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Haricot commun

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Caractéristiques du Haricot commun

  • Nom : Haricot commun
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe : Rosidae
  • Ordre : Fabales
  • Sous-Ordre :
  • Famille : Fabaceae
  • Sous-Famille : Faboideae
  • Genre : Phaseolus
  • Espèce : Phaseolus vulgaris

Voir les produits associés au Haricot commun.

Le haricot commun : son histoire, sa description, ses variétés et espèces, son habitat, sa culture, ses vertus en phytothérapie et ses contre-indications

Le haricot commun est une espèce de plantes annuelles de la famille Fabaceae fréquemment cultivée en tant que légume. La plante offre une multitude de façons de se délecter de ses saveurs riches, que ce soit sous forme de haricots secs ou verts. Cependant, elle ne se limite pas uniquement à ses qualités culinaires. Elle possède également des vertus qui en font un atout précieux pour la santé.

Étymologie et histoire du haricot commun

Le haricot commun est appelé scientifiquement Phaseolus vulgaris. Le nom Phaseolus de son genre botanique est dérivé du mot grec phaselos, en référence à un petit bateau léger, évoquant la forme de la gousse. L’épithète vulgaris se traduit simplement par « commun ». Le mot « haricot » n’a été officiellement adopté en français qu’à partir de 1640. Auparavant, le terme utilisé était « fazéol », à l’origine du mot « fayot ».

D’après les récits historiques, le haricot commun a été introduit pour la première fois en Europe par Christophe Colomb. L’explorateur l’a découvert à Nuevitas, à Cuba, lors de son premier voyage en octobre 1492. En 1528, le pape Clément VII en a ordonné la culture sur ses terres. Ce contexte laisse entendre que sa diffusion en Europe aurait été initiée par le Vatican. Dès le XVIe siècle, des navigateurs portugais ont contribué à sa propagation en Asie et en Afrique.

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Les Amérindiens pratiquaient une méthode de culture traditionnelle qui unissait le haricot commun, la courge et le maïs. Cette situation donnait naissance à ce qu’ils appelaient l’association des « Trois Sœurs ». Chacune de ces plantes bénéficiait de la présence des autres. La première fixait l’azote de l’air, la seconde agissait comme un couvre sol protecteur, et la dernière servait de tuteur naturel.

Description botanique du haricot commun

Le haricot commun est une plante herbacée annuelle qui présente différents types de port, en fonction de sa variété. D’une part, il y a les haricots grimpants, également appelés haricots à rames, qui ont un port volubile. D’autre part, on trouve les haricots nains, qui ont un port érigé et plus ramifié. Il est aussi possible d’obtenir des plantes disposant d’un port intermédiaire.Cette plante herbacée annuelle présente différents types de port, en fonction de sa variété. D’une part, les variétés grimpantes, également appelés « haricots à rames », ont un port volubile. D’autre part, celles qui sont naines ont un port érigé et plus ramifié. Il est aussi possible d’obtenir des plantes disposant d’un port intermédiaire.

Les racines

Le haricot commun développe une racine principale non dominante sur laquelle émergent assez rapidement des racines latérales. Celle-ci peut s’enfoncer jusqu’à 1 m de profondeur si les conditions du sol lui sont favorables.

Les tiges

Les variétés naines se présentent avec des tiges mesurant entre 40 et 60 cm de hauteur. Ces derniers affichent une structure ramifiée et une allure dressée ou buissonnante. Les haricots grimpants arborent des tiges qui peuvent s’étendre jusqu’à 2 ou 3 m de haut. Ils sont moins ramifiés, et s’enroulent dans le sens contraire des aiguilles d’une montre autour de leur support.

Les feuilles

Les feuilles matures, disposées de manière alternée, présentent une teinte verdoyante ou pourpre. Elles sont divisées en trois folioles à la forme presque losangée, ovale acuminé, mesurant entre 6 et 15 cm de long. Elles sont équipées de pétioles renflés à la base avec des stipules qui les accompagnent. Les deux premières feuilles situées juste au-dessus des cotylédons sont entières et opposées.

