomes », sont longs et urticants. À ceux-ci s’ajoutent des poils souples et plus courts. La densité des trichomes est plus faible à la base des tiges, au niveau des entre-nœuds et sur la face supérieure des feuilles. Leur pointe en silice s’enfonce comme une aiguille dans la peau. Au moindre heurt, elle se brise et laisse échapper un liquide urticant qui s’infiltre dans l’épiderme. Constituant des éléments de défense, les poils piquants sont plus denses chez les individus piétinés ou broutés par les herbivores. Ils sont moins abondants chez les plantes des sous-bois, étant peu soumises aux agressions.

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Variétés de l’ortie dioïque

L’Urtica dioica se décline en deux variétés morphologiquement distinctes : Urtica dioica subsp. dioica (grande ortie) et Urtica dioica subsp. galeopsifolia (ortie à feuilles de galéopsis).

L’Urtica dioica subsp. dioica est connue sous d’autres noms scientifiques, certains désignant des variétés de l’ortie dioïque, dont :

  • Urtica dioica var. androgyna ;
  • Urtica dioica var. capensis ;
  • Urtica dioica var. carpatica ;
  • Urtica dioica var. hispida.

L’Urtica dioica subsp. galeopsifolia est le synonyme d’Urtica dioica var. galeopsifolia et d’Urtica galeopsifolia. Cette sous-espèce a des feuilles longues et étroites, rappelant celles des Galeopsis. À la différence d’Urtica dioica subsp. dioica, elle n’a pas de poils piquants ou n’en a que très peu. Elle est recouverte de poils fins denses et non urticants. Cependant, le croisement des deux sous-espèces donne des plantes intermédiaires, portant les deux types de poils.

Habitat et écologie de l’ortie dioïque

L’ortie dioïque est une espèce subcosmopolite d’origine eurasiatique, se répandant surtout dans les régions tempérées du globe. Elle est plus abondante en Europe septentrionale qu’en Europe méridionale ou en Afrique du Nord. La plante est aussi commune en Amérique du Nord et en France, y compris en Corse.

La plante se développe jusqu’à près de 2 500 m d’altitude. Étant hydrophile, elle pousse sur les alluvions des cours d’eau et dans les ripisylves. Elle prospère également dans les prairies, les fossés, les friches, les décombres, ainsi qu’aux abords des maisons.

Par ailleurs, l’Urtica dioica est une espèce bio indicatrice des sols basiques qui ont une teneur élevée en azote, en phosphore et en potassium. Sa profusion indique également une pollution par des oxydes de fer ou un excès de nutriments organiques.

Culture et entretien de l’ortie dioïque

La multiplication de l’ortie dioïque s’effectue par division ou par semis. La culture en pot ou en jardinière s’avère pratique pour éviter un envahissement.

Conditions de culture et préparation du terrain

L’Urtica dioica requiert une teneur en matière organique du sol allant de 4 à 5 %. Le pH adéquat est de 6 à 7. Idéalement, le champ devrait être riche en azote, humide et bien drainé. L’éradication des mauvaises herbes, une année avant la culture, aide à préserver les nutriments du sol. Bien qu’elle tolère l’ombre, la plante se développe mieux en plein soleil.

Multiplication par division

Cette méthode consiste à diviser les rhizomes pour ensuite les planter. La mise en terre se réalise au printemps ou en automne. Pour ce faire, divisez les parties munies de bourgeons en fragments de 15 cm de longueur. Recouvrez les segments d’une couche de terre de 5 cm d’épaisseur. En principe, la maturité des plants survient après une année.

Multiplication par semis

La production de transplants est plus appropriée que le semis direct sur terre, car elle a plus de chances de réussir. Elle s’accomplit sous serre ou en pépinière. Bien qu’elles restent viables durant 3 ans, les semences de l’ortie dioïque sont à planter le plus tôt possible. La germination nécessite une température allant de 16 à 23 °C et elle survient au bout de 15 à 20 jours.

