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Coco

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Caractéristiques du coco

  • Nom : Coco
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Viridaeplantae
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Equisetopsida
  • Sous-Classe : Magnoliidae
  • Ordre : Arecales
  • Sous-Ordre : Arecineae
  • Famille : Arecaceae
  • Sous-famille :Arecoideae
  • Genre : Cocos
  • Espèce : Cocos nucifera L.

Voir les produits associés au coco.

Le coco : son histoire, ses caractéristiques, ses vertus en phytothérapie et ses multiples usages.

La noix de coco est le fruit du cocotier (Cocos nucifera), l’unique représentant du genre Cocos. Ce dernier fait partie des palmiers qui appartiennent à la famille des Arécacées. Plante monocotylédone, il est largement répandu dans les zones intertropicales humides et principalement cultivé le long des côtes. Cependant, on le retrouve en Inde jusqu’à une altitude de mille mètres. Son inflorescence complète peut atteindre jusqu’à un mètre de long. La durée de vie de cette plante dépasse souvent un siècle, bien que sa période de rentabilité économique soit estimée à cinquante ans. Cependant, certains cocotiers beaucoup plus âgés continuent de porter des fruits.

Étymologie

Le coco, dans les langues autochtones du Pacifique micronésien, mélanésien et polynésien, est désigné par différents dénominations telles que :

  • iru et yap (Palau)
  • ni (Eniwetok et Pohnpei)
  • niu (Papouasie-Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Calédonie, Fidji, Hawaï et Tonga)
  • niyog (Guam)
  • nui (Nukuoro)
  • te ni (Kiribati)
  • nu ( îles Banyak et Nouvelle-Guinée Occidentale)
  • lu (Kosrae)
  • ny (Truk)

En sanskrit, le cocotier est appelé « kalpavriksha » ou « arbre qui contient tout ce qui est nécessaire pour vivre ».

coco-caracteristiques

Le terme « coco » lui-même a une origine portugaise, avec une influence de l’italien et de l’espagnol. Il est possible qu’il soit dérivé d’une métaphore liée à l’apparence de la noix de coco fraîche. Celle-ci présente trois trous évoquant une tête humaine.

« Coco » est également associé au concept de « croque-mitaine », une tête grossièrement représentée pour effrayer les enfants.

L’origine de cette appellation remonterait au mot ibéro-roman « coco », utilisé pour décrire divers fruits de forme arrondie.

Histoire et expansion

Selon certains récits, le cocotier serait originaire de Mélanésie. Toutefois, il a toujours existé en Asie du Sud-Est et en Polynésie.

Les noix de coco se sont répandues, transportées par les courants marins vers les régions côtières où elles s’échouèrent. Certaines d’entre elles se sont enracinées dans le sol sablonneux des plages tropicales. Par la suite, des populations de cocotier se sont formées.

La propagation par l’Homme s’est faite avec les anciens marins Austronésiens. Ils auraient transporté des noix de coco vers les îles tropicales du Pacifique qu’ils ont colonisées.

Au VIe siècle, le cocotier était déjà répandu en Inde, puis au IXe siècle en Chine et au Xe siècle sur la côte Est de l’Afrique.

Au XIIIe siècle, Marco Polo a découvert le coco. Fasciné par sa douceur sucrée et sa texture laiteuse, il l’appela « noix du pharaon ».

La première mention du cocotier sur le continent américain remonte à la période 1514-1525.

En 1674, Charles Perrault a présenté le premier spécimen de noix de coco à l’Académie française.

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Au XVIe siècle, les navigateurs portugais et espagnols ont commencé à l’introduire en Afrique de l’Ouest et en Amérique.

Au Mexique, en 1569, des cocotiers originaires des îles Salomon ont été plantés à Colima. Entre 1571 et 1816, d’autres cocotiers en provenance des Philippines ont suivi.

Dans la région des Caraïbes, les premières noix de coco originaires du Cap-Vert ont été plantées à Puerto Rico en 1625 par le missionnaire espagnol Diego Lorenzo.

Description

Le cocotier se caractérise par une structure composée d’un tronc, ou stipe, avec un système racinaire dense. Il est couronné par de larges feuilles et une inflorescence assez importante. Ses fruits possèdent une coque solide, un albumen blanc et une cavité interne remplie d’eau de coco.

