En phytothérapie
L’usage de cette plante en phytothérapie est essentiellement axé sur le désencombrement des voies respiratoires. Elle est appréciée pour ses propriétés pectorales, notamment sous forme de sirop.
Bon à savoir
Bien qu’elle ne soit pas menacée d’extinction, la capillaire compte parmi les espèces qui bénéficient d’un statut de protection. En effet, l’UICN ou Union internationale pour la conservation de la nature l’intègre parmi les espèces de préoccupation mineure. Certaines régions françaises mettent en place des mesures pour sa conservation. Ainsi, le Pays de la Loire la considère comme Vulnérable et la Bretagne la classe dans la catégorie Quasi menacée. Les statuts de protection vont plus loin dans d’autres localités. La capillaire fait partie des espèces en Danger en Franche-Comté et à Mayotte. En Auvergne, elle figure parmi les espèces en Danger-critique. Par conséquent, les personnes souhaitant en cultiver doivent s’en procurer auprès des pépiniéristes spécialisés, car tout prélèvement à l’état sauvage est déconseillé, voire interdit.
Posologie de la capillaire
Une infusion se prépare avec une cuillère à café de capillaire dans une tasse d’eau bouillante à infuser une demi-heure. La posologie quotidienne est de trois tasses, à prendre en dehors des heures de repas.
Contre-indications de la capillaire
Il n’existe aucune contre-indication connue jusqu’à ce jour quant à son utilisation en phytothérapie.