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Harpagophyton

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Caractéristiques de l’Harpagophyton

  • Nom : Harpagophyton
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe : Asteridae
  • Ordre : Scrophulariales
  • Famille : Pedaliaceae
  • Sous-famille :
  • Genre : Harpagophytum
  • Espèce : Harpagophytum procumbens

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L’harpagophyton : son origine, ses caractéristiques, sa composition, ses modes d’administration, ses vertus et propriétés, son habitat et sa culture, ses précautions d’usage

L’harpagophyton, dont le nom botanique est harpagophytum, est ainsi nommé pour ses fruits couverts de crochets, traduit par « plante à crochets » en grec. Originaire d’Afrique australe, les vertus médicinales de cette plante lui valent une grande renommée. Ses racines et ses tubercules servent à la fabrication de médicaments contre diverses affections. Bien que ses fruits soient désagréables et épineux, il représente néanmoins un des principaux apports médicinaux de l’Afrique australe. Plus récemment, elle a gagné en popularité en Occident, où elle est largement disponible dans les pharmacies et les magasins d’alimentation naturelle. De nombreuses tonnes de tubercules séchés sont exportées chaque année depuis l’Afrique du Sud, principalement vers l’Europe. La plante est protégée dans toutes les régions où elle pousse et ne peut être récoltée qu’avec une autorisation. Les tentatives de culture de la plante n’ont pas encore été couronnées de succès. Comme tout traitement, l’harpagophyton peut présenter des risques et nécessite le respect des doses recommandées.

Présentation de l’Harpagophytum procumbens

Les caractéristiques de cette plante sont liées à sa physiologie particulière, adaptée à son environnement semi-aride d’origine.

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Description de l’Harpagophytum procumbens

De son nom scientifique Harpagophytum procumbens, cette plante vivace appartient à la famille des graines de sésame : les Pedaliaceae. Elle est reconnue pour ses propriétés médicinales et son importance économique. Cette plante possède une tige rampante et tubéreuse qui peut atteindre jusqu’à deux mètres de hauteur à partir d’un rhizome charnu. Les branches de la tige sont creuses et couvertes de poils glandulaires, exsudant une sève visqueuse.

Son nom Procumbens fait référence à sa nature rampante. Sa racine principale s’enfonce verticalement dans le sol, pouvant atteindre jusqu’à 50 cm de long. Les racines secondaires, appelées tubercules, descendent jusqu’à 2 m sous terre, permettant d’emmagasiner jusqu’à 90 % de leur poids en nutriments et en eau. Ses feuilles teintées de rouge-violacé ainsi que ses fruits circulaires dotées de crochets fleurissent à la base de cette végétation. Les racines secondaires épaisses, se ramifiant horizontalement à partir de la racine pivotante charnue, sont la partie utilisée à des fins thérapeutiques.

Caractéristiques botaniques

La caractéristique distinctive de l’harpagophyton est son fruit, qui lui a valu le nom familier de « griffe du diable ». Ce fruit est une capsule ligneuse avec des crochets acérés saillants, rappelant des grappins. Il contient de nombreuses graines disposées en rangées de quatre dans chaque loge. La plante possède des feuilles divisées en trois à cinq lobes, de couleur gris-vert en raison des minuscules cellules de mucilage blanchâtre qui les recouvrent. Les fleurs tubulaires varient en couleur, du rouge sombre velouté au rose et s’ouvrent pendant la journée pour permettre la pollinisation par les abeilles. La combinaison de ces caractéristiques en fait une plante distinctive à la fois sur le plan botanique et médicinal.

Les espèces du genre Harpagophytum

Le genre Harpagophytum englobe deux espèces distinctes, chacune ayant ses propres caractéristiques et applications spécifiques. L’Harpagophytum procumbens, répandu et mondialement reconnu, joue un rôle crucial dans l’industrie des compléments alimentaires. Il est renommé pour ses bienfaits pour la santé, particulièrement en ce qui concerne les soucis inflammatoires et articulaires. Ainsi, il est courant de le trouver sous forme de gélules, de comprimés ou d’extraits, visant à apaiser les douleurs articulaires et à améliorer la flexibilité.