Tronc et racines

Le tronc du cocotier peut atteindre une hauteur de 25 à 30 mètres. Il est surmonté d’une couronne de grandes feuilles en forme de plumes appelées palmes. Il présente une surface lisse et claire, marquée par des cicatrices en croissant laissées par chaque feuille précédente. À sa base, le tronc adopte une forme conique inversée et qui est un bulbe radiculaire. Des milliers de racines fines se déploient à partir de ce système, dans les premiers mètres à partir du sol. Elles forment un tapis autour de la plante et s’enfoncent jusqu’à 4 ou 5 mètres de profondeur.

Couronne foliaire et croissance de l’arbre

La couronne du cocotier comporte environ trente feuilles qui peuvent mesurer plus de six mètres de long. Toutes les feuilles et les fleurs apparaissent d’un bourgeon unique en activité constante. Il assure la croissance continue de la plante jusqu’à la fin de sa vie. Toutefois, cette singularité le rend vulnérable aux attaques d’insectes. Si un de ces derniers parvient à se faufiler à l’intérieur du cocotier et à dévorer le bourgeon, le cocotier est condamné.

Chaque feuille possède une spathe pointue d’une longueur dépassant un mètre, située à son aisselle. Une fois arrivée à maturité, elle se fissure et libère l’inflorescence, qui est composée d’un axe sur lequel sont disposés des épillets. Les fleurs femelles, présentes à la base des épillets, adoptent une forme sphérique d’un diamètre de deux à trois centimètres. Leur nombre dans l’inflorescence varie entre 20 et 30 fleurs, mais peut parfois atteindre plusieurs centaines. Les fleurs mâles sont plus abondantes et se trouvent dans la partie supérieure des épillets. Encore fermées, elles ressemblent à des grains de riz.

Structure et composition des fruits

Les fruits du cocotier présentent une structure commune à toutes les variétés. Leur taille varie entre 10 et 40 cm de longueur et 10 à 16 cm de largeur. Ils sont entourés d’un épiderme (épicarpe) de couleur verte claire ou orange, qui devient gris-brun à maturité. Puis, vient une enveloppe coriace et fibreuse qui est la bourre (mésocarpe), de forme oblongue et renforcée par trois côtes longitudinales. Elle entoure une coque sphérique, solide et lignifiée (endocarpe).

À l’intérieur, un tégument séminal, une mince pellicule de couleur brun rougeâtre, relie la coque à l’amande connue sous le nom d’albumen. D’un blanc laiteux, ce noyau est creux et il a une épaisseur de 10 à 15 mm. Près d’un des trois pores germinatifs, se trouve un embryon d’environ 5 mm de long.

La cavité interne du fruit contient l’eau de coco, un liquide sucré et opalescent remplissant les trois quarts de l’espace. Le terme « lait de coco » est utilisé pour désigner la préparation aqueuse à base d’amande broyée et pressée.

Les variétés

On recense plus de 400 cultivars traditionnels à travers le monde. Une théorie botanique tente d’expliquer la diversification du cocotier en observant la forme et la composition de ses fruits. Selon elle, il existe deux grands types de cocotiers qu’on a croisés à répétition :

  • Le type Niu Kafa a évolué grâce à la dispersion naturelle par les courants marins. Ses fruits se sont adaptés à la flottaison en raison de leur forme allongée et de la présence d’une bourre abondante. Leur germination tardive leur permet de survivre sur l’eau pendant une longue période, avant de s’échouer et de s’enraciner.
  • Le type Niu Vaï, sélectionné par l’Homme possède des fruits ronds de grande taille et une germination rapide. Des marins les auraient choisis comme source de boissons pendant leurs voyages en mer, en raison de leur richesse en eau.

Les croisements ont donné deux variétés traditionnelles : les cocotiers « Grands » et les cocotiers « Nains ». Elles servent de base pour la création d’hybrides, tels que les Nain x Grand ou les Grand x Grand.

Cocotiers Grands

Les cocotiers Grands se distinguent par un écart de plus de 5 cm entre deux cicatrices foliaires. Ils peuvent aller jusqu’à 30 mètres de hauteur. Les fruits apparaissent après 7 à 10 ans de culture et cela continue jusqu’à plus de 100 ans.

Certains cultivars produisent en abondance des noix de taille moyenne à faible teneur en coprah. On cite notamment le Grand Ouest Africain, le Grand du Vanuatu, la noix de coco du San Blas au Panama et celle des îles Laccadives en Inde. D’autres variétés, en revanche, ont un nombre moyen de grosses noix à teneur élevée en coprah. Le Grand Rennell, le Grand de Thaïlande et le Grand de Polynésie en sont des exemples.

