X

Belladone

belladone

Caractéristiques du Belladone

  • Nom : Belladone
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Viridiplantae
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe : Magnoliidae
  • Ordre : Solanales
  • Famille : Solanaceae
  • Sous-famille :Solanoideae
  • Genre : Atropa
  • Espèce : Atropa belladonna

Voir les produits associés à la Belladone.

La belladone : sa nomenclature, ses spécificités, sa culture, ses utilisations et ses propriétés phytothérapeutiques. 

Nomenclature et étymologie du nom belladone

En 1753, Linné a nommé la plante Atropa belladonna dans l’ouvrage Species plantarum. L’appellation générique « Atropa » qui a été donnée par ce naturaliste correspond à Atropos. Il s’agit de l’une des trois Moires appelée « inflexible ». Elle est la divinité du destin ayant pour mission de sectionner le fil de la vie dans la mythologie grecque. L’épithète belladonna est issue de l’italien bella donna, signifiant « belle dame ».

Cependant, la dénomination de cette plante remonte à beaucoup plus longtemps que l’époque de Linné. Mattioli a fait référence à cette plante en 1544. Il y a deux siècles, il a écrit dans son ouvrage Commentarii in libros sex Pedacii Dioscoridis , il écrit : « Solanum majus, sive Herba Bella Donna ». Ce livre regroupe les notes prises par Mattioli sur le traité La matière médicale de Dioscoride ainsi que des descriptions des plantes que ce médecin connaissait. La traduction latine de ce chef-d’œuvre botanique a vu le jour en 1554, tandis que la traduction française est sortie en 1572.

En 1640, au Theatrum Botanicum, le botaniste anglais John Parkinson donna la première explication sur l’origine du nom de cette plante. Les femmes utilisaient son eau distillée ou son jus très froid pour rendre leur teint plus pâle. Deux décennies plus tard, le naturaliste John Ray a laissé entendre que les femmes en avaient recours « pour faire pâlir leurs visages ayant rosi sous l’effet d’un vent froid ». Il rapporte d’ailleurs une observation importante. Effectivement, en appliquant les feuilles de la plante près des yeux dans le but de traiter les plaies buccales, il se produit un relâchement marqué des pupilles.

belladone-caracteristiques

Deux conséquences seraient donc le résultat de la découverte de cette propriété antispasmodique. La première est la provocation de la dilatation des pupilles employée par Reimarus, Grasmeyer et Himly. Cette technique est utilisée dans le cadre de la préparation à la chirurgie de la cataracte. Ensuite, les élégantes Italiennes se faisaient couler du jus de belladone dans les yeux pour les faire scintiller et pour se rendre plus attirantes. Les deux étymologies de l’appellation botanique « bella donna » proviennent de l’utilisation de la substance comme cosmétique ou collyre.

Ces explications tardives nécessitent une confirmation. Cela a amené les étymologistes à s’interroger sur les raisons pour lesquelles les herboristes du XVe siècle ont appelé cette plante belladonna. Si l’on croit le linguiste Alain Rey, le mot aurait la même origine que le terme latin médiéval bladonna datant du VIIIe au XIe siècle. L’adaptation française avec le nom bladone ou « molène » (bouillon blanc) a été faite au XVe siècle. Ce mot est d’origine gauloise, puis en se mélangeant aux dialectes nordiques italiens, il devient beladonna, avant d’être adapté en belladonna (belle dame).

Présentation et histoire de la belladone

L’Atropa belladonna est une plante herbacée vivace de la famille des Solanacées. Elle est désignée le plus souvent par des noms vernaculaires tels que :

  • belle-cerise ;
  • belle-dame ;
  • bouton noir ;
  • cerise du diable ;
  • cerise empoisonnée ;
  • guigne de côte ;
  • herbe empoisonnée ;
  • mandragore baccifère ;
  • morelle furieuse ;
  • morelle marine ;
  • morelle perverse ;
  • permenton.

