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Mousse d’Islande

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Caractéristiques du Mousse d’Islande

  • Nom : Mousse d’Islande
  • Règne : Fungi
  • Sous-règne : Dikarya
  • Division :
  • Classe : Lecanoromycetes
  • Sous-Classe : Lecanoromycetidae
  • Ordre : Lecanorales
  • Sous-Ordre :
  • Famille : Parmeliaceae
  • Sous-Famille :
  • Genre : Cetraria
  • Espèce : Cetraria islandica

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La mousse d’Islande : son histoire, son origine, son habitat, sa description, ses composants, ses propriétés, sa préparation et ses contre-indications

La mousse d’Islande, également appelée « lichen d’Islande » appartient à la famille des Parmeliaceae. Son nom latin est Cetraria islandica.

Elle est réputée pour ses vertus expectorantes, tout en possédant d’autres propriétés exploitées dans la phytothérapie.

Histoire et origine de la mousse d’Islande

Cette plante originaire d’Europe du Nord est utilisée depuis longtemps pour ses propriétés thérapeutiques. En effet, elle a été utilisée comme remède contre de nombreux maux. Depuis longtemps, elle a également fait partie de l’alimentation en Islande et en Norvège. Les céréales à base de ce lichen étaient prisées dans de nombreuses régions islandaises.

Habitat de la mousse d’Islande

La mousse d’Islande pousse naturellement dans les régions montagneuses, dans les toundras et dans les contrées boréales. Elle se développe à même le sol, sur les troncs d’arbre ou sur les écorces. On la retrouve également sur les murs, sur les rochers et sur les landes à bruyères. Dans les Alpes et les Pyrénées, la plante est présente dans des zones situées à 2 200 mètres d’altitude. Il s’agit d’une plante récoltée à l’état sauvage. Étant donné la lenteur de sa croissance, il est recommandé de ne pas en cueillir en grande quantité. La période favorable à la récolte va de janvier à mars.

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Description de la mousse d’Islande

La mousse d’Islande se présente sous forme de thalle buissonnant de couleur brunâtre. Sa hauteur ne dépasse pas les dix centimètres, avec des lanières de deux à six centimètres de long. Ces dernières sont fourchues et forment des gouttières. Leur dessous est teinté d’un brun foncé.

Il existe de nombreuses espèces de lichens, mais le Cetraria islandica est le plus connu en phytothérapie. Il se décline en deux sous-espèces : Cetraria islandica crispiformis et Cetraria islandica.

Composants de la mousse d’Islande

Les principaux composants de la mousse d’Islande sont :

  • le cétrarin, son principe amer, 
  • l’acide usnique, 
  • des polysaccharides.

Le principe amer de la plante est à l’origine de ses propriétés digestives. Il est possible de s’en débarrasser en la faisant bouillir. De cette manière, le lichen génère des propriétés expectorantes. Les polysaccharides confèrent les actions immunostimulantes de la mousse d’Islande. L’acide usnique est responsable des effets antalgiques et antibactériens de la plante.

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Propriétés et bienfaits de la mousse d’Islande

Le thalle est la partie de la plante utilisée en phytothérapie pour profiter des vertus et bienfaits de la mousse d’Islande.

Propriétés antibiotique et antibactérienne

Les propriétés antibiotique et antibactérienne de la plante sont exploitées dans les produits cosmétiques. En effet, son acide usnique est utilisé comme conservateur dans les crèmes et les gels. Les effets adoucissant et cicatrisant sont efficaces pour soulager les plaies et les blessures. Par ailleurs, ces propriétés agissent en interne contre les affections de la gorge.

Action sur les problèmes respiratoires

Lorsque le principe amer de la mousse d’Islande n’est plus présent, elle devient un bon allié pour soulager certaines pathologies respiratoires. Il s’agit, entre autres, de bronchites, de toux, de rhumes, d’irritations du larynx, d’asthme et de tuberculose pulmonaire.

Renforcement du système immunitaire

Grâce aux polysaccharides, la plante améliore les défenses immunitaires de l’organisme. Son effet antioxydant protège ce dernier des différentes agressions externes. Elle soulage par ailleurs les états fiévreux. Elle stimule et tonifie également le système nerveux central.

Amélioration de la santé digestive

Lorsque le cétrarin est préservé, la plante est utilisée pour améliorer la santé digestive. En effet, en plus de stimuler l’appétit, la mousse d’Islande favorise la digestion. Elle confère une fluidité du système digestif et atténue les troubles gastriques.

Elle est recommandée aux femmes enceintes pour soulager les vomissements de grossesse. Les propriétés de la plante calment et atténuent les nausées dues au mal de mer ainsi que les diarrhées chroniques.

Formes, préparation et posologie de la mousse d’Islande

Les extraits de mousse d’Islande sont vendus en pharmacie ou dans les magasins de phytothérapie. Ils se présentent sous différentes formes : teinture mère, bonbons (pastilles), sirops, poudre et thalles séchés.

Il est possible de préparer une infusion ou une décoction avec les thalles séchés de la mousse d’Islande. Pour une infusion, laisser macérer 15 à 20 g de la plante dans 1 l d’eau. Après avoir renouvelé une ou deux fois l’eau, la préparation est portée à ébullition. Ensuite, elle est remise à ébullition pour cinq minutes de plus. Après dix minutes d’infusion, la boisson peut être dégustée.

Pour une décoction, faire bouillir 20 g de mousse d’Islande. Après avoir enlevé la moitié de l’eau et laissé refroidir le mélange, le réchauffer pendant 30 min. Ce procédé n’élimine pas l’amertume de la plante. Le principe amer est donc conservé.

Pour la teinture mère, la posologie recommandée est de 20 à 75 gouttes pour un verre d’eau. Le dosage dépend des symptômes de la personne.

Contre-indications de la mousse d’Islande

La mousse d’Islande ne doit pas être utilisée par les personnes atteintes d’ulcères gastroduodénaux et intestinaux, ainsi que les personnes ayant déjà subi une opération du tube digestif.

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