Les fleurs

Les fleurs affichent une palette de couleurs allant du blanc verdâtre au carmin. Elles éclosent à l’aisselle des feuilles, et se disposent en grappes généralement composées de quatre à dix individus. Elles sont formées de cinq sépales fusionnés ainsi que de cinq pétales présentant des différences marquées entre eux.

Le haricot commun est, par ailleurs, une plante hermaphrodite, avec des fleurs qui restent fermées. Ces dernières possèdent à la fois des organes mâles et femelles. En conséquence, sa principale méthode de reproduction est l’autofécondation, ce qui facilite grandement la sélection de lignées pures et la préservation de variétés stables.

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Les fruits

Les fruits se présentent sous forme de gousses déhiscentes, aussi appelées « cosses », qui affichent une grande diversité de forme et de taille. Leur section peut adopter des contours ovales, cylindriques, ou encore aplatis. Chacune de ces cosses renferme quatre à huit graines arborant des variations tant dans leur forme et leur taille que leur couleur. La forme la plus répandue est celle dite « réniforme », bien qu’une apparence plus sphérique puisse également être observée.

La palette de couleurs des graines s’étend du blanc au noir, en passant par des nuances de rouge et des combinaisons de couleurs panachées. Ces petits organes peuvent garder leur faculté germinative pendant une période allant de trois à cinq ans.

Certaines variétés développent des structures fibreuses qui, à un stade plus ou moins avancé de maturité, donnent naissance au fil et au parchemin. Seules leurs graines sont comestibles. Toutefois, elles peuvent être dégustées comme des haricots verts à condition de cueillir les gousses lorsqu’elles sont encore très jeunes. Les variétés dépourvues de parchemin sont désignées sous le nom de « mangetout ». Ces derniers produisent des haricots verts qu’il est possible de manger au moment où les graines commencent à se former.

Variétés et espèces du haricot commun

Le genre Phaseolus englobe une centaine d’espèces reconnues, parmi lesquelles  :

  • la Phaseolus lunatus, le haricot de Lima ;
  • la Phaseolus albiflorus ;
  • la Phaseolus augusti ;
  • la Phaseolus acutifolius, le haricot tépari ;
  • la Phaseolus xolocotzii ;
  • la Phaseolus oaxacanus ;
  • la Phaseolus coccineus, le haricot d’Espagne ;
  • la Phaseolus campanulatus ;
  • la Phaseolus esquincensis.

Des centaines, voire des milliers de variétés et de cultivars sont issus de la Phaseolus vulgaris. Ils se répartissent en haricots à grains (dits « à écosser ») ou à gousses (dits « verts »), et se distinguent également par la couleur de leurs grains ou de leurs gousses. 

Les haricots à gousses

Les haricots verts se divisent en deux catégories : les mangetouts et les filets. Les premiers sont les variétés les plus couramment cultivées par les professionnels. Ils se distinguent par leur absence de parchemin et leur comestibilité en gousse lorsque les graines sont presque arrivées à maturité. Ces gousses ont une forme ovale, et sont généralement plus courtes. Elles peuvent arborer des couleurs allant du jaune au vert, voire parfois du pourpre.

Les haricots filets sont des variétés à la fois filamenteuses et parcheminées qui nécessitent une récolte manuelle. Ils sont surtout cultivés dans des serres ou des jardins familiaux. Leur collecte est à effectuer à un stade précoce afin d’obtenir des cosses extra fines. Une fois qu’ils atteignent un certain point de maturité, des fils commencent à se former. Cette particularité les rend inadaptés à la consommation en tant que haricots verts. Les gousses sont reconnaissables à leur forme cylindrique, longue et droite. Elles arborent habituellement une teinte vert foncé, parfois agrémentée de nuances de violet ou de pourpre.

Par ailleurs, de nouvelles variétés ont émergé grâce à des croisements entre ces deux groupes. Elles sont désignées sous les noms de « filet mangetout », « faux-filets » ou « filets sans fil ». Leurs gousses rappellent celles des haricots filets classiques, mais affichent une teinte verte plus claire. Néanmoins, la formation du fil se produit plus tardivement que chez ces variétés classiques. 