De l’autre côté, l’Harpagophytum zeyheri, moins célèbre que son homologue, affiche des similitudes avec l’Harpagophytum procumbens. Les deux espèces sont traditionnellement utilisées dans les pratiques médicinales, en particulier en Afrique australe où elles sont indigènes. Néanmoins, l’Harpagophytum zeyheri suscite moins d’intérêt et de recherche scientifique par rapport à l’Harpagophytum procumbens. Malgré son relatif anonymat, il n’est pas exclu que cette variété possède des propriétés thérapeutiques intrigantes, bien que des études plus approfondies soient nécessaires pour évaluer totalement son potentiel.

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Histoire de l’harpagophyton

Faisant le lien entre traditions anciennes et recherches modernes, l’histoire de l’harpagophyton révèle une plante médicinale ancestrale aux usages variés et à l’importance contemporaine.

Histoire et usage folklorique

L‘harpagophyton a une histoire profondément enracinée dans le folklore des San Bushmen, une communauté Khoisan vivant dans le désert du Kalahari depuis environ 20 000 ans. Ayant adopté un mode de vie basé sur la chasse et la cueillette, les San Bushmen sont connus pour leur absence de concept de propriété foncière. Les ressources médicinales au sein de leur groupe sont traditionnellement gérées par les femmes. Depuis des siècles, voire des millénaires, ils ont utilisé l’harpagophyton pour remédier à une variété de maux tels que les fièvres, les troubles digestifs, les affections cutanées et les douleurs diverses.

La plante, adaptée à des conditions environnementales ardues, stocke des éléments nutritifs et de l’humidité dans ses racines, les rendant riches en graisses et en composés phytochimiques. Les membres de la tribu préparent un thé à partir des racines fraîches de la plante, qu’ils consomment régulièrement. Certains observateurs ont noté que les San Bushmen semblent rarement souffrir de boiteries, un avantage potentiellement attribuable à leur consommation fréquente d’harpagophyton.

Application moderne

Au cours de l’histoire, l’harpagophyton a été utilisé pour atténuer la douleur, traiter les problèmes hépatiques et rénaux, ainsi que pour gérer la fièvre et la malaria. Il a également été employé pour élaborer des onguents destinés à traiter les plaies, les furoncles et d’autres affections cutanées. L’introduction de cette plante en Europe au début des années 1900 a donné lieu à l’utilisation de ses racines séchées pour stimuler l’appétit, soulager les brûlures d’estomac et réduire les douleurs. Actuellement, l’harpagophyton est largement reconnu en Allemagne et en France pour son potentiel à combattre l’inflammation et à atténuer les douleurs associées à l’arthrite, aux migraines et aux douleurs lombaires. Les résultats d’études sur des modèles animaux et en milieu expérimental indiquent que l’harpagophyton pourrait contribuer à la lutte contre l’inflammation.

Origine de l’harpagophyton

Cette plante est originaire des vastes régions désertiques du sud de l’Afrique, dont la Namibie et le désert de Kalahari. Elle a été découverte au début des années 1900 par un fermier allemand en Namibie, grâce à ses interactions avec les peuples autochtones. Dans ces environnements hostiles, où les défis se mêlent à la beauté de la nature, l’harpagophyton s’est avéré être un remède précieux.

Les tribus locales telles que les San Bushmen ont su exploiter les ressources de ces régions pour répondre à leurs besoins, notamment pour des applications médicinales traditionnelles. Toutefois, le fermier allemand, dont l’identité s’est estompée, a contribué à la reconnaissance mondiale des propriétés de la plante en partageant son savoir.

Son engagement à documenter les usages variés de l’harpagophyton dans les pratiques médicinales traditionnelles a jeté les bases de recherches plus approfondies sur ses avantages potentiels. Ainsi, l’association entre les traditions ancestrales et la curiosité scientifique a contribué à redéfinir cette plante, la faisant passer du statut d’élément local à une reconnaissance médicale globale.

Aujourd’hui, la liaison entre savoirs autochtones et recherches scientifiques démontre toujours le potentiel des écosystèmes désertiques en tant que source de médecine naturelle et de compréhension médicinale des plantes.

