Historique du kombu
L’utilisation du kombu remonte probablement à la période Jōmon, entre le Xe millénaire et le IIIe siècle avant notre ère. Cependant, aucune trace archéologique ne permet de confirmer cette hypothèse en raison de sa décomposition facile. La plus ancienne mention connue du kombu apparaît dans le texte d’histoire japonais Shoku Nihongi en 797, où il est cité comme une taxe un présent de la région de Tōhoku.
Au cours de la période Muromachi, de 1336 à 1573, une méthode de déshydratation du kombu a été développée. Sa conservation pendant plusieurs jours est devenue plus facile. Cette avancée a fait de cette algue un produit d’exportation essentiel pour la région de Tōhoku. Avec la colonisation de Hokkaido à l’époque d’Edo et la mise en place de voies de transport, son utilisation s’est répandue dans l’ensemble du Japon.
La ville d’Okinawa était à l’époque un passage incontournable pour l’exportation du kombu vers la Chine. Sa population était devenue une grande consommatrice de cette algue, même si sa culture y était impossible. En effet, les eaux environnantes sont trop chaudes pour ce faire. Le kombu était largement incorporé dans les recettes traditionnelles.
Au XXe siècle, une technique de culture du kombu a été développée. Cela a entraîné une baisse de prix et une utilisation plus répandue..
Habitat, culture et production
Le kombu est une algue qui n’est pas cultivée mais qui pousse à l’état sauvage dans les eaux froides et profondes, principalement le long des côtes bretonnes en France. On la trouve aussi en Atlantique du Nord, en Mer du Nord, dans le Golfe du Saint-Laurent et la Mer Baltique.
Sa récolte, réglementée en France, se passe de mai à octobre.
Le Japon est le véritable leader mondial dans sa production, dont le principal site est situé au nord de l’archipel.