La culture de cette plante en tant que fourrage peut engendrer un risque de « mélilot gâté » pour le bétail. Ce phénomène survient lorsque le foin est mal séché et commence à se fermenter. À ce stade, la coumarine présente dans le petit-trèfle jaune officinal se transforme en dicoumarol, une substance anticoagulante souvent employée comme raticide. Son ingestion par les animaux peut causer des hémorragies.
Plante médicinale
Le petit-trèfle jaune est vendu sous forme de fleurs séchées, d’extrait sec et de gélules.
Pour préparer une infusion, il suffit de mettre 1 à 2 cuillères à café d’herbe aux puces dans 150 ml d’eau chaude. Laissez reposer pendant 5 à 10 mn, puis filtrez. Cette préparation est recommandée à une fréquence de 2 à 3 fois par jour en cas d’insuffisance veineuse.
Versez 20 à 25 gouttes de teinture mère dans un verre d’eau, à prendre trois fois par jour.
Comme toujours, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé avant d’initier toute cure à base de mélilot officinal. Cela garantit une utilisation appropriée et sans risques.
Précautions d’emploi du mélilot officinal
Il n’existe aucune contre-indication concernant le Melilotus officinalis, à condition de respecter les dosages recommandés. Cependant, à des doses élevées, au-delà de 30 grammes par jour en infusion, il risque de causer des nausées, des vomissements et des maux de tête.
Il est déconseillé d’utiliser la couronne royale en même temps qu’un traitement anticoagulant. Son utilisation prolongée est proscrite chez les personnes souffrant d’hémophilie.
Les femmes enceintes ne doivent pas en prendre, en particulier si l’origine de la plante sèche et le moment de la récolte sont incertains.