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Galéga

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Caractéristiques du Galéga

  • Nom : Galéga
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe : Rosidae
  • Ordre : Fabales
  • Sous-Ordre :
  • Famille : Fabaceae
  • Sous-Famille : Faboideae
  • Genre : Galega
  • Espèce : Galega officinalis

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Le Galéga : son histoire, sa description botanique, son habitat et sa culture, son utilisation et ses intérêts dans le domaine de la phytothérapie.

Le galéga est une plante dicotylédone connue sous divers autres noms vernaculaires : lavanèse, galéga officinal, rue-de-chèvre, herbe-aux-chèvres, lilas d’Espagne, sainfoin d’Espagne, faux indigo, faux-indigotier et vanèse.

Histoire du galéga

Le terme « galega » tire ses origines étymologiques des termes latins :

  • « gala » signifiant « lait » ;
  • « ega » pour « entraîner » ou « provoquer », en raison de son potentiel à augmenter la production de lait chez certains animaux.

Cette plante était réputée pour ses propriétés galactogènes, particulièrement chez les chèvres.

Au Moyen Âge, le galéga était utilisé comme remède contre la peste. Des récits anciens font même état de son utilisation potentielle dans le traitement du diabète.

Au cours de la Renaissance, les médecins recommandaient l’utilisation du galéga comme substance galactogène pour stimuler la production de lait chez les nourrices allemandes. Par la suite, au XVIIIe siècle, on découvrit que cette plante possédait également des vertus antipoison et qu’elle pouvait être utilisée dans le traitement des maladies pulmonaires.

Finalement, c’est au cours du XXe siècle que le Pr Jean Sterne, travaillant à l’hôpital Laennec, à Paris, effectua les premières études sur la galégine, une molécule extraite du galéga. Cette molécule s’est révélée être le précurseur des composés utilisés dans les traitements actuels du diabète, marquant ainsi une avancée significative dans la recherche médicale.

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Description du galéga

Galega officinalis est une plante herbacée qui pousse droit et forme un buisson dense. Il s’agit d’une plante vivace avec des rhizomes et un système racinaire pivotant. Les tiges, qui sont lisses, rigides et creuses, sont souvent très ramifiées et peuvent atteindre une hauteur de 85 cm à 1,2 m. Elles peuvent parfois devenir glabrescentes, avec quelques poils courts et mesurant de 0,1 à 0,4 mm chez les jeunes individus. Les feuilles, qui sont alternes, sont lisses sur la face supérieure, et légèrement pubescentes sur la face inférieure. Elles sont composées de plusieurs folioles et mesurent entre 14 et 50 cm de long pour 5 à 17 cm de large.

L’inflorescence de la plante est une grappe allongée appelée racème, mesurant de 12 à 20 cm de long. Elle peut être axillaire (se développant dans l’aisselle des feuilles) ou terminale (se trouvant à l’extrémité de la tige). Cette grappe regroupe généralement de 10 à 50 fleurs.

Les fleurs sont de type papilionacé, imitant la forme d’un papillon en vol. Chaque fleur est munie d’un calice mesurant de 4 à 5 mm de long, formant un tube court prolongé par cinq dents égales ou plus longues que le tube. La corolle de la fleur est de couleur lilas ou bleuâtre à pourpre, bien que dans certains cas, elle puisse être blanche. Cette corolle se compose d’un étendard de 8 à 11 mm de long, légèrement plus long que la carène, ainsi que de deux ailes obovales mesurant de 7 à 9,5 mm de long.

L’androcée du galéga, diplostémone et de type subdiadelphe, est composé de 10 étamines. Ces dernières sont soudées entre elles par l’intermédiaire de leurs filets, à l’exception d’une étamine, uniquement fixée sur la moitié de sa longueur.

L’ovaire de la fleur est dit supère, signifiant qu’il est situé au-dessus de la corolle et du calice. Il est également unicarpellé, en référence à son unique carpelle. Sur le dessus de l’ovaire se trouvent le style et le stigmate, qui jouent un rôle majeur dans la pollinisation.

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La floraison de cette plante a lieu en été, généralement de juin à septembre dans l’hémisphère nord.

Les fruits forment des gousses mesurant de 20 à 40 mm de long et de 2 à 3 mm de large. Les gousses contiennent 2 à 6 graines. À maturité, les deux valves de la gousse s’ouvrent en brillant pour libérer les graines.

Habitat et culture du galéga

Le galéga est une plante poussant dans la plupart des pays tempérés, entre autres, en Europe, en Asie occidentale et aux États-Unis.

Cette plante n’exige pas de conditions spécifiques pour sa culture. Elle se plante dans un endroit ensoleillé ou à mi-ombre, à condition que le sol soit parfaitement frais.

La culture est simple. Il suffit de tremper le godet ou le conteneur dans l’eau pendant quelques minutes avant la mise en terre. Elle peut être mise en pot ou être plantée directement au jardin. Ensuite, il convient d’ajouter du compost à la terre d’origine et de mélanger le tout. Il ne reste plus qu’à reboucher, en faisant attention à ne pas enterrer le collet.

L’opération d’entretien se résume à un arrosage hebdomadaire pendant le mois qui suit la plantation. Elle a également besoin d’être tuteurée, à cause de ses quelques rameaux noisetiers par exemple. Une fois sa floraison terminée, le feuillage se reformera de manière plus esthétique après rabattage de la plante d’environ 20 cm du sol.

Utilisation du galéga

Le galega officinalis est utilisé dans différents domaines, notamment ornemental et thérapeutique.

Il s’agit d’une plante ornementale grâce à sa floraison abondante qui permet de profiter de ses jolies couleurs tout au long de la saison estivale. Elle est particulièrement prisée pour former des plates-bandes ou des massifs, ou encore pour apporter une touche naturelle à votre intérieur, à disposer dans un vase.

Par ailleurs, le galéga sert également de plante à fougère dans certains sols un peu stériles.

Il est également utilisé en tant qu’engrais vert. Cela est surtout dû en raison de la grande quantité de matière organique qu’il offre pendant sa croissance, qui va servir d’éléments nutritifs pour les autres plantes. Par ailleurs, il lutte contre les mauvaises herbes et certaines maladies pour ses végétaux voisins.

Domaine phytothérapeutique du galéga

Le galéga se consomme généralement sous forme d’infusion en phytothérapie. Pour cela, 20 grammes de plante fraîche pour un litre d’eau sont nécessaires. Laissez infuser pendant 10 minutes environ, ajoutez du sucre ou du miel et prenez 3 tasses à café en une journée.

Dans la médecine traditionnelle, le galéga sert de remède contre les fièvres de la peste, les piqûres d’insectes et les morsures venimeuses de certains animaux. Il possède également des propriétés vermifuges pour lutter contre les vers intestinaux. Dans certains cas, il permet de soulager les problèmes urinaires par sa propriété diurétique. Il sert aussi d’anticonvulsif et de sudorifique. Cette dernière lui confère le pouvoir de stimuler certaines glandes comme les surrénales, le pancréas et le foie, améliorant ainsi leur fonctionnement. Actuellement, la médecine moderne l’utilise plus particulièrement en tant qu’adjuvant de l’insuline pour faire baisser le diabète modéré. Il est aussi connu pour ses vertus galactogogues.

Toxicité du galéga

Le galéga est une plante toxique, surtout pour les bétails, à cause notamment de la galégine, de l’hydroxygalégine et de la galutéoline présentes dans la partie aérienne.

Le bétail intoxiqué présente des symptômes assez caractéristiques : dyspnée, jetage spumeux et asphyxie.

Il convient de consulter un herboriste ou un professionnel de santé avant d’envisager un traitement naturel à base de galéga. L’automédication peut entraîner des interactions médicamenteuses ou autres effets indésirables.

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