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Cocotier Nains

Les cocotiers Nains se caractérisent par un écart inférieur à 2,5 cm entre deux cicatrices foliaires et un stipe plus mince. L’Eburnea (naine jaune), la Regia (naine rouge) ou la Plume (naine verte) font partie de cette catégorie.

Leur taille adulte ne dépasse pas les 6 à 7 mètres de hauteur. De croissance précoce, ils commencent à donner des fruits après quatre ans. Le cocotier « Nain » est cultivé dans les espaces restreints tels que les petits jardins ou les vergers.

Habitat et culture

Le cocotier est une plante native des régions tropicales et subtropicales. Toutefois, il a la capacité de s’adapter à différentes conditions climatiques. En France, la culture en intérieur est adaptée aux petits cocotiers. En Europe, la pratique se fait uniquement en pot, à l’intérieur ou sous serre.

Cette plante apprécie les sols alluviaux profonds et situés à une certaine distance de la côte, loin des zones marécageuses. Il est possible de la retrouver dans les tourbes profondes ou dans les sols acides sulfatés des mangroves.

Conditions de culture

Pour bien prospérer, cette plante tropicale a besoin :

  • d’une exposition au soleil pendant 6 à 8 heures par jour ;
  • d’une chaleur constante de 25° C en moyenne durant l’année ;
  • d’une humidité environnante supérieure à 60 %.

Le cocotier préfère les sols sableux, bien drainés, légèrement salés et humides, avec un pH neutre. La présence de sel, surtout du chlore, dans le sol a un effet bénéfique sur la taille des noix de coco.

Le Cocos nucifera a besoin d’une quantité régulière d’eau. Cette source peut être les arrosages et les précipitations annuelles de 1 500 mm à 2 000 mm. L’eau souterraine accessible à une profondeur de 1 à 3 mètres est absorbée par les racines. Toutefois, l’accumulation d’eau autour de l’arbre peut entraver son développement.

En raison de ses feuilles coriaces à mi-chemin entre les xérophytes et les mésophytes, le cocotier peut faire face à des périodes prolongées de sécheresse. Toutefois, un apport insuffisant en eau entraîne la chute prématurée des fruits, l’avortement des fleurs et la réduction de la taille des noix.

Reproduction

La reproduction chez les cocotiers présente une différence notable entre les variétés naines et les variétés grandes. Le Cocos nucifera étant est une plante hermaphrodite, la plupart des cocotiers nains se reproduisent par autofécondation.

Les mécanismes de fécondation chez les cocotiers Grands sont plus complexes et passent par une phase femelle et une phase mâle de l’inflorescence. La première correspond à la période où les fleurs femelles sont prêtes à être fécondées. La deuxième commence à l’ouverture de l’inflorescence et se termine lorsque la dernière fleur mâle tombe. Dans certains cas, toutes les fleurs mâles arrivent à maturité et tombent avant que les fleurs femelles ne soient réceptives. Dans ce cas, une fécondation croisée entre deux plantes différentes est requise.

Plantation et propagation

La période de plantation du cocotier se trouve entre les mois d’avril et de juin. Elle peut être effectuée en pleine terre dans le jardin, en bacs ou en pots.

Un mélange de substrat composé de ⅕ de terreau et de ⅘ de sable est nécessaire pour les cultures dans un contenant. L’apport en sel peut se faire avec un paillage composé de coques de pistaches, entre autres.

La multiplication des cocotiers se fait exclusivement par semis, de préférence pendant le mois de mars. Le processus commence par la sélection des noix en fonction de leur teneur en eau. Ils sont trempés dans l’eau durant une période de 14 jours pour les ramollir et favoriser la germination. Puis, les fruits sont enterrés au 3/4 dans un sol bien drainé et toujours humide. Un espace de 45 cm distance chaque graine. Pour favoriser leur croissance et protéger le sol, ils sont recouverts d’un paillage en fibres de cocotier. Le semis sous serre se fait dans un bac qu’on place au soleil.

Après 12 semaines, les fruits commencent à germer. Les plantules qui émergent n’ont pas besoin de fertilisation supplémentaire. En effet, les nutriments nécessaires à leur développement sont déjà présents dans la graine. Après 9 à 10 mois, les plantules les plus vigoureuses sont sélectionnées pour être transplantées, le plus tôt possible. À ce stade, les plantules ont développé de 4 à 5 feuilles complètement ouvertes. Les racines sont coupées pour garantir le développement d’un système racinaire plus dense.