Cette espèce végétale possède d’importantes propriétés toxiques. Elle produit des baies noires qui contiennent de l’atropine. Cette substance agit spécifiquement sur le système nerveux. Elle possède des caractéristiques anticholinergiques. Au XIXe siècle, les ophtalmologues utilisaient la belladone pour dilater la pupille durant un examen oculaire.

Histoire de la belladone

La belladone est très rare en Grèce et était peu connue et peu utilisée dans les temps anciens. Il est, de ce fait, difficile d’identifier cette plante dans la littérature classique. Cependant, Theophrast la décrivait comme étant une mandragore aux saveurs de fruits noirs et de vin. Ainsi, la belladone peut être considérée comme une plante qui occasionne des effets botaniques magiques. À certaines doses, son ingestion engendre des effets hallucinatoires et des transes associées à la magie noire.

En grec ancien, le mot στρύχνον strychnon désigne diverses plantes vénéneuses. Celles-ci sont parfois hypnotiques, rendant difficile, voire impossible, le choix entre elles. Par ailleurs, Pline l’ancien et Pedanius Dioscoride confondent souvent les traits morphologiques de ces végétaux dans leurs notes. Pline avait compilé les écrits de SextiusNiger, une source utilisée aussi par Dioscoride, avec ceux de Théophraste.

Au XIIIe siècle, sainte Hildegarde a déclaré que l’ingestion de la belladone est dangereuse pour l’homme. Elle agresse l’esprit et met la personne qui la consomme dans un état proche de la mort. Elle la recommande en tant qu’onguent pour le traitement des rages de dents. Il faut savoir que la belladone est nommée à partir du mot « dolo » issu de l’allemand « toll ». Le terme « tollwut » veut dire « rage ».

À partir du XVIe siècle, après avoir été nommée, la belladone a suscité l’intérêt du monde scientifique. Son caractère lié à la magie ou à la sorcellerie a donc été mis de côté pour qu’elle soit considérée comme une plante médicinale. Elle est alors cultivée dans les jardins d’apothicaires.

belladone-utilisations

La belladone et ses spécificités

La belladone fait partie de la famille des Solanaceae (Solanacées), au même titre que le tabac, la stramoine, le goji, les pommes de terre et les piments. Cette espèce dispose d’un certain nombre de noms communs, à savoir :

  • morelle mortelle ;
  • divale ;
  • dwale ;
  • banewort ;
  • baies du diable ;
  • cerises de la mort ;
  • belle mort ;
  • herbe du diable ;
  • dwayberry.

Elle est aussi connue sous l’appellation « grande morille ».

Description de la belladone

La belladone est une grande plante vivace dotée d’un rhizome épais et ramifié. Elle se caractérise par ses tiges légèrement poilues et rouges, pouvant atteindre une hauteur de 1,5 à 2 m. Son port est touffu et dense. En France, sa répartition sur le territoire reste inégale. Il est possible de la retrouver dans les régions à sols calcaires (sols riches en calcium), où elle colonise les clairières forestières humides. Elle prospère dans les habitats mésohydriques, riches en éléments nutritifs et neutres.

La belladone est principalement répartie en Europe centrale et dans les Alpes. Cependant, elle se remarque également en Afrique du Nord et en Asie occidentale. En Suisse, ces habitats sont les régions du Plateau et du Jura. Les feuilles sont complètes, ovales, pointues (environ 15 x 8 cm), pétiolées et légèrement nauséabondes.

La floraison commence en juin. Néanmoins, en Europe, en août jusqu’en octobre, des fleurs et des fruits peuvent apparaître simultanément sur une même plante. Les fleurs de la belladone sont hermaphrodites, campanulées ou en forme de gant. Elles sont solitaires et pendantes. Elles sont de couleur marron, violette ou parfois jaune chez les cultivars. Elles sont insérées dans les aisselles des feuilles. Les inflorescences sont en cymes et portent plusieurs ramifications. La pollinisation de la belladone est de type entomogame.

