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Igname sauvage

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Caractéristiques de l’Igname sauvage

  • Nom : Igname sauvage
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Viridaeplantae
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Equisetopsida
  • Sous-Classe : Magnoliidae
  • Ordre : Dioscoreales
  • Famille : Dioscoreaceae
  • Sous-Famille :
  • Genre : Dioscorea
  • Espèce : Dioscorea villosa

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L’igname sauvage : son histoire, sa description, son habitat et sa culture, sa composition, ses propriétés, ses utilisations et ses précautions.

L’igname sauvage, populairement appelée « yam », est une plante vivace et grimpante originaire de l’Est des États-Unis et du Mexique. Elle est la seule espèce du genre Dioscorea à posséder des applications en phytothérapie.

Son tubercule sert dans la fabrication de compléments alimentaires en raison de ses bienfaits pour la santé. La médecine chinoise la considère comme « la plante de longévité ». Il s’agit de la seule espèce d’igname reconnue par la Pharmacopée française.

Histoire et terminologie de l’igname sauvage

L’igname sauvage est connue traditionnellement pour ses vertus thérapeutiques. Elle a été utilisée pour soulager certains maux tels que le rhumatisme ou les infections urinaires par les Aztèques, les Mayas et les Chinois. Elle se révèle également bénéfique pour la digestion en favorisant la production de bile.

Ses propriétés chimiques n’ont été découvertes que vers 1940. Elle est devenue très appréciée grâce à sa haute teneur en protéines, dont la dioscorine et la diosgénine qui est un composé stéroïdien. Ce dernier a servi dans la production des premières pilules contraceptives en laboratoire, parmi d’autres substances.

En 1990, a commencé la commercialisation de suppléments et de crèmes à base d’igname sauvage. Toutefois, leur mise en vente a créé une polémique aux États-Unis. En effet, les fabricants ont prétendu que leurs produits contenaient de la progestérone, alors que la plante a seulement servi pour une semi-synthèse d’hormones en laboratoire. L’organisme humain ne peut pas synthétiser de progestérone à partir de l’igname.

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Outre les États-Unis et le Mexique, la plante a une longue histoire en Afrique et en Asie. On recense actuellement 200 variétés.

L’igname sauvage, de son nom scientifique Dioscorea villosa, connaît plusieurs appellations. On le nomme « igname chevelu », « racine de colique », « DHEA végétale » ou encore « dioscorée chevelue ». En anglais, il est désigné sous les termes wild yam, fourleaf yam, colic root, rheumatism root et devil’s bones.

Description de l’igname sauvage de l’igname sauvage

L’igname sauvage est une plante grimpante tubéreuse pouvant atteindre les six mètres de hauteur. Ses tiges sont minces et volubiles. Elles sont munies de feuilles larges et pétiolées, en forme de cœur à la base et pointues au sommet.

Les fleurs jaillissent de l’aisselle, qui est la jonction entre la tige principale et une feuille ou une branche. Elles se regroupent en grappes ou en épis axillaires, les pétales sont de couleur verte à brune ou blanche. Les pétales sont longs de 5 à 7 mm.

Les fruits de la plante sont des capsules ailées qui se divisent et libèrent les graines à l’intérieur. Leur dimension varie de 10 à 30 mm.

Les tubercules sont de forme allongée, ronde ou ramifiée. Leur poids à maturité peut varier entre 1 et 50 kg. Leur chair est de couleur blanche, crème, rose ou jaune. La peau des rhizomes, de teinte gris-blanc, est recouverte de petites cicatrices et de nombreuses radicelles.

Habitat et culture de l’igname sauvage

Comme toutes les espèces d’ignames, la Dioscorea villosa se développe mieux dans un sol riche et bien drainé. Il préfère une exposition ensoleillée et chaude, et pousse principalement dans les zones tropicales humides et boisées d’Asie et d’Amérique du Sud.

Aux États-Unis, l’igname sauvage se retrouve dans la zone s’étendant du Texas et de la Floride jusqu’au Minnesota, en passant par l’Ontario et le Massachusetts.

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Des variétés d’igname sauvage sont cultivées dans d’autres régions tropicales du monde à des fins alimentaires, pour l’amidon contenu dans leurs tubercules.

Toutes les espèces d’ignames ne sont pas compatibles aux cultures en pot. Elles nécessitent des supports comme un grillage ou un treillis. En général, elles sont faciles à entretenir puisqu’elles n’ont besoin que d’un arrosage régulier en période sèche.

Composition de l’igname sauvage

L’igname sauvage est une plante très nutritive. Sa préservation et sa consommation ont été encouragées en Afrique de l’Ouest dans les années 2000 pour lutter contre la malnutrition chez les enfants.

Les tubercules de la plante sont particulièrement riches en amidon. En outre, la plante renferme des sapogénines et des alcaloïdes, dont les plus connus sont la diosgénine et la dioscorine. Elle contient également des caroténoïdes, des flavonoïdes et des tanins. On y retrouve de même des vitamines (C, B6 et B9) et des minéraux (calcium, fer et potassium).

Propriétés de l’igname sauvage

La Dioscorea villosa présente des propriétés anticoagulantes et antisclérotiques. Elle facilite la digestion et aide à purifier le corps en éliminant les toxines et les déchets (effet dépuratif). Sa richesse en minéraux, notamment le potassium, favorise la diurèse et aide à combattre l’hypertension. Ses autres propriétés notables sont les suivantes.

Antioxydante

Cette capacité de l’igname sauvage résulte de la présence d’agents antioxydants et antiradicalaires tels que les tanins ou les flavonoïdes. Ces composés ont le pouvoir de neutraliser les radicaux libres et d’en débarrasser l’organisme. Ils contribuent ainsi à la lutte contre diverses maladies. La vitamine C, quant à elle, joue un rôle essentiel dans la production du collagène.

Anti-inflammatoire

L’igname sauvage est réputée pour ses effets bénéfiques contre les douleurs causées par les inflammations articulaires. Il s’agit notamment du rhumatisme et de l’arthrose, des crampes, des coliques abdominales et des tensions musculaires. Elle atténue aussi les perturbations gynécologiques à l’instar des contractions utérines, des menstruations et des gênes liées à la ménopause. Ces bienfaits proviennent des alcaloïdes présents dans la plante.

Tonique

L’igname sauvage est une source de stérols qui favorise le tonus. Il stimule les glandes surrénales responsables de la production de cortisol, l’hormone de la gestion de l’énergie.

En outre, tous les nutriments contenus dans la plante renforcent le système immunitaire, aidant ainsi le corps à mieux se défendre contre les infections. Une consommation régulière d’igname sauvage à l’approche de l’hiver et du printemps est particulièrement efficace pour éviter la fatigue.

Utilisations de l’igname sauvage

L’igname sauvage est vendue en pharmacie, dans les magasins naturels et dans les herboristeries. Elle est disponible sous différentes formes :

  • en tubercules séchés,
  • en gélules,
  • en poudre,
  • en extraits,
  • en granules,
  • en teinture de rhizome séché,
  • en crème pour le corps.

Vous pouvez préparer vos infusions chez vous, en faisant bouillir une cuillère à café de tubercule séché dans 25 cl d’eau pendant 5 minutes et en laissant infuser 10 minutes. La dose conseillée est de une à deux prises par jour. En ce qui concerne la poudre, il suffit de mélanger une petite cuillère de poudre nivelée dans un verre d’eau, pour une seule consommation quotidienne.

Quant aux autres formes galéniques, il est recommandé de requérir l’avis d’un pharmacien ou d’un autre professionnel de la santé.

Précautions de l’igname sauvage

Les fabricants ont prétendu un temps que les produits à base d’igname sauvage pouvaient atténuer les symptômes de la ménopause. Cette propriété serait due à la progestérone et à l’hormone stéroïdienne DHEA qu’ils apportaient. Or, la plante ne peut être convertie ni en progestérone ni en DHEA dans le corps humain. En effet, une étude menée sur des femmes utilisant une crème à base d’igname sauvage n’a montré aucune réduction des symptômes de la ménopause ou des taux hormonaux.

Par ailleurs, ses éventuels effets sur la prévention de l’ostéoporose ou en tant que stimulant endocrinien n’ont jamais été vérifiés scientifiquement.

La consommation d’igname est toutefois déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants.

Les seuls effets indésirables connus de cette plante sont de légers troubles digestifs ou des vomissements.

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