Développement du lierre commun
Cette plante est réputée pour sa rusticité et sa capacité à résister aux divers parasites. Cependant, elle est la cible des pucerons, des araignées rouges ou de cochenilles.
Le lierre commun n’est pas une plante envahissante, au sens péjoratif, mais plutôt un grimpeur opportuniste. Il utilise les arbres comme support et cohabite généralement sans causer de problèmes. Cependant, il existe des inconvénients à laisser la plante se développer sans surveillance.
Tout d’abord, son feuillage dense risque de priver l’arbre de la lumière dont il a besoin pour effectuer la photosynthèse. De plus, celui-ci peut entraver la respiration de son hôte, un phénomène qui se fait principalement par les feuilles.
Le lierre commun peut également empêcher l’arbre de bénéficier d’une partie de l’humidité absorbée par son écorce. Il entre en compétition avec le support pour les éléments nutritifs de l’eau et du sol. En outre, le poids de la plante peut devenir un fardeau pour l’arbre, augmentant le risque de rupture de ses branches. Enfin, la plante en hauteur offre une prise au vent importante. Cela risque d’entraîner des dommages considérables, surtout pour les arbres âgés et les espèces moins robustes telles que le frêne, le saule ou le peuplier.
En conséquence, un lierre commun non maîtrisé peut mettre en péril la santé de son hôte. Il risque de le priver de nutriments essentiels, de lumière, et même de sa capacité à respirer. Il peut devenir une menace pour les jeunes plantations et endommager les murs de vieilles maisons en pierre sèche, fissurés ou en torchis.
Historique du lierre commun
L’histoire du lierre commun est profondément enracinée dans les annales du temps, remontant à des millénaires. Cette plante a joué un rôle significatif en tant que remède médicinal au fil des siècles.
Étymologie
Le nom scientifique de la plante, Hedera helix, vient du latin ancien. Il tire son origine du mot Hedera, qui signifie « être attaché ». Au fil du temps, ce terme a évolué, passant par diverses transformations linguistiques. Au Xe siècle, il est devenu « edre », puis « iedre » au XIe siècle, en vieux français. Enfin, au XIVe siècle, avec un « r » supplémentaire, il a pris sa forme moderne : « lierre ».
L’épithète helix vient du mot grec elein, qui signifie « s’enrouler ». Cette désignation s’inspire de l’enroulement caractéristique de la plante en vrille. Cependant, cette appellation grecque était peut-être associée à une liane volubile différente.
Le lierre commun a acquis de nombreux noms vernaculaires au fil des siècles. Il est parfois nommé « drienne », « lierret », « lierre des poètes », etc. Le nom « herbe de Saint Jean » fait référence à la période de récolte de la plante. Il est aussi connu sous les noms « herbe à cors » et « herbe à dents », des appellations communes chez les tradipraticiens.