Culture de l’harpagophyton

Bien que cette plante soit répertoriée comme une plante adaptée au désert, le sol devrait être amendé. Plantez l’harpagophyton à partir de graines à la fin du printemps lorsque le sol s’est réchauffé à 75 °C. Elle peut pousser dans des endroits très ensoleillés et un sol limoneux bien drainé. Faites tremper les graines dans de l’eau chaude pendant la nuit pour en ramollir la coque ou scarifiez cette dernière en la frottant avec une lime ou du papier de verre. Placez-les tous les 15 à 20 pouces. Enfoncez-les à demi pouce dans le sol, en les plantant en rangées espacées de deux à quatre pieds. Assurez-vous que le sol reste humide jusqu’à ce que les graines commencent à pousser. L’harpagophyton tolère la chaleur et n’aura besoin que d’un arrosage abondant une fois par semaine une fois établie. Cette plante annuelle se ressème et fleurit d’avril à octobre.

Composition chimique de l’harpagophyton

L’harpagophyton est riche en harpagoside, terpénoïdes, flavonoïdes, glucosides, vitamines B et C, ainsi qu’en minéraux tels que le calcium, le phosphore, le fer, le cuivre, le magnésium et le potassium. Ces composés agissent ensemble pour offrir des propriétés anti-douleur, antioxydantes et anti-inflammatoires, tout en favorisant le fonctionnement de l’organisme.

L’harpagoside : le composé clé de l’harpagophyton

L’activité anti-inflammatoire de l’harpagophyton est principalement attribuée à un composé chimique majeur appelé harpagoside. Cette substance est un glucoside monoterpénique présent dans les racines de la plante. Ces dernières contiennent également des glycosides iridoïdes à des concentrations de 0,5 à 3 %.

Parmi les autres glycosides iridoïdes tels que le procumbide, l’harpagide, le 8-para-coumaroyl-harpagide et la verbascoside, l’harpagoside se démarque. Il est présent en plus grande quantité dans les tubercules secondaires que dans les racines primaires. Les parties de la plante telles que les fleurs, les tiges et les fruits mûrs en contiennent peu, tandis que de petites quantités ont été détectées dans les feuilles. Au fil du temps, l’harpagoside peut être convertie en harpagide et en harpagogénine. Les extraits commerciaux de l’harpagophyton contiennent généralement entre 1,4 % et 2 % d’harpagoside, un composant qui confère un goût amer à la décoction du remède.

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Interaction avec d’autres éléments actifs

Bien que l’harpagoside soit le composé le plus actif, il interagit avec plusieurs autres éléments présents dans l’harpagophyton. La plante contient des flavonoïdes tels que le kaempférol et la lutéoline, ainsi que des acides phénoliques qui ont démontré leurs propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires à travers des études scientifiques. Les phénols, notamment l’acide cinnamique et l’acide chlorogénique, jouent  également un rôle dans les activités analgésiques et anti-inflammatoires. De plus, ces composés renforcent les os et les muscles, tout en possédant des propriétés diurétiques.

Richesse en vitamines et minéraux

L’harpagophyton est une source de vitamines et de minéraux qui agissent en synergie pour offrir divers avantages pour le bien-être. En termes de vitamines, il contient principalement celles du groupe B, de la vitamine C et du bêta-carotène. La vitamine B1 participe au bon fonctionnement musculaire et a une action antalgique pour réduire les douleurs rhumatologiques. L’harpagophyton est également composé de minéraux tels que :

  • le calcium ;
  • le phosphore ;
  • le fer ;
  • le cuivre ;
  • le magnésium ;
  • le potassium, ;
  • la silice.

Ces éléments exercent une influence bénéfique sur la construction osseuse, le rythme cardiaque, le contrôle du poids et la détente musculaire.

Synergie pour le bien-être

L’harpagophyton combine les éléments essentiels tels que l’harpagoside, les flavonoïdes, les phénols, les vitamines et les minéraux en synergie. Grâce à cette association, il offre une multitude de bienfaits en réduisant l’inflammation, en soulageant la douleur et en favorisant une meilleure santé globale.

