Posologie du chiendent officinal
En général, la plante s’emploie par voie interne. Dans ce cadre, il convient de respecter certaines doses :
- En tisane ou en infusion : ajouter une cuillère à soupe de petit chiendent dans une tasse d’eau chaude. Prendre ensuite deux à trois tasses par jour.
- En jus cru : ajouter les jeunes feuilles et pousses de la plante dans les jus crus faits maison. L’usage d’un extracteur est nécessaire.
- En décoction : infuser entre 20 et 30 g de rhizome sec dans 1 l d’eau. Boire deux à trois tasses quotidiennement.
- En gélule : penser à vérifier le dosage inscrit sur la notice du produit.
- En poudre : mettre 1 à 2 g dans un grand verre d’eau. Ne pas dépasser trois prises par jour et éviter de boire la préparation le soir.
- En teinture mère : diluer 10 à 20 gouttes dans un verre d’eau et prendre le mélange deux à trois fois par jour. La consommation de cette préparation est à éviter dans la soirée.
- Extrait fluide : 10 à 30 gouttes sont nécessaires. Cette quantité est à prendre deux à quatre fois au quotidien.
- Suc de feuilles et de tiges : utiliser entre 100 g et 500 g par jour.
Quelle que soit la forme de chiendent officinal choisie, la durée d’un traitement ne doit pas dépasser quatre semaines.
Contre-indications, effets secondaires et précautions à prendre du chiendent officinal
Il n’existe pas de contre-indications concernant l’usage de cette plante. Cependant, il reste important de respecter les doses recommandées.
Les femmes enceintes, celles allaitantes et les enfants doivent faire attention lors de l’usage du blé rampant. La consommation de cette espèce végétale est à surveiller chez les personnes allergiques aux plantes appartenant à la famille des Poacées et des Graminées.
En outre, l’avis d’un médecin est nécessaire en cas d’œdème lié à une insuffisance cardiaque ou rénale. Afin de prévenir une action additive, les patients qui suivent un traitement hypoglycémiant doivent rester prudents en utilisant le chiendent officinal. Pour cette même raison, cette recommandation reste valable pour ceux sous traitement médicamenteux diurétique.
Consommer du chiendent rampant en excès peut entraîner une carence en potassium en raison de l’effet diurétique de la plante. Un surdosage peut occasionner des crampes, des maux d’estomac et des diarrhées.
Les extraits de rhizome de chiendent officinal peuvent interagir avec certaines catégories de médicaments. Il s’agit du cas des corticoïdes, des diurétiques et des médicaments hypokaliémiants. La digoxine et certaines molécules servant dans la cardiologie sont aussi concernées. Cela inclut les sartans (candesartan, irbesartan, etc.) ainsi que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), dont le ramipril et le captopril.
Les autres plantes diurétiques interagissent avec le chiendent commun. Leur association peut occasionner une déshydratation.
En outre, le lithium, possédant des concentrations plasmatiques variables, peut entrer en interaction avec les principes actifs de cette espèce.