Exemples typiques de haricots à grains secs et demi-secs 

Le  tableau suivant décrit des variétés de haricots assez connues en fonction de leur couleur et  leur aire de répartition. 

TypesDescription
FlageoletVariété mince et aplatie de couleur vert pâle, dotée d’une saveur subtile. Sa principale zone de culture se situe dans sa région d’origine, la Beauce, ainsi qu’en Bretagne et dans le nord de la France.
Haricot noirHaricot commun de taille moyenne à la forme ovale, caractérisé par sa couleur noire et sa saveur douce. Il est apprécié en Amérique du Sud et en Amérique du Nord, où il est le plus consommé.
Haricot rougeVariété de taille moyenne à la texture crémeuse et au goût distinctif. Sa teinte varie du rose au rouge profond. Il est produit principalement à Madagascar, en Amérique du Nord ainsi qu’en Argentine. 
Haricot blancHaricot commun le plus cultivé en Europe. Il est reconnaissable à ses graines blanches, généralement de taille considérable, et au goût peu prononcé. Il regroupe plusieurs variétés, parmi lesquelles se trouve le « coco blanc » qui est particulièrement prisé en Angleterre.
Haricot marbré, également connu sous les noms de « borlotto », « borlotti » ou « coco rose »Variété veinée de rouge foncé. Elle est principalement cultivée en Afrique du Sud, en Amérique du Nord et en Italie.
Haricot rosé ou « pinto »Variété partageant des similitudes avec les haricots rouges, notamment le fait que sa peau vire au rose pendant la cuisson. Il est veiné et possède une texture farineuse.

Les variétés traditionnelles françaises

Le tableau ci-dessous regroupe quelques-unes des variétés traditionnelles françaises de haricots à écosser, qu’ils soient nains ou à rames.

VariétésExemples
Haricots à écosser nains – Nombril de bonne sœur ou Saint
– Esprit à œil rouge : variété réniforme, avec une couleur blanche à tache rouge à l’ombilic.
– Coco nain blanc précoce : variété caractérisée par des grains blancs et arrondis.
– Rognon de coq ou flageolet rouge : variété très ancienne produisant de gros grains réniformes d’une couleur rouge vif.
– Rognon de Pont-l’Abbé : variété présentant des gousses qui peuvent atteindre une longueur de 20 cm. Celles-ci renferment entre quatre et huit grains de couleur blanc crème.
– Bingo : variété qui se distingue par des cosses mesurant 25 cm de long et des grains de 25 mm de diamètre. Ces parties affichent une couleur blanche bariolée de magenta ou noire.
Haricots à écosser à rames– Goliath : variété produisant des cosses de 40 cm de long de couleur vert foncé. Ses grains sont teintés de violet, et ses fleurs sont de couleur rouge.
– Soissons blancs : haricot se caractérisant par ses gros grains réniformes, contenus dans des cosses mesurant entre 20 et 25 cm.
– Michelet : une variété avec des cosses jaunes mesurant entre 16 et 17 cm. Elle produit des grains de couleur blanc crème.
– Espagne Emergo : haricot se distinguant par ses cosses vertes mesurant 30 cm de long, qui sont dégustées en lanières. La graine ainsi que la fleur présentent toutes deux une teinte blanche.
– Soissons vert : type de flageolet, avec des gousses mesurant 17 cm de long et des grains de couleur verte.

Habitat du haricot commun

Le haricot commun est originaire des régions tropicales d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Cette légumineuse prospère dans tous les territoires tempérés et chauds des continents. Elle a rencontré un succès notable en Europe, où elle a donné naissance à une multitude de variétés locales. Elle s’est également implantée en Afrique orientale, plus précisément en Tanzanie, en Ouganda et au Kenya. En effet, elle y a trouvé un environnement écologique similaire aux montagnes andines, ce qui a favorisé son enracinement. En revanche, elle n’a pas réussi à s’établir en Asie tropicale. Elle a dû y céder la place à d’autres légumineuses mieux adaptées au climat, comme le lablab et le haricot mungo.