Fertilisation

Pour fertiliser le sol dans un système de culture mixte de coco, la décomposition des matières organiques est favorisée. Une culture associée de légumineuses est une bonne source d’azote naturelle et durable. Parmi les plantes préconisées, on peut citer :

  • Glyricidia sepium ;
  • Pueraria phaseoloides ;
  • Calopogonium mucunoides ;
  • Centrosema pubescens ;
  • Arachi pintoi ;
  • Glycine wightii ;
  • Desmodium ovalifolium.

Le recyclage des cendres riches en potassium résultant de la combustion des coques des noix est aussi une option de fertilisation.

Ennemis naturels

Le cocotier est vulnérable à de nombreux ravageurs tels les oiseaux, les rats noirs et les parasites. Parmi ces derniers, on cite spécialement l’Aspidotus destructor désigné sous le nom du pou du cocotier. En termes de maladie, on pointe du doigt le jaunissement mortel, causé par la bactérie phytoplasme. Elle provoque la chute prématurée des noix, la dépigmentation des feuilles, la mort du bourgeon central et celle de la plante elle-même.

Les conditions de culture favorables au cocotier offrent un environnement propice à la prolifération de certains champignons pathogènes tels que :

  • Ganoderma boninense ;
  • Phytophthora palmivora ;
  • Pestalotia palmarum ;
  • etc.

Un grand nombre d’insectes nuisent aussi au cocotier. L’Oryctes monoceros est un ravageur spécifique à l’Afrique. Les espèces telles que Brontispa, Rhynchophorus spp., Longissimo et Promeco Theca spp posent des problèmes majeurs en Asie et dans la région Pacifique.

Production

La production mondiale de noix de coco a connu une croissance de 13,5 % sur une période de dix ans, atteignant 62 millions de tonnes en 2013. Trois pays, l’Indonésie, les Philippines et l’Inde, ont accaparé près de 73 % de la production totale. D’autres pays comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Brésil, le Sri Lanka et le Vietnam sont également présents, mais moins dominants. Les principaux producteurs en termes de volume de production (2013) sont les suivants :

  • Indonésie : 18 300 000 tonnes
  • Philippines : 15 353 200 tonnes
  • Inde : 11 930 000 tonnes
  • Brésil : 2 890 286 tonnes
  • Sri Lanka : 2 513 000 tonnes
  • Vietnam : 1 303 826 tonnes
  • Papouasie-Nouvelle Guinée : 1 200 000 tonnes
  • Mexique : 1 064 400 tonnes
  • Thaïlande : 1 010 000 tonnes
  • Malaisie : 646 932 tonnes
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Ouverture de la noix de coco

En premier lieu, il est nécessaire de retirer la coque externe fibreuse à l’aide d’une machette ou d’une hache. Cependant, la méthode la plus efficace consiste à empaler le fruit sur un pieu en métal solidement ancré au sol. Cette technique permet de déchirer la gangue fibreuse de 7 à 8 mm d’épaisseur.

Par la suite, pour ouvrir la noix de coco, il faut :

  • Percer la « bouche » située en dessous des « yeux ».
  • Recueillir l’eau de coco dans un bol une fois la coque percée.
  • Donner des coups secs au niveau de l’équateur de la noix avec un marteau, le dos d’une lame, une machette ou contre une pierre. Entre chaque coup, on la fait tourner.

Puis, une fissure se forme et un dernier coup devrait suffire à casser la noix en deux.

Pour recueillir le coprah, la noix de coco brisée est exposée au soleil pendant une journée. Cela facilite le détachement de l’amande de la coque avec un couteau ordinaire ou avec un couteau à lame courbe. Une fois retirée, elle est placée sur des séchoirs jusqu’à ce que sa teneur en eau tombe à moins de 6 %.

Composants principaux du coco

La noix de coco fraîche a une valeur calorique élevée, avec environ 365 kcal pour 100 g. Cette concentration calorique est due à sa forte teneur en matières grasses. Lorsqu’elle est séchée, sa valeur énergétique augmente de manière notable et peut aller jusqu’à 690 kcal pour 100 g. Toutefois, elle regorge d’autres nutriments et de vitamines : E, K1, C, B1, B2, B3, B5, B6, B9.

De plus, elle constitue une source appréciable de protéines, avec une teneur approximative de 14 g pour 100 g.

