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Griffe du diable

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Caractéristiques du Griffe du diable

  • Nom : Griffe du diable
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe : Asteridae
  • Ordre : Scrophulariales
  • Sous-Ordre :
  • Famille : Pedaliaceae
  • Sous-Famille :
  • Genre : Harpagophytum
  • Espèce : Harpagophytum procumbens

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Griffe du diable : histoire, description, composition, propriétés, utilisations, précautions et effets secondaires

La griffe du diable est connue sous le nom scientifique Harpagophytum procumbens. Ses autres dénominations sont : harpagophyton, racine de Windhoek, duiwelsklou et sengaparile. En anglais, elle s’appelle « grapple plant » ou « wood spider ». Certaines espèces du genre Proboscidea, issues d’Amérique du Nord, portent aussi le nom de « griffe du diable ». L’ortie ou Urtica dioica en fait partie.

Cette plante herbacée vivace qui appartient à la famille des Pédaliacées abonde dans la savane africaine. Il s’agit d’un excellent remède contre les maux de dos, l’arthrose et les rhumatismes.

Histoire de la griffe du diable

Son nom « griffe du diable » fait allusion à ses fruits dotés d’épines crochues. Ces derniers se collent aux sabots des chevaux ou aux poils d’autres animaux. Pour les enlever, ils se débattent frénétiquement, comme s’ils étaient possédés par le diable !

Au début du XXe siècle, un fermier allemand a découvert les vertus thérapeutiques de la plante. Le guérisseur du village indigène dans lequel il vivait prescrivait la griffe du diable pour venir à bout de nombreux maux. 50 ans plus tard, plusieurs scientifiques allemands se sont intéressés à son potentiel médicinal. À partir de là, la plante connaît un succès phénoménal et est introduite dans de nombreuses régions européennes.

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Étant donné que son efficacité contre les douleurs articulaires a été prouvée, les cueillettes dans son habitat naturel se sont multipliées. Celles-ci ont immanquablement conduit à la disparition progressive de la plante. Aujourd’hui, l’espèce menacée bénéficie d’un statut de protection qui réglemente son ramassage. Par ailleurs, de plus en plus de cultures sont mises en œuvre pour remplacer les espèces sauvages.

Description de la griffe du diable

La griffe du diable est une plante à tiges rampantes qui fait 30 cm de haut.

Son appareil végétatif

Ses racines

Profondément ancrée dans la terre, sa racine principale porte des racines secondaires dotées de tubercules bulbeux. Ces dernières, de grande taille, peuvent peser jusqu’à 1,5 kg. Elles sont facilement reconnaissables à leur couleur brun clair et représentent la partie la plus utilisée en phytothérapie.

Ses tiges et ses feuilles

Les tiges de la griffe du diable peuvent mesurer jusqu’à 1,5 m de long. Elles présentent des feuilles solitaires et alternes de 4 à 6 cm.

Son appareil reproducteur

Ses fleurs

Ses fleurs, en forme d’entonnoir, sont de couleur rose clair ou rouge pourpre.

Ses fruits

Ses fruits sont des capsules ligneuses garnies de couronne de crochets acérés et courbes. Une fois mûrs, ils s’ouvrent et libèrent des graines allongées et noires de 7 à 8 mm de long. Ces dernières s’accrochent au pelage et aux sabots des animaux. En s’agitant dans tous les sens pour s’en débarrasser, ils répandent les graines autour d’eux. Cela contribue à leur dissémination.

Habitat et aire de répartition de la griffe du diable

Cette plante est native du désert du Kalahari, plus précisément du Botswana, de la Namibie, de l’Angola et de la Zambie. Elle pousse naturellement à proximité des cours d’eau, des fermes et des routes. La griffe du diable développe une préférence pour les zones incultivables. Elle se plaît aussi sur les sols de Madagascar.

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Culture de la plante griffe du diable

La culture de la griffe du diable requiert certaines précautions concernant son implantation et sa période de plantation.

Plantation

Dans son habitat naturel, dans les milieux désertiques, elle pousse naturellement sans un apport d’eau conséquent.

Si vous décidez de la planter chez vous, l’idéal serait de l’installer sur une terre aérée, plus ou moins sablonneuse, à un emplacement ensoleillé. Si la plantation en pot est envisageable, il est recommandé d’opter pour la culture sous serre chauffée.

Si l’on se réfère aux modes de cultures traditionnelles, une incision au niveau de ses tubercules est de rigueur. Ainsi, ses racines, ses fleurs et ses fruits ne seront pas endommagés. Il est important de réaliser cette opération en automne. Son objectif est d’offrir un développement rapide à la plante.

La récolte a lieu en automne. Les graines qui se dispersent engendrent de nouveaux tubercules. Une fois extraits du sol, ils sont nettoyés, séchés, puis transformés à des fins médicales.

Entretien de la plante

La racine de Windhoek n’a pas besoin d’entretien spécifique. Tout au long de sa croissance, il convient de l’arroser régulièrement. Attention, un excès d’arrosage peut pourrir ses racines ! La mise en place d’un engrais pour cactus permet de nourrir convenablement la plante. La meilleure saison pour le faire se situe entre le printemps et l’automne.

La griffe du diable est particulièrement résistante aux maladies et aux ravageurs. Dans le cas où des pucerons apparaissent, chassez-les à grande eau. Enfin, l’utilisation d’un savon insecticide peut s’avérer nécessaire.

Compositions et propriétés de la griffe du diable en phytothérapie

La griffe du diable contient des composants, dont des phénols, de la vitamine B1, des flavonoïdes et de l’harpagoside. Ces différents principes actifs lui confèrent des propriétés antidouleur, anti-inflammatoire, cholagogue, antirhumatismale et cholérétique.

Agit sur la digestion

Sa saveur amère lui permet d’agir sur la digestion. Sa consommation est idéale dans des cas d’affections de la vésicule biliaire et du foie. Grâce à son effet cholagogue, elle joue un rôle important sur la production de bile. Ainsi, le foie est désengorgé des toxines qu’il renferme, qui sont ensuite éliminées dans les selles.

Agit sur la goutte

La griffe du diable aide au soulagement de la goutte. Cette affection est accompagnée de crises inflammatoires dues à la concentration d’acide urique élevée dans le sang. Dès l’apparition de la première crise, vous pouvez prendre une solution à base de cette plante. De cette manière, vous éviterez les récidives qui, à la longue, peuvent entraîner des cas chroniques.

Agit sur les rhumatismes

La griffe du diable est un excellent remède contre le rhumatisme. Elle peut éliminer les sensations désagréables qui nuisent à votre quotidien. Cette maladie chronique inclut toutes les pathologies et affections responsables des malformations, ainsi que des douleurs des os et des articulations. Il s’agit, entre autres, de l’arthrite, de la spondylarthrite, de l’arthrose et de la polyarthrite rhumatoïde.

Il est possible de l’associer à d’autres plantes telles que le saule blanc, la prêle, le curcuma, le romarin à camphre et la reine des prés. Leur combinaison aide à soulager les douleurs articulaires.

Depuis toujours, la griffe du diable est utilisée par les peuples indigènes comme antipyrétique, c’est-à-dire qu’elle peut lutter contre les céphalées migraineuses. Elle a aussi des vertus laxatives. En d’autres termes, elle facilite le transit intestinal et combat la constipation.

Cette plante est aussi salutaire dans les cas de maladies du sang et de maladies de peau.

Utilisations de la griffe du diable

La griffe du diable se décline sous forme de gélules et de comprimés. Elle peut également être consommée en tisane.

En usage interne

En teinture mère : 20 à 25 gouttes sont à diluer dans un verre d’eau. La prise recommandée est de trois fois par jour avant les repas. Il est possible de faire une cure de quatre semaines, renouvelable après une pause d’une semaine.

En décoction : une cuillère à soupe de racine séchée est à faire bouillir dans un demi-litre d’eau pendant 10 à 15 mn. Deux à trois tasses par jour sont largement suffisantes. Il est préférable d’en prendre avant chaque repas. Vous pouvez faire une cure de quatre semaines avec une pause d’une semaine entre chaque cure.

En extrait fluide : la dose préconisée est une cuillère à café, diluée dans de l’eau, une fois par jour. Une cure de quatre semaines est possible, à renouveler en cas de besoin.

En comprimés : un comprimé de 500 mg est à prendre trois fois par jour, avant chaque repas. En gélules : il est conseillé de prendre une ou deux gélules de 300 mg, trois fois par jour. Quoi qu’il en soit, il est crucial de toujours se référer à la notice d’emploi.

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En usage externe

La griffe du diable est disponible sous des formats différents : pommade, huile, baume, crème ou gel. Massez délicatement les articulations concernées deux ou trois fois par jour afin de faire pénétrer les principes actifs en profondeur.

Précautions et effets secondaires de la griffe du diable

L’idéal est de demander conseil à un médecin avant de consommer des médicaments contenant des extraits de cette plante. Cette recommandation s’applique notamment quand vous suivez un autre traitement médical ou si vous êtes sujet à de l’hypertension artérielle.

Des effets secondaires apparaissent si les doses ne sont pas respectées., tels que la diarrhée D’autres effets indésirables peuvent également survenir, en l’occurrence des vomissements, des nausées ou des maux de ventre et de tête. La plupart du temps, les patients relatent également des douleurs aux oreilles et une perte d’appétit.

Dans certains cas, des réactions allergiques et des troubles de la menstruation sont mentionnés, bien qu’ils soient rares.

La prise de solutions à base de griffe du diable est à proscrire durant la grossesse et l’allaitement. Elle est aussi interdite pour les personnes souffrant d’ulcère gastrique, de diabète et d’ulcère duodénal.

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