Le bois de Panama est connu sous le nom scientifique de Quillaja saponaria. La classification récente le catégorise dans la famille des Quillajaceae. Cet arbre est réputé pour son écorce, qui est utilisée comme savon. Son usage s’étend vers d’autres domaines, notamment la phytothérapie.
Histoire du bois de Panama
Quillaja saponaria a été décrite pour la première fois en 1782. L’intérêt pour cette espèce végétale s’explique par la teneur en saponine de son écorce interne, appelée quillaia. Son importation, au départ du Panama, a commencé au XIXe siècle. De ce fait, l’arbre fut baptisé « bois de Panama ».
Cet arbre est, en réalité, originaire du Chili. Le nom du genre Quillaja est d’ailleurs tiré de son nom chilien, « culay ». Le nom de l’espèce, saponaria, vient du latin sapo. Il se traduit par « savon ». En effet, la poudre d’écorce du bois de Panama était couramment employée par les Indiens d’Amérique pour la lessive. Elle était aussi employée pour laver les cheveux et pour favoriser leur pousse.
Description du bois de Panama
Le bois de Panama est un arbre en forme de dôme de 15 à 20 m de hauteur. Son écorce est épaisse et de couleur gris sombre.
L’arbre est garni de feuilles persistantes qui libèrent un parfum agréable. De forme ovale à lancéolée, celles-ci mesurent entre 3 et 5 cm de long. Leur limbe présente une surface lisse et luisante, ainsi que des bordures dentelées.
Les fleurs du Quillaja saponaria sont en forme d’étoile et de couleur blanche. Elles sont portées par des pédoncules divergents, de longueur inégale. L’ensemble forme un bouquet dense.