Vertus de l’harpagophyton en phytothérapie

Les atouts de l’harpagophytum sont multiples. En tant que plante riche et couramment employée en phytothérapie, elle démontre son efficacité dans le maintien du confort articulaire au quotidien. Elle favorise la souplesse et la mobilité des articulations, promouvant ainsi leur détente.

En outre, cette plante est un allié purifiant au goût amer, offrant un soutien à la digestion et à la prévention des problèmes d’appétit et de douleurs digestives.

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Propriétés organoleptiques

Les propriétés organoleptiques de l’harpagophyton jouent un rôle crucial dans son identification et son utilisation. Au niveau olfactif, l’harpagophyton présente une odeur neutre, ce qui le différencie des plantes à odeur plus prononcée. Cependant, c’est au niveau gustatif que cette plante se distingue le plus, avec une saveur amère caractéristique. Cette amertume est souvent associée aux composés actifs de la plante, tels que les iridoïdes et les harpagosides, qui lui confèrent ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques. Ainsi, ces caractéristiques organoleptiques contribuent à l’identification et à la reconnaissance de l’harpagophyton dans le domaine de la phytothérapie.

Les propriétés thérapeutiques de l’Harpagophytum procumbens

L’utilisation de plantes à des fins médicinales remonte à plusieurs siècles, et l’Harpagophytum procumbens, également connu sous le nom d’harpagophyton, en fait partie. Originaire des régions désertiques d’Afrique du Sud, cette plante possède une riche histoire en tant qu’agent thérapeutique. En aromathérapie scientifique, l’harpagophyton brille grâce à ses nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé.

Propriétés anti-inflammatoires et antirhumatismales

L’harpagophyton est réputé pour ses puissantes propriétés anti-inflammatoires et antirhumatismales. Ses composés actifs agissent en inhibant les médiateurs inflammatoires, ce qui en fait un allié précieux dans la gestion des affections telles que l’arthrite et les douleurs articulaires. Les extraits d’harpagophyton ont démontré leur capacité à réduire la douleur et l’inflammation, offrant ainsi un soulagement naturel aux personnes souffrant de conditions inflammatoires chroniques.

Effets eupeptiques et toniques amers

En aromathérapie, l’harpagophyton est également reconnu pour ses effets eupeptiques et toniques amers. Ces propriétés contribuent à stimuler l’appétit et à améliorer la digestion en favorisant la sécrétion d’enzymes digestives. De plus, les toniques amers aident à renforcer le système digestif, ce qui peut être particulièrement utile pour les personnes ayant des problèmes légers.

Stimulation biliaire

L’Harpagophytum procumbens est un stimulant biliaire naturel, ce qui signifie qu’il peut aider à augmenter la production et la sécrétion de la bile par le foie. Une bile adéquate est essentielle à la digestion des graisses et à l’absorption des nutriments. En favorisant une meilleure sécrétion biliaire, cette plante peut jouer un rôle crucial dans le maintien d’une digestion saine.

Effets analgésiques et antispasmodiques

Bien que ses propriétés analgésiques soient considérées comme faibles, l’harpagophyton peut toujours offrir un soulagement modéré de la douleur. Il agit en interférant avec les voies de signalisation de la douleur, ce qui en fait un choix naturel pour les personnes souffrant de douleurs légères à modérées. De plus, ses propriétés antispasmodiques aident à détendre les muscles et à soulager les spasmes, offrant un répit aux personnes ayant des problèmes de tensions musculaires.

Action diurétique et amélioration du retour veineux

L’Harpagophytum procumbens possède également des propriétés diurétiques. Il peut aider à augmenter la production d’urine et à éliminer les toxines du corps. En outre, cette plante joue un rôle dans l’amélioration du retour veineux, contribuant ainsi à une circulation sanguine plus efficace. Ces actions combinées peuvent être bénéfiques pour les personnes souffrant d’œdème et de problèmes circulatoires.

Modes d’administration de l’harpagophyton

Plusieurs formules à base d’harpagophyton sont disponibles dans les herboristeries et les pharmacies sous différents formats tels que :

  • les extraits ;
  • les comprimés ;
  • les gélules ;
  • les crèmes ;
  • les huiles essentielles ;
  • la racine tranchée.

