Ses actions antispasmodiques et carminatives permettent d’apaiser l’aérophagie et les dyspepsies. Cette plante est également reconnue pour ses pouvoirs toniques et sédatifs, bénéfiques pour les personnes stressées, les personnes âgées et les étudiants en période d’examens. Elle favorise le sommeil et agit en tant que décontractant. Le calament a également un effet stimulant, apaisant les douleurs liées aux troubles menstruels.
Son action digestive favorise le transit intestinal. Cette plante traite les rhumes et la toux, et stimule la transpiration en cas de fièvre. Consommée sous forme de tisane, elle permet de lutter contre la nervosité et le stress. Grâce à son huile essentielle à base de pulégone et de menthone, elle agit contre les infections et est réputée aider en cas de fatigue passagère et d’affections respiratoires.
Utilisations et posologie du calament
Les parties aériennes du calament sont utilisées en phytothérapie.
Usage médical
Les fleurs et les feuilles du calament sont couramment utilisées une fois séchées. Elles servent ensuite à préparer des infusions expectorantes ou une tisane au parfum mentholé. En cas d’entorse ou de contusion, ses fleurs fraîches sont utilisées en cataplasme sur les petites plaies et écorchures. La décoction de calament est bénéfique pour traiter les affections de la bouche, en gargarisme.
Pour préparer une infusion, il est conseillé de macérer 5 à 6 g de plantes séchées dans une tasse d’eau bouillante pendant dix minutes. À boire trois fois par jour après le repas.
Pour stimuler le transit intestinal, une infusion de quatre cuillerées de feuilles fraîches mélangées à un litre d’eau avec de l’achillée millefeuille ou du thym est bénéfique. Boire un verre au cours du repas.
En guise de vermifuge et d’agent équilibrant, le calament est utilisé sous forme de pâte, mélangé à du miel et du sel. À prendre le soir avant de dormir ou le matin à jeun.