Culture du haricot commun

Le haricot commun se multiplie par semis sur un terrain qui a été labouré pendant l’hiver suivi d’un travail de motoculteur au printemps. Une température moyenne de 15 °C est requise avant de commencer ce processus, ce qui survient généralement vers la mi-mai dans l’hémisphère Nord. En fonction de la région et de la variété, les semis peuvent s’échelonner jusqu’à fin juin ou fin juillet, voire même au début du mois d’août. Cette approche permet de réaliser la récolte avant l’arrivée des premières gelées.

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Conditions idéales de croissance

Cette plante a une préférence pour les sols neutres, avec un pH maximal de 6,5. Néanmoins, elle peut également prospérer dans des sols plus basiques. Il est important de ne pas enterrer les graines trop profondément, et d’éviter les sols excessivement compacts. En effet, pendant la germination, les cotylédons émergent de terre grâce à la croissance de la radicelle.

La capacité de cette espèce à assimiler l’azote de l’air est particulièrement intéressante. Cette caractéristique s’explique par la présence de nodosités symbiotiques dans ses racines, réduisant ainsi le besoin en fertilisation azotée. Toutefois, dans certaines situations, une fumure principalement à base de phosphore et de potassium peut s’avérer nécessaire. Cette démarche est à entreprendre en fonction du rendement, des besoins pour exportations, de l’état des réserves du sol et des cultures précédentes.

Le haricot commun a une tolérance limitée à la salinité, et est sensible aux carences en zinc, en manganèse, en molybdène et en cuivre. Des températures en dessous de -1 °C lui sont préjudiciables, et les fortes chaleurs excédant les 32 °C entraînent la chute des fleurs et des gousses.

Étant donné que son cycle de croissance se déroule pendant les périodes les plus chaudes de l’année, l’arrosage est le plus souvent indispensable. Cependant, il est recommandé de l’effectuer en laissant l’eau s’écouler directement sur le sol. Le but est d’éviter tout contact avec les feuilles et les fleurs pour prévenir d’éventuelles maladies. Dans les cultures en plein champ, l’irrigation par aspersion est toutefois pratiquée, surtout sur des variétés résistantes aux virus et à l’anthracnose (maladie cryptogamique).

Récolte et rendement

En général, la récolte des grains secs intervient environ deux mois et demi à trois mois après le semis, tandis que celle des gousses immatures peut débuter dès 40 jours. Les grains secs se cueillent au moment où les gousses commencent à jaunir, avant que ces dernières ne deviennent complètement sèches.

Le haricot commun affiche un rendement moyen de 2 t/ha. Dans les faits, les variétés grimpantes ont des niveaux de production plus élevés que les variétés naines.

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Maladies et ravageurs

Les cultures du Phaseolus vulgaris sont vulnérables à de nombreuses maladies et aux attaques de ravageurs. Insectes, nématodes, acariens et gastéropodes : tous peuvent s’y attaquer. Parmi ceux-ci, la bruche du haricot, un petit insecte coléoptère dont la larve se développe à l’intérieur des graines, peut causer des dégâts considérables. Par ailleurs, les limaces, les escargots et la mouche des semis ont le potentiel de décimer complètement les plantules en l’absence d’un traitement préventif approprié.

Diverses maladies, qu’elles soient virales, bactériennes ou cryptogamiques, peuvent affecter les cultures de haricot commun. Le Colletotrichum lindemuthianum, un champignon filamentaire, ainsi que des bactéries telles que le Xanthomonas campestris pv phaseoli, sont tous susceptibles de provoquer des nécroses. Ces attaques se manifestent généralement par l’émergence de tâches allant du noir au jaune orangé sur les gousses, les feuilles ou les graines. D’autre part, la mosaïque commune du haricot commun, causée par un virus, se propage par l’intermédiaire de pucerons et de semences. Cette maladie entraîne l’apparition de cloques sur les feuilles et l’enroulement des extrémités des folioles.

Moyens de lutte

La gestion des ravageurs et des maladies nécessite des mesures préventives qui se réalisent  grâce à une variété de méthodes, parmi lesquelles :

  • l’utilisation d’auxiliaires de culture pour contrôler les acariens ;
  • l’usage d’insecticides et de fongicides appropriés ;
  • la mise en place d’une irrigation maîtrisée, évitant tout excès d’eau ;
  • le recours à des semences saines, préalablement traitées avec des fongicides et dépourvues de germes pathogènes, entre autres mesures.