Coco frais

NutrimentsQuantité pour 100 g
 365 kcal  
Glucides6,22 g
Lipides33,5 g
Protéines3,33 g
Eau47 g
Fibres alimentaires9 g
Calcium14 mg
Cuivre0,44 mg
Fer2,43 mg
Iode1,2 µg
Magnésium32 mg
Manganèse1,5 mg
Phosphore113 mg
Potassium356 mg
Sodium20 mg
Zinc1,1 mg
Vitamines

4.5462 mg
Acides gras31,5 g

Bienfaits

La noix de coco possède de multiples vertus qui nous font du bien en raison de sa richesse en vitamines, oligo-éléments, minéraux et sans oublier les antioxydants.

Contrôle lipidique

L’eau de coco aide à maintenir l’équilibre du taux de sucre dans le sang en raison de sa richesse en potassium et en acide laurique. Le premier renforce le cœur et diminue le risque de caillots sanguins. Le second dernier réduit le taux de cholestérol nocif (LDL) et augmente le cholestérol bénéfique (HDL).

Les protéines végétales de la noix de coco renferment les acides aminés L-lysine et L-arginine, connus pour leurs propriétés anti-cholestérol.

Action antioxydante

La noix de coco est riche en antioxydants, tel l’acide caféique, connu pour son l’effet anti-inflammatoire. Ces composants luttent contre les effets des radicaux libres sur les cellules et préviennent l’apparition de certains cancers.

Vitalité

L’eau de coco présente des propriétés reminéralisantes. Le potassium améliore la tonicité musculaire, notamment celle du cœur. Le magnésium aide à combattre le stress, le surmenage et vient à bout des baisses de moral et des débuts de dépression.

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En outre, ce minéral est important pour :

  • le développement des os
  • la production des protéines
  • les fonctions enzymatiques
  • la santé dentaire
  • le système immunitaire
  • le métabolisme énergétique
  • la transmission des impulsions nerveuse

Faiblement riche en sucre et en graisses, elle possède des propriétés antidiabétiques et hypoglycémiantes. Hypocalorique, la noix de coco aide à contrôler le poids de ceux qui suivent un régime. En effet, en raison de sa teneur en triglycérides à chaîne moyenne (TCM), l’huile de coco ne fait pas grossir.

Consommer du coco favorise également l’élimination des toxines.

En Haïti, le mélange de jus de carotte, de lait de coco et de jus de betterave rouge est considéré comme un remède naturel contre l’anémie.

Prévention des calculs rénaux

L’eau de coco possède des propriétés diurétiques qui préviennent la formation des calculs rénaux, entre autres. En effet, elle réduit considérablement les niveaux d’oxalate de calcium, de créatinine et d’urée dans l’urine.

Bien-être digestif

Les enzymes bioactives de l’eau de coco favorisent la digestion et résolvent les problèmes digestifs tels que la constipation, les ballonnements et les douleurs abdominales. En cas de diarrhées, cette boisson assure une hydratation optimale, mais il ne faut pas en abuser. Les minéraux, les oligo-éléments ainsi que les vitamines qu’elle renferme renforcent le système immunitaire pour lutter contre les infections.

Riche en fibres, la noix de coco donne rapidement une sensation de satiété, décuplée par l’obligation de bien la mâcher avant de l’avaler. Ces mêmes fibres aident à prévenir la constipation.

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Utilisation

Le coco a de multiples usages dans la vie au quotidien. L’eau, le lait et la pulpe entrent dans la composition de multiples préparations en tant qu’ingrédients.

Alimentation

Le coco présente une valeur nutritive élevée grâce à sa haute teneur en potassium, en fer, en phosphore, en cuivre, en zinc et magnésium. Lorsqu’il est encore vert, il renferme une eau rafraîchissante et désaltérante.

Une noix de coco se conserve au frais durant plusieurs semaines. L’amande ne peut l’être que quelques jours, immergée dans de l’eau ou enveloppée avec un film alimentaire.

Pulpe ou amande

Une fois mûre, elle est comestible et accompagne un florilège de recettes de cuisine tropicales. Elle est appréciée pour sa senteur caractéristique. Coupée en petit morceau, elle se retrouve dans une fondue au chocolat. Râpée, elle intègre une sauce au curry pour rehausser le goût des plats de poisson, de poulet ou d’agneau.

Nature ou grillée, elle entre dans la préparation de desserts tels que les tuiles, les biscuits, les glaces, les quatre-quarts et les cakes. En outre, elle agrémente divers gâteaux.

Noix de coco en poudre

Le coco en poudre ou en copeaux, largement disponible sur le marché, est un incontournable dans la réalisation de nombreuses pâtisseries et confiseries.