Semis en serre

Les graines d’Urtica dioica se sèment en multicellules ou en plateaux. Employez un terreau contenant :

  • 10 % de sable ;
  • 30 % de vermiculite ;
  • 60 % de compost de crevettes et de tourbe.

Il est conseillé de déposer 3 ou 4 semences par cellule, sans les recouvrir. En outre, maintenez l’humidité des plateaux constante. Les plants sont transplantables dès qu’ils atteignent environ 10 cm de hauteur. La culture en pleine terre s’opère quand les risques de gelées ne sont plus à craindre.

Semis en pépinière

Le printemps et la fin de l’été sont propices pour le semis en pépinière. Afin de conserver l’humidité des lits de semis, favorisez l’arrosage en pluie fine. La transplantation sur terrain a lieu après 8 à 12 semaines. Vers la deuxième année, les plantes seront matures.

Entretien

L’Urtica dioica ne sollicite pas d’entretien spécifique, dès lors qu’elle commence à bien s’établir. Toutefois, il est indispensable d’arroser les nouvelles plantules durant les deux mois suivant leur plantation.La survenue de maladies est rare, mais certains insectes attaquent l’ortie dioïque. Les larves de papillons, dont celles du Vulcain (Vanessa atalanta), dévorent ses feuilles. Il est envisageable de les enlever manuellement ou de tailler les tiges envahies. Par ailleurs, la pulvérisation de Bacillus thurigiensis élimine la plupart des chenilles.

Composition chimique de l’ortie dioïque

Les teneurs en principes actifs des feuilles et des racines varient suivant différents paramètres. Ceux-ci incluent la période et le lieu de récolte, ainsi que l’état de la plante et son stade de développement. Cependant, les proportions sont toujours plus importantes dans les feuilles que dans les tiges.

Feuilles

Les feuilles d’Urtica dioica ont une valeur nutritionnelle élevée (57 à 99,7 Kcal/100 g de feuilles fraîches). Elles sont riches en protéines (30 % de leur masse sèche) et en minéraux (jusqu’à 20 % de leur masse sèche). Parmi leurs composants figurent le fer, le zinc, le magnésium, le calcium, le phosphore, le potassium et le silicium. Des oligoéléments, des vitamines, des lipides, des glucides et des acides aminés libres en font également partie.

L’ortie dioïque renferme des flavonoïdes, les principaux étant la quercétine, le kaempférol et la rutine. Ces métabolites ont des fonctions antioxydantes, anti-inflammatoires, hypoglycémiantes, antibactériennes et antivirales. Les recherches ont démontré l’effet anti-ulcérogène de la quercétine, ainsi que son activité antitumorale face au cancer de la prostate. Outre ses actions anticancéreuses, la rutine diminuerait également les impacts du mauvais cholestérol oxydé.

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Par ailleurs, les feuilles sont riches en chlorophylle (environ 4,8 mg/g de feuilles sèches). Ce composé contribue à la purification et à la détoxication de l’organisme, ainsi qu’à la régénération cellulaire et à la cicatrisation. Il est bénéfique au système digestif et lutte contre les ballonnements, tout en remédiant à une mauvaise haleine.

Racines

Les racines contiennent plusieurs composés phénoliques, des polysaccharides, des lignanes et des lectines, dont la lectine UDA (Urtica Dioica Agglutinin). L’effet antiprolifératif de cette dernière, sur des cellules prostatiques cancéreuses, a été mis en évidence. L’UDA a une capacité immunomodulatrice. Elle semble capable de réduire les maladies auto-immunes. 

Substance urticante

La substance urticante de la grande ortie est confinée à la base des poils. Elle se compose d’acides formiques, d’histamine, d’acétylcholine, de sérotonine et de leucotriènes. Ses effets se manifestent à travers un prurit, un érythème et une sensation de brûlure d’une durée de 15 minutes à 2 heures.

Propriétés, vertus et utilisations de l’ortie dioïque en phytothérapie

L’ortie dioïque présente diverses applications médicinales, agronomiques et culinaires.

