Moyens de lutte
La gestion des ravageurs et des maladies nécessite des mesures préventives qui se réalisent grâce à une variété de méthodes, parmi lesquelles :
- l’utilisation d’auxiliaires de culture pour contrôler les acariens ;
- l’usage d’insecticides et de fongicides appropriés ;
- la mise en place d’une irrigation maîtrisée, évitant tout excès d’eau ;
- le recours à des semences saines, préalablement traitées avec des fongicides et dépourvues de germes pathogènes, entre autres mesures.
Des variétés résistantes aux virus, aux bactéries et aux maladies ont été développées. Elles affichent une grande robustesse, et sont particulièrement recommandées pour la culture.
Composition du haricot commun
Le haricot commun est une source riche en sels minéraux, fibres alimentaires, glucides et protéines. Son apport en calories et en lipides est assez faible. Parmi ses innombrables composants, peuvent être cités :
- les vitamines (À, B2, B9, B4, C, E, etc.) ;
- les flavonoïdes (quercétine) ;
- les minéraux et les oligo-éléments (calcium, zinc, chrome, magnésium, fer, potassium, cuivre, sodium, fluor, cobalt, etc.) ;
- les acides aminés (lysine, tryptophane, acide glutamique, leucine, asparagine, sérine, tyrosine, arginine, méthionine, glycine, etc.) ;
- les fibres cellulosiques ;
- les tanins ;
- la chlorophylle ;
- l’allantoïne ;
- la pectine.
Le haricot commun renferme, en outre, des phytoestrogènes ainsi que des oligosaccharides, notamment la stachyose et le raffinose. Ces derniers, surtout la stachyose, sont responsables des flatulences qui peuvent survenir suite à sa consommation. Néanmoins, des méthodes telles que le prétrempage des graines ou l’application d’enzymes spécifiques contribuent à réduire cet inconfort digestif.
Cette légumineuse contient également des éléments antinutritionnels qui rendent sa digestion assez difficile, en particulier les saponines, les phytates et les lectines (phaséoline ou phasine).
Haricot commun dans le domaine de l’alimentation
Le haricot commun est l’espèce la plus consommée parmi les haricots au sens large du terme. Il est nourrissant, procure une sensation de satiété, et se conserve longtemps sous forme de grains secs. Il représente une source alimentaire fondamentale pour diverses populations de pays en développement, en particulier en Afrique de l’Est et en Amérique latine.
En l’an 2000, la consommation annuelle moyenne de haricots secs à travers le monde se chiffrait à 2,2 kg par individu. Toutefois, cette quantité comportait d’importantes disparités selon les continents. En Europe, elle plafonnait à 0,7 kg, tandis qu’en Afrique, elle atteignait 2,2 kg. En Amérique du Nord, elle culminait à 5,5 kg et en Amérique latine, elle était à 9,4 kg.
Mode de consommation
Le haricot commun offre une variété de façons de l’apprécier. Il se consomme sous trois principales formes : en gousses, en grains frais ou en grains secs. Les haricots verts sont un choix polyvalent qu’il est possible de déguster en salade, cuits à la vapeur, ou en tant qu’accompagnement classique de nombreux plats. Ils sont disponibles aussi bien frais qu’en conserve ou surgelé.
Les grains frais et demi-secs (à écosser) sont récoltés avant d’atteindre leur pleine maturité et sont généralement vendus en gousses à écosser. Les flageolets, qui se trouvent fréquemment en conserve, en sont un exemple courant. Les haricots secs représentent le mode de consommation traditionnel. Ils ont l’avantage de se conserver aisément, mais nécessitent un trempage préalable avant la cuisson pour les réhydrater. De nos jours, ils sont également transformés en farine et commercialisés sous cette forme sur le marché.