Vertus médicinales du copahier
Le copaïer sert à diverses applications thérapeutiques. En France, il est répertorié dans la Pharmacopée française dans la liste A, celle des plantes médicinales. Autrefois, ses extraits étaient employés pour traiter des maladies comme la gonorrhée et la blennorragie. De nos jours, son utilité s’étend aux affections catarrhales pulmonaires et même au psoriasis.
Le copaïer agit favorablement sur les poumons grâce à ses vertus mucolytiques, facilitant le processus d’expectoration en cas d’encombrement. Enfin, ses qualités anti-infectieuses et anti-blennorragiques sont utiles pour le système urinaire et pour le système génital.
L’huile essentielle du Copaifera officinalis possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, principalement dues à la présence de béta-caryophyllène. Elle s’est révélée efficace dans le recouvrement des infections génito-urinaires, notamment les prostatites. Toutefois, il faut rester vigilant lors de son usage en raison du risque potentiel de toxicité hépatique.
En parallèle, l’huile essentielle révèle une propriété antalgique, participant à soulager la douleur. Il est à noter que cet effet est contré par la naloxone, soulignant ainsi son interaction avec les récepteurs opioïdes.
Le baume de copahu, dérivé du copaïer, est également reconnu pour ses propriétés cicatrisantes. Il recèle un potentiel avéré en tant qu’antiseptique, agissant pour limiter la prolifération des micro-organismes indésirables. Il contribue à soulager les démangeaisons liées aux crises d’eczéma. Il peut également être utilisé pour atténuer des problèmes tels que les hématomes, les mycoses et les cystites.
Une des propriétés notables de ce baume est son pouvoir anti-inflammatoire, opérant par l’inhibition de NF-kB et des cytokines pro-inflammatoires. S’ajoutent à cela des actions diurétiques et stimulantes, qui contribuent à favoriser divers mécanismes dans l’organisme. Il s’avère particulièrement efficace dans le traitement des troubles articulaires et musculaires.