En phytothérapie

Urtica dioica s’emploie par voie interne ou externe. Ses formes d’usage sont variées : plante fraîche ou séchée, poudre, gélules, teinture, extraits (secs ou liquides), infusion, décoction ou jus frais.

Usages internes

Les feuilles sont recommandées pour calmer la goutte, l’arthrite et les rhumatismes. Leurs propriétés diurétiques, détoxifiantes et anti-inflammatoires se révèlent intéressantes pour le traitement des infections urinaires et la prévention des calculs rénaux. Les racines sont indiquées pour alléger les troubles de la prostate (hyperplasie bénigne ou adénome), en améliorant l’évacuation des urines. Toutefois, la prise de la plante, en tant que diurétique, nécessite la consommation journalière de 2 L d’eau au minimum.

Les propriétés reminéralisantes de l’ortie dioïque atténuent l’ostéoporose et renforcent les cheveux, ainsi que les ongles. Par ses vertus nutritionnelles, l’Urtica dioica constitue un complément alimentaire, sous forme de jus frais ou de plantes séchées. Elle contribue à la lutte contre la dénutrition, la malnutrition, l’anémie et l’asthénie. Son emploi améliore l’attention intellectuelle et apaise l’anxiété, ainsi que la dépression.

Les propriétés hémostatiques de la grande ortie sont utiles en cas de règles abondantes, de saignements nasaux ou cutanés. Son jus frais réduit le flux des pertes. Les propriétés antiallergiques de sa tisane soulagent les rhinites, les allergies saisonnières et l’asthme. La plante est aussi antidiabétique, analgésique, hypotensive et protectrice contre les maladies cardiovasculaires.

L’ortie dioïque est prescrite en cas de crampes, de maladies pulmonaires, de diarrhées, de choléra, de jaunisse et d’atteintes du foie ou de la rate. Étant dépurative, elle agit contre les dermatoses, y compris les dartres, le psoriasis, l’eczéma et l’acné des peaux grasses.

Usages externes

Également administrée par voie externe, l’Urtica dioica :

  • s’applique sous forme de cataplasme de feuilles fraîches, afin de lutter contre les acnés, ainsi que les douleurs arthritiques et rhumatismales ;
  • s’utilise en bain de bouche en cas d’aphtes, de gingivites et d’angines de la gorge ;
  • entre dans la composition de produits destinés aux soins des cheveux et des ongles, notamment de shampoings antipelliculaires ;
  • agit contre les hémorroïdes.

Elle peut être associée avec la patience (Rumex crispus) et le souci (Calendula officinalis) en cas d’eczéma, de psoriasis ou d’urticaires chroniques.

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En agronomie

L’Urtica dioica est essentielle au maintien de la biodiversité. Elle abrite et nourrit des papillons diurnes et nocturnes, des coléoptères, ainsi que d’autres insectes et pollinisateurs.

Le purin d’ortie dioïque s’emploie sur d’autres plantes pour ses propriétés fongicides. Il repousse également les acariens et les insectes indésirables comme les pucerons. Le produit sert d’engrais, en raison de sa richesse en azote, en potassium et en fer. Par ailleurs, son incorporation au compost stimule la décomposition de ce dernier.

Urtica dioica aurait la capacité d’augmenter le contenu en huiles essentielles et en principes actifs de certaines plantes cultivées à ses côtés. Parmi celles-ci figurent la menthe, l’angélique, la sauge et la valériane.La plante séchée procure un fourrage apprécié en élevage. De plus, elle fournit des fibres, comme le lin et le chanvre. En outre, la chlorophylle du feuillage est employée comme colorant vert pour les haricots et les petits pois en conserve.

En cuisine

Les feuilles d’ortie dioïque sont valorisées en cuisine. La cuisson, le séchage et la transformation éliminent leur propriété urticante.

Il est recommandé de sélectionner uniquement les jeunes pousses, qui sont plus délicates et savoureuses que les feuilles adultes. Après la floraison, ces dernières renferment une quantité notable de cystolithes qui irritent les voies urinaires.