Eau et lait

L’eau de coco, naturellement sucrée, est appréciée en tant que boisson désaltérante. Elle intervient aussi dans la fabrication de vinaigres. Une fois fermentée, elle se transforme en une gelée translucide appelée « nata de coco ».

Quant au lait de coco, il est utilisé dans de nombreuses recettes asiatiques (thaïlandaises, indiennes), malgaches et polynésiennes. Pour l’obtenir, la pulpe est râpée et ensuite pressée pour obtenir un lait concentré et riche en matières grasses avec une légère note sucrée. Puis, on passe les copeaux de la pulpe avec de l’eau chaude pour recueillir un liquide moins gras.

Il trouve sa place dans les sauces pour accompagner le cochon grillé, le poisson cru à la tahitienne, entre autres. Mélangé au curry, le lait de coco est un indispensable dans la préparation de certains plats indiens.

La cuisine haïtienne intègre cet ingrédient dans les plats traditionnels tels que le riz, le petit mil, le blé ou la semoule de maïs aux petits pois ou aux haricots. Il enrichit les jus de cuisson de la viande et des pots-au-feu.

Cosmétique et industrie

Le coco, avec ses multiples dérivés, trouve une large utilisation dans les domaines de la cosmétique et de l’industrie.

Coprah et son huile

Le coprah présente une teneur élevée en huiles, de 62 à 65 %, composées essentiellement d’acides gras saturés. Cette propriété lui confère une texture solide à température ambiante. En Polynésie française, l’huile de coprah raffinée est associée à la fleur de Tiaré de Tahiti pour produire la bien connue huile monoï.

Huile coco

L’huile de coco résiste aux températures élevées et se conserve pendant une longue période. Utilisée dans divers secteurs industriels, elle entre dans la production de graisses végétales, margarines, détergents, savons, plastiques et cosmétiques.

En application capillaire, cette huile apporte de la brillance aux cheveux. En Inde, elle est traditionnellement employée pour masser le cuir chevelu en raison de ses vertus épaississantes et protectrices.

Ultra-douce et facile à utiliser, l’huile de coco pénètre facilement la peau sans laisser de film gras.

Les tourteaux de coprah

Les tourteaux de coprah sont un sous-produit de la fabrication de l’huile de coprah. Ils trouvent leur utilisation en tant qu’ingrédients dans l’alimentation animale.

La fibre de coco

La fibre de coco est imputrescible, ce qui en fait un choix privilégié pour diverses applications industrielles :

  • Les fibres longues et peignées de noix bien mûres trouvent leur place dans l’industrie de la brosserie pour fabriquer des balais.
  • Dans l’industrie de la sparterie, le « filé de coco » (coir yarn) entre dans la fabrication de carpettes, de nattes, de passages et surtout de tapis-brosses. Il est obtenu à partir de noix qui n’ont pas atteint leur pleine maturité. Les fibres, plus souples, servent à la fabrication de scourtins, des paniers employés dans le processus de fabrication de l’huile d’olive.
  • Dans le domaine de l’horticulture, la fibre de coco sert de substrat ou complément de substrat. Stable, elle ne se tasse pas facilement et elle possède d’excellentes propriétés de rétention en eau.
  • Les fibres de coco les plus courtes, appelées « mattress fibre », sont principalement employées pour le rembourrage des sièges ou de la literie. Elles peuvent également être traitées avec du latex et être utilisées comme matériau d’insonorisation ou comme combustible.

Domaine médical

L’eau de jeunes noix de coco est un liquide stérile dont le profil électrolyte est similaire à celui du plasma sanguin et à celui des solutions fabriquées par les laboratoires pharmaceutiques. Elle a été utilisée dans des endroits où l’accès aux soins médicaux est difficile. Cela a été le cas, où elle a été administrée pour réhydrater avec succès un grand brûlé lors des conflits sur l’île de Tubuai, aux îles Salomon.

Contre-indications et précautions d’emploi

Le coco renferme des sulfites qui sont des allergènes susceptibles de déclencher des réactions graves chez les individus sensibles. Afin d’éviter tout problème, il est conseillé de vérifier les étiquettes des produits à base de noix de coco.

N’étant pas une noix mais le noyau d’un fruit, le coco ne pose généralement pas de problème aux personnes allergiques aux noix. Toutefois, l’avis d’un allergologue est recommandé avant d’en consommer. Enfin, les personnes souffrant de problèmes cardiaques doivent réduire leur consommation d’aliments riches en acides gras saturés, y compris la noix de coco.

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