Ce remède peut être administré de plusieurs façons, mais la méthode privilégiée est l’ingestion de gélules ou de comprimés, adaptés à l’âge et au problème.

La quantité quotidienne recommandée est de deux à trois comprimés, à consommer avec beaucoup d’eau pendant les repas. Vous pouvez également préparer une infusion avec la racine d’harpagophyton tranchée dans une tasse d’eau chaude, la laisser reposer quelques minutes, puis la filtrer et elle sera prête.

Vous pouvez de même le trouver sous forme d’extrait liquide ou de teinture obtenue par macération dans de l’alcool éthylique.

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Administration topique vs. orale

En fonction des avantages recherchés et du problème de santé à traiter, vous choisirez de prendre l’harpagophyton par voie orale ou par voie topique. Vous pouvez même combiner les deux traitements dans certaines situations. En effet, une crème à base d’harpagophyton appliquée localement peut constituer un bon remède pour soulager l’inflammation et la douleur causées par une tendinite. Il suffit d’appliquer une quantité modérée et de masser la zone afin qu’elle pénètre dans les tissus sous-cutanés.

La consommation d’harpagophyton sous forme de gélules ou de comprimés favorise le processus de réparation de l’organisme pour traiter l’arthrose, une inflammation des tendons ou des ligaments.

Privilégier l’administration topique reste optimal pour les problèmes locomoteurs. Malgré des mesures de sécurité élevées, son application externe inhibe efficacement les effets secondaires et les contre-indications, sauf les allergies.

De plus, plusieurs études ont récemment été publiées, fournissant des informations qui semblent prouver que l’efficacité de l’harpagophyton augmente lorsqu’il est utilisé localement sous forme d’huile essentielle ou de crème. Les chercheurs soutiennent que l’administration orale stimule la sécrétion de sucs gastriques qui entrave son potentiel.

Dosage recommandée

Pour une utilisation optimale de l’harpagophyton, une quantité de trois grammes par jour est conseillée. Si vous préférez les formes encapsulées, la posologie varie entre quatre et six capsules quotidiennes, en fonction de leur composition, soit 500 ou 750 mg. Pour ceux qui choisissent un extrait en poudre d’harpagophyton avec 2,7 % d’harpagosides, la dose précise de 800 mg par jour est conseillée. Pour les amateurs d’infusion, une à deux tasses par jour sont suggérées. Enfin, si vous optez pour un extrait liquide ou une teinture, une dose de 0,10 à 0,25 ml trois fois par jour est appropriée. Il est toujours recommandé de suivre les indications figurant sur l’emballage ou la notice pour un usage sûr et efficace.

Précautions lors de l’utilisation de l’harpagophyton

L’utilisation de plantes pour soutenir la santé et traiter diverses affections est une pratique ancienne. Cependant, il est important de noter que les herbes peuvent engendrer des effets secondaires et potentiellement interagir avec d’autres espèces, compléments alimentaires ou médicaments. Ainsi, il est recommandé de les consommer sous la supervision d’un professionnel de santé compétent dans le domaine de la médecine botanique.

Sécurité et effets secondaires de l’harpagophyton

Pris à la dose recommandée sur une courte période, les professionnels de la santé estiment généralement que l’harpagophyton, ou griffe du diable, est sûr et peu enclin aux effets secondaires. De plus, il est peu susceptible de provoquer des effets secondaires indésirables. Toutefois, il est important de noter que des doses élevées peuvent occasionner des problèmes d’estomac légers chez certaines personnes.

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Contre-indications de l’harpagophyton et groupes à risque

Il convient d’être particulièrement prudent dans certaines situations et pour certaines populations :

Problèmes gastro-intestinaux et calculs biliaires

Il est déconseillé aux personnes souffrant d’ulcères d’estomac, d’ulcères duodénaux ou de calculs biliaires de prendre de l’harpagophyton. Des études suggèrent que son utilisation pourrait entraîner des effets secondaires gastro-intestinaux.

Femmes enceintes et allaitantes

En raison d’un manque d’études approfondies, les femmes enceintes et allaitantes sont avisées de ne pas consommer l’harpagophyton.