Les jeunes feuilles se mangent crues, en salade. Il suffit de les ciseler pour parfumer les omelettes. Elles se consomment également cuites, comme des épinards. L’ortie piquante accompagne agréablement le riz, les pommes de terre, les potages, les soupes, les pâtes et les pizzas. Elle se marie parfaitement avec les sauces et divers mets. 

Méthodes de préparation de l’ortie dioïque

L’infusion, la décoction et le purin d’ortie dioïque peuvent être préparés chez soi. Il est également possible d’en faire une lotion capillaire.

Infusion

2 cuillères à soupe de feuilles séchées sont requises pour 150 ml d’eau. L’infusion dure 10 minutes. La dose journalière recommandée est de 4 tasses au maximum.

Décoction

Une décoction s’obtient en faisant bouillir 30 à 40 g de racines dans 1 L d’eau, durant 5 minutes. Il est conseillé de laisser infuser pendant 10 minutes. Le dosage indiqué est de 3 tasses par jour au maximum.

Lotion capillaire

60 g de racines séchées et 60 g d’origan sont nécessaires. Ces ingrédients sont à macérer durant 1 mois, dans 1 L d’eau-de-vie. Appliquez quotidiennement en friction sur le cuir chevelu.

Purin

Le purin se prépare en fermentant 1 kg de plantes fraîches avec 10 L d’eau dans un récipient couvert, durant 14 jours. Il est utilisé sous une forme diluée.

Effets secondaires, contre-indications et précautions d’usage de l’ortie dioïque

La consultation d’un médecin, d’un pharmacien ou d’un herboriste est préconisée avant de se servir de l’ortie dioïque. Bien que la plante présente des propriétés anti allergiques, certaines personnes manifestent des signes d’hypersensibilité. Ses effets secondaires, contre-indications et précautions d’emploi sont à considérer.

Hypersensibilité et effets indésirables

L’hypersensibilité se révèle à travers des urticaires, des démangeaisons, des œdèmes ou une rhinite allergique. Des cas de rhino conjonctivite saisonnière, apparaissant durant la période de floraison et de pollinisation de l’Urtica dioica, ont également été notés.

La grande ortie peut engendrer d’autres effets indésirables tels que des ballonnements, des nausées et des diarrhées. Ses racines sont susceptibles de troubler l’érection chez l’homme. Par ailleurs, il est préférable de ne pas ingérer des plantes fraîches le soir, afin de mieux dormir.

Contre-indications

L’ortie dioïque serait un complément alimentaire adéquat pour la femme enceinte et stimulerait la formation du lait maternel. Pourtant, elle est fréquemment proscrite durant la grossesse et l’allaitement. Demander l’avis d’un médecin est capital avant son emploi.

Sa consommation est aussi contre-indiquée aux enfants de moins de 12 ans. Il en est de même pour les personnes souffrant de troubles cardiaques ou rénaux, avec ou sans œdèmes.

Pour les hommes ayant des difficultés à uriner, l’utilisation des racines doit se faire uniquement après consultation d’un médecin et en l’absence de cancer de la prostate.

Interactions avec d’autres substances

Prendre simultanément de l’ortie dioïque et des suppléments de fer est inopportun. Les tanins de la plante risquent de réduire l’absorption de cet élément. Par ailleurs, il vaut mieux prendre l’avis de votre médecin traitant, afin d’éviter les conséquences d’une éventuelle interaction médicamenteuse.

Précautions pendant la récolte et la manipulation

Étant donné que les dards urticants s’orientent généralement vers le haut, il est possible de cueillir Urtica dioica à mains nues. Il suffit de pincer délicatement la tige, tout en faisant remonter les doigts. Cependant, le port de gants épais est toujours préconisé, même pour manipuler les plantules.

Une des pratiques adoptées pour soulager les brûlures consiste à froisser des feuilles fraîches de grand plantain sur la peau. D’autres options font appel aux feuilles de menthe, de persil, de sureau, de lierre terrestre, de mauve, d’oseille ou d’ortie écrasée. L’application de terre sèche, d’une moitié d’oignon ou d’une compresse imprégnée de vinaigre, permet également de calmer les irritations.

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