Des variétés résistantes aux virus, aux bactéries et aux maladies ont été développées. Elles affichent une grande robustesse, et sont particulièrement recommandées pour la culture.

Composition du haricot commun

Le haricot commun est une source riche en sels minéraux, fibres alimentaires, glucides et protéines. Son apport en calories et en lipides est assez faible. Parmi ses innombrables composants, peuvent être cités :

  • les vitamines (À, B2, B9, B4, C, E, etc.) ;
  • les flavonoïdes (quercétine) ;
  • les minéraux et les oligo-éléments (calcium, zinc, chrome, magnésium, fer, potassium, cuivre, sodium, fluor, cobalt, etc.) ;
  • les acides aminés (lysine, tryptophane, acide glutamique, leucine, asparagine, sérine, tyrosine, arginine, méthionine, glycine, etc.) ;
  • les fibres cellulosiques ;
  • les tanins ;
  • la chlorophylle ;
  • l’allantoïne ;
  • la pectine.

Le haricot commun renferme, en outre, des phytoestrogènes ainsi que des oligosaccharides, notamment la stachyose et le raffinose. Ces derniers, surtout la stachyose, sont responsables des flatulences qui peuvent survenir suite à sa consommation. Néanmoins, des méthodes telles que le prétrempage des graines ou l’application d’enzymes spécifiques contribuent à réduire cet inconfort digestif.

Cette légumineuse contient également des éléments antinutritionnels qui rendent sa digestion assez difficile, en particulier les saponines, les phytates et les lectines (phaséoline ou phasine).

Haricot commun dans le domaine de l’alimentation

Le haricot commun est l’espèce la plus consommée parmi les haricots au sens large du terme. Il est nourrissant, procure une sensation de satiété, et se conserve longtemps sous forme de grains secs. Il représente une source alimentaire fondamentale pour diverses populations de pays en développement, en particulier en Afrique de l’Est et en Amérique latine.

En l’an 2000, la consommation annuelle moyenne de haricots secs à travers le monde se chiffrait à 2,2 kg par individu. Toutefois, cette quantité comportait d’importantes disparités selon les continents. En Europe, elle plafonnait à 0,7 kg, tandis qu’en Afrique, elle atteignait 2,2 kg. En Amérique du Nord, elle culminait à 5,5 kg et en Amérique latine, elle était à 9,4 kg.

Mode de consommation

Le haricot commun offre une variété de façons de l’apprécier. Il se consomme sous trois principales formes : en gousses, en grains frais ou en grains secs. Les haricots verts sont un choix polyvalent qu’il est possible de déguster en salade, cuits à la vapeur, ou en tant qu’accompagnement classique de nombreux plats. Ils sont disponibles aussi bien frais qu’en conserve ou surgelé.

Les grains frais et demi-secs (à écosser) sont récoltés avant d’atteindre leur pleine maturité et sont généralement vendus en gousses à écosser. Les flageolets, qui se trouvent fréquemment en conserve, en sont un exemple courant. Les haricots secs représentent le mode de consommation traditionnel. Ils ont l’avantage de se conserver aisément, mais nécessitent un trempage préalable avant la cuisson pour les réhydrater. De nos jours, ils sont également transformés en farine et commercialisés sous cette forme sur le marché.

Quelques exemples de plats à base du haricot commun à travers le globe

Les haricots communs ont trouvé leur place dans de nombreuses cultures culinaires à travers le monde. En France, les flageolets sont servis aux côtés du gigot d’agneau. Dans le Sud-Ouest du pays, les haricots blancs secs s’accompagnent du chou vert dans le cassoulet. En Turquie, les habitants se régalent du kuru fasülye – pilav, un plat local concocté à partir de haricots blancs et de riz. En Belgique, une variante de potée aux haricots verts est mélangée avec des pommes de terre et du lard pour créer la fameuse salade liégeoise. En Amérique, une préparation à base de haricots verts et d’oignons frits dans une onctueuse sauce à la crème se nomme le green bean casserole.