Le fruit de la belladone est une baie noire, brillante, de la taille d’une petite cerise. Son diamètre varie de 15 à 17 mm. Une fois arrivé à maturité, il devient noir violacé et luisant. La baie est facilement identifiable par son calice persistant en forme d’une étoile, avec cinq dents courtes. La pulpe est juteuse et de couleur violette. Les graines sont nombreuses, de couleur grise à noir, en fonction de la maturité. Elles mesurent moins d’un millimètre de diamètre et sont finement chagrinées en surface.

Les graines de la belladone se dispersent par endozoochorie, une méthode de dissémination faisant intervenir des animaux. Il faut savoir que chaque partie de la plante est très toxique pour l’homme. Ce sont néanmoins les baies qui causent le plus d’accidents, notamment chez les enfants. La belladone se trouve souvent à proximité du framboisier sauvage, une plante très recherchée.

Une variété plutôt rare de belladone à fleurs jaunes existe. Il s’agit de l’Atropa belladonna var. lutea.

Statut de protection de la belladone

Au niveau mondial, la belladone est considérée comme une espèce En Danger (EN) en 2021. En France, en revanche, elle n’est pas catégorisée comme étant en voie de disparition. En effet, pour l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), elle fait partie des espèces dites de Préoccupation mineure (LC). Cependant, au niveau local, ce statut de protection peut changer en fonction de l’abondance de l’espèce. Elle est Quasi menacée (NT) en Aquitaine, au Nord-Pas-de-Calais et en Bourgogne. Elle pourrait devenir une espèce menacée si aucune mesure n’est prise dans ces régions. En Auvergne, elle est classée dans la catégorie Vulnérable (VU). Dans les Pays-de-la-Loire et en Poitou-Charentes, la belladone fait partie des espèces En danger critique (CR). Elle figure parmi les espèces En Danger en Île-de-France, dans le Limousin et dans la région Centre.

La distribution de la belladone

Originaire d’Europe centrale, méridionale et orientale tempérée, la belladone a été toutefois introduite et cultivée hors de ces pays. Elle pousse aussi en Afrique du Nord, en Iran, en Turquie et dans le Caucase. Dans les années 1870, elle a été cultivée près de Malmö, dans le sud de la Suède. Elle a alors été enregistrée dans Flora of Skåne. Elle est retrouvée à l’état sauvage sur les sols perturbés, les sols calcaires, les forêts claires, les bords des champs et les haies en Grande-Bretagne. Elle a connu une croissance exponentielle sur ce territoire. Cela résulte des anciennes cultures de la belladone en tant qu’herbe médicinale. D’une manière générale, les oiseaux sont les disséminateurs des graines de la belladone. Cette plante s’est implantée naturellement dans certaines régions d’Amérique du Nord, notamment dans les endroits humides ou ombragés. Dans d’autres parties du monde, la belladone est considérée comme de la mauvaise herbe.

La culture de la belladone

La belladone est souvent cultivée pour son port dressé et ses baies voyantes. La germination des petites graines est généralement difficile. En effet, l’épaisseur de leur tégument peut provoquer leur dormance. Dans des conditions de température alternées, le phénomène prend plusieurs semaines. Toutefois, il peut être accéléré en employant de l’acide gibbérellique. Le sol doit être stérile pour éviter la fonte des semis. Cela permet également de protéger les racines de cette maladie pendant le repiquage.

La belladone et la pharmacopée

Pour comprendre la pharmacopée de la belladone, il serait intéressant de s’attarder sur des faits dans l’histoire, sa composition, sa toxicité ainsi que ses propriétés.

Histoire de l’usage de la belladone

Selon l’historien français Jules Michelet, au Moyen Âge, seules les sorcières étaient capables de prendre de la belladone par voie orale. Elles la mélangeaient au lait, à l’hydromel ou au vin. Par voie externe, elles l’appliquaient sous forme d’onguent. D’un point de vue moderne, cet usage peut être déroutