En Europe, il n’est mentionné pour la première fois qu’au XVIIe siècle par Nicholas Culpeper, botaniste et herboriste anglais. L’auteur intègre la description de l’épilobe à petites fleurs dans son ouvrage intitulé « Le physicien anglais ».
« La santé à la pharmacie du Bon Dieu », publié en 1983 par Maria Treben, a définitivement confirmé ses bienfaits et vertus. Depuis lors, l’épilobe à petites fleurs a intégré la phytothérapie et sert à traiter diverses pathologies, notamment les problèmes inhérents à la prostate. Ses différentes propriétés permettent toutefois de l’utiliser dans le traitement de nombreuses autres affections.
Description de l’épilobe à petites fleurs
Sa tige
L’Epilobium parviflorum se démarque des autres plantes par sa tige unique et dressée qui mesure entre 30 et 80 cm de haut. Toutefois, elle peut parfois atteindre 2 m chez certains spécimens. Légèrement poilue, elle ne présente aucune ligne saillante, mais émet de courtes rosettes de feuilles.
Ses feuilles
Ses nombreuses feuilles sont oblongues et lancéolées. Cet aspect similaire à un fer de lance leur est conféré par leurs formes spécifiques : étroites, allongées et légèrement denticulées. Les feuilles inférieures et moyennes sont opposées et dépourvues de pétioles. Elles sont non embrassantes, ce qui signifie que leur base n’entoure pas la tige qui les porte. Les feuilles supérieures sont alternes et subobtuses, avec une forme oblongue-lancéolée.
Ses fleurs
Comme le nom de la plante l’indique, ses fleurs sont petites, faisant à peine 6 ou 7 mm de diamètre. Elles ont la particularité d’être toujours dressées et sont groupées en grappes feuillées et grimpantes. Chacune porte quatre pétales de couleur rose, étalés en croix. Elles se distinguent par leur disposition en épi long, forme qu’elles vont conserver jusqu’à la floraison. Celle-ci commence en été et se déroule de juin à octobre : les fleurs du bas en premier, puis celles du haut, progressivement sur la tige. Ce fleurissement est particulièrement coloré.
Ses fruits
Ses fruits sont des capsules ovales brunes, parfois noires, renfermant de nombreuses graines (350/fruit et 80 000/plante). À maturité, elles s’ouvrent par quatre valves et laissent les graines s’envoler avec le vent. Ce mode de dissémination permet à l’épilobe à petites fleurs de se ressemer tout seul et de coloniser facilement de nouveaux territoires. Une fois installé, il s’étend par le biais de ses rhizomes souterrains, formant ainsi de grandes colonies.