Au Maghreb, une soupe épaisse connue sous le nom de loubia ou chorba loubia est cuisinée avec des haricots blancs, généralement relevés d’une touche de piment. En Toscane, en Italie, les haricots blancs secs sont associés au pain de mie, aux os de jambon, au chou de Milan et au lard maigre. L’ensemble forme la ribollita, une soupe aux légumes qui se réchauffe à deux reprises.

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Le haricot commun, ses vertus et ses bienfaits pour la santé

Le haricot commun recèle de nombreuses vertus pour la santé.

En usage interne

Grâce à sa haute teneur en vitamines A et C, cette plante a un pouvoir antioxydant qui contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires. Sa richesse en fibres lui confère des propriétés laxatives légères, ce qui peut aider à réguler le transit intestinal en cas de constipation occasionnelle.

Les cosses possèdent des vertus diurétiques et modérément anti-inflammatoires qui les rendent efficaces dans le traitement de divers maux, notamment :

  • la goutte ;
  • les troubles rénaux ;
  • les troubles de la pression artérielle ;
  • la lithiase urinaire ;
  • les œdèmes ;
  • les troubles de la miction ;
  • les problèmes de rétention d’eau.

De plus, ces gousses apportent un soulagement aux douleurs articulaires, à l’arthrite et aux rhumatismes. Elles renferment également des niveaux élevés de tanins et de fibres cellulose. Elles jouent un rôle bénéfique en ralentissant l’absorption des lipides et des glucides, tout en ayant un effet régulateur sur la glycémie. L’impact combiné de ces deux composés, associé à la faible teneur en calories, en fait un atout pour quiconque souhaite perdre du poids ou le stabiliser.

La phaséolamine, présente principalement dans les graines de haricots secs blancs, favorise en outre la conversion de l’amidon en sucre dans l’intestin. Cette substance se révèle efficace en tant que complément alimentaire destiné à combattre le surplus de poids.

En usage externe

Les graines et les cosses de haricot commun aident à soulager une variété de problèmes de peau. Elles apaisent les ulcères, les dartres, l’eczéma, les brûlures, les démangeaisons, les plaies, les abcès, les panaris, l’acné et même les morsures de chien. Cette plante entre également dans la lutte contre la fatigue, tout en atténuant l’anxiété, la nervosité et le stress.

Posologie et utilisation

En usage interne, préparer une décoction en utilisant 30 à 100 g de cosses sèches par litre d’eau. Porter le mélange à ébullition pendant environ 30 min, puis attendre un bref moment pour infuser avant de filtrer. Il est recommandé de consommer 2 tasses par jour durant une période de cure de 3 semaines. Si vous envisagez d’employer des produits dérivés tels que des gélules, des poudres ou autres, assurez-vous de suivre scrupuleusement les instructions du fabricant.

Pour une utilisation externe, préparer un cataplasme en diluant de la farine extraite de cosses ou de graines. Puis, appliquer localement sur la zone à traiter.

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Contre-indications et précautions du haricot commun

La cosse du haricot commun est contre-indiquée aux femmes enceintes ou allaitantes ainsi qu’aux personnes souffrant d’inflammation intestinale. La consommation des graines crues est aussi à éviter, car elles renferment de la phaséoline, une substance toxique pour l’organisme. Toutefois, cet élément est neutralisé par la chaleur, une cuisson de 15 à 20 minutes suffit.

Par ailleurs, l’usage de cette plante n’est pas recommandé dans un régime pauvre en FODMAPs, conçu pour réduire les risques d’irritation intestinale. FODMAP est l’acronyme de Fermentable Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides, And Polyols en anglais. Ce sont des glucides qui fermentent dans l’intestin, contenus dans certains aliments.

Effets indésirables du haricot commun

La consommation excessive du haricot commun ou le fait de manger ses graines crues peuvent engendrer divers inconforts digestifs. Les conséquences se manifestent souvent sous forme de nausées, de ballonnements, de fermentations intestinales donnant lieu à des flatulences.

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