En 1597, John Gérard, botaniste anglais, nomme la plante « archangélique ». Cette appellation faisait référence à ses propriétés euphorisantes. En effet, elle était décrite comme pouvant donner bonne mine, motiver et mettre de bonne humeur.
Le lamier blanc était donné à manger aux vaches pour faire augmenter leur production de lait.
Étymologiquement, le mot « lamier blanc » vient de lamium. Ce terme est dérivé du latin lamia, lui-même découlant du même mot grec qui désigne une ogresse de la mythologie grecque. Lamia vient de laimos qui veut dire « gorge » ou « gosier » en latin.
Description botanique du lamier blanc
Le lamier blanc mesure entre 30 à 50 cm. Dans de bonnes conditions, il peut atteindre le mètre de hauteur. Il développe un rhizome grêle. Ses tiges s’inclinent avant de se dresser. Elles possèdent une section carrée qui permet de différencier le lamier des véritables orties.
Ses feuilles vertes opposées et velues forment une croix. Elles mesurent au moins deux fois trois centimètres et au plus cinq fois huit centimètres. Elles reproduisent la forme d’un as de pique avec un bord denté. Ses pétioles avoisinent les cinq centimètres de long. La morphologie externe de la plante simule celles des orties, sauf qu’elle n’est pas pourvue de stipules.
Ses inflorescences regroupent 6 à 15 fleurs verticillées. Ses grandes fleurs blanches comportent une corolle à deux lèvres avec un anneau interne duveteux. Elles contiennent quatre étamines à anthères noires et cinq sépales adhérents.
Les fleurs s’épanouissent de mai à août. Son fruit est un tétrakène à graine ovoïde.
Le lamier blanc est aussi connu sous les autres appellations de « chuchette », « pied de poule », « sucète », « ortie folle », « fausse ortie », « couronne » et « gant blanc ».