En médecine
Le bouleau dispose de vertus médicinales qui ont contribué à renforcer sa notoriété.
Usage interne
La consommation de solutions à base de cet arbre aide à éliminer l’acide urique. Elles viennent à bout des crises de gouttes, de la tendinite, de l’arthrite, de l’arthrose et des douleurs rhumatismales.
Selon des études scientifiques, elles sont également indispensables pour prévenir des calculs urinaires. Ces préparations permettent au rein de mieux fonctionner. Les personnes en surpoids peuvent en prendre pour perdre du gras et réduire la cellulite.
Grâce à ses vertus dépuratives et diurétiques, la consommation de bouleau participe à l’élimination des déchets de l’organisme en procédant par un drainage en profondeur. De plus, il revitalise le corps et restitue les minéraux évacués.
Par ailleurs, son effet spasmolytique contribue à soulager les troubles respiratoires comme le rhume.
Usage externe
Le bouleau est réputé pour ses vertus anti-inflammatoire, antiseptique et détersive. Ainsi, il est administré dans les cas suivants :
- affections cutanées (acné, plaies, blessures, hydropisie, etc.) ;
- affections du cuir chevelu (alopécie, calvitie, pellicule) ;
Pensez à vérifier les effets médicinaux de chaque espèce afin d’en tirer tous les bienfaits.
Préparation et dosage
En pharmacopée, toutes les parties du bouleau sont utilisées : feuille, écorce, sève et bourgeon.
La plupart du temps, les feuilles séchées se consomment en tisane, jusqu’à trois fois par jour. Quarante grammes de feuilles sont à infuser pendant dix minutes. Il est recommandé de rajouter 1 g de bicarbonate de soude afin d’augmenter l’efficacité de l’infusion.
Il est possible de préparer une décoction à partir des bourgeons. Cent cinquante grammes conviennent pour un litre d’eau. Faites bouillir le liquide et le réduire de moitié. Laissez tiédir puis ajoutez 1 g de bicarbonate de soude. Deux à trois tasses par jour sont largement suffisantes.
Une cuillère à café d’écorce en poudre versée dans une tasse d’eau permet d’obtenir une décoction plus concentrée. Pour une application par voie externe, prévoyez 40 g, voire 50 g d’écorce à diluer dans 1 l d’eau en cas de plaies, d’eczéma ou de psoriasis.
La sève de bouleau se consomme à jeun. La cure préconisée est de deux à trois semaines à raison d’un verre par jour. Ce remède est disponible en pharmacie et dans un format « prêt à l’emploi ».
En outre, le bouleau est à associer avec :
- de la reine des prés, de l’orthosiphon ou de la queue de cerise pour détoxifier et drainer l’organisme ;
- de la bardane afin d’éliminer les toxines accumulées dans les reins ;
- du chiendent, de l’olivier et du maté vert en vue d’agir sur les troubles vasculaires.
Ces trois dernières plantes, mélangées à du bouleau, aident également à réguler la tension.
Précautions d’emploi, effets indésirables et contre-indications
Le bouleau n’est pas conseillé aux personnes qui suivent un traitement pour le diabète. De même, il est déconseillé aux sujets sous médicaments immunosuppresseurs ou sous anticoagulants.
L’usage de complément alimentaire à base de ce végétal ne convient pas aux personnes allergiques à son pollen. Par ailleurs, celles sujettes à des œdèmes causés par un trouble cardiaque ou rénal doivent s’abstenir d’en prendre.
Il provoque certains effets secondaires rares, dont un état d’engourdissement, une léthargie matinale ou des nausées. Ils peuvent aussi se présenter sous forme de raideurs musculaires.
Quelle que soit sa forme, le bouleau est à éviter pendant la grossesse et l’allaitement. Toute consommation doit être prescrite par un professionnel de santé.