Problèmes cardiaques et hypertension

Les personnes atteintes de problèmes cardiaques, d’hypertension artérielle ou d’hypotension devraient consulter leur médecin avant de prendre de l’harpagophyton. Cette herbe peut influencer la pression artérielle, la fréquence cardiaque et le rythme cardiaque.

Niveaux de sodium et risque accru

Pour les personnes présentant un risque accru de faible taux de sodium, il est essentiel de considérer que l’harpagophyton peut réduire ce niveau. Cela vaut en particulier en cas de diarrhée, de vomissements ou de prise de certains diurétiques.

Antécédents d’ulcères d’estomac

L’harpagophyton pourrait augmenter la production d’acide gastrique, augmentant potentiellement le risque d’ulcères d’estomac. Les individus avec des antécédents d’ulcères d’estomac devraient envisager cette précaution avec leur professionnel de la santé.

Malgré ses avantages potentiels, l’usage de l’harpagophyton demande une approche avisée, tenant compte des précautions et du recours à un professionnel de santé si nécessaire.

Dosage et précautions lors de l’utilisation de l’harpagophyton

Avant de définir le dosage optimal de l’harpagophyton, une consultation chez un professionnel de la santé s’impose pour une adaptation personnalisée. Bien que quelques études existent sur ses effets humains, des essais cliniques plus longs et plus rigoureux restent indispensables. De ce fait, des directives spécifiques de dosage manquent encore pour diverses conditions.

En optant pour l’harpagophyton, suivez les conseils de votre professionnel de la santé et les indications sur l’emballage. En cas de surdosage, les informations concernant la toxicité et les conséquences possibles sont limitées. Les effets pourraient refléter ses réactions courantes ou plus graves, accentuées.

Interactions médicamenteuses

Faites preuve de prudence lorsque vous prenez la griffe du diable avec les éléments suivants :

Influence sur les protéines CYP450

Certains médicaments fonctionnent comme substrats du cytochrome P450 (CYP450), une famille d’enzymes hépatiques. Ces médicaments interagissent avec des protéines CYP450 spécifiques, principalement pour les décomposer.

L’harpagophyton peut affecter des protéines CYP450 telles que CYP2C9, CYP2C19 et CYP3A4. Cette influence modifie la vitesse à laquelle ces composantes métabolisent ou activent des médicaments, créant des niveaux variables. Cela peut potentialiser les effets secondaires ou réduire l’efficacité des médicaments.

Médicaments substrats de CYP2C9, CYP2C19 ou CYP3A4

La prise d’harpagophyton avec ces médicaments nécessite une surveillance étroite des effets secondaires et de l’efficacité sous la supervision du professionnel de la santé. Des ajustements peuvent être requis.

Interactions avec les médicaments cardiaques

L’harpagophyton peut influencer la pression artérielle, la fréquence cardiaque et le rythme cardiaque, interagissant avec les médicaments cardiaques. Une surveillance attentive et des ajustements peuvent être nécessaires.

Interaction avec la Warfarine

En association avec la warfarine, qui amincit le sang, l’harpagophyton peut amplifier ses effets et accroître les risques de saignements et d’ecchymoses. Une supervision régulière par un professionnel de santé est essentielle.

L’analyse approfondie des ingrédients et des valeurs nutritionnelles des compléments est essentielle pour comprendre leur composition. Consultez un professionnel de santé pour échanger sur les interactions potentielles avec les aliments, autres compléments et médicaments.

Conservation de l’harpagophytum

Puisque les instructions de conservation peuvent varier pour différents produits naturels, lisez attentivement les indications et l’étiquette d’emballage sur le contenant. En général, gardez vos médicaments bien fermés et hors de la portée des enfants et des animaux domestiques. Privilégiez un endroit sec et frais pour entreposer vos médicaments.

Jetez-les après un an ou selon les indications de l’emballage. Évitez de déverser les médicaments non utilisés et périmés dans l’évier ou les toilettes. Renseignez-vous auprès des experts en la matière pour savoir où et comment s’en défaire. Vous pouvez également trouver des boîtes de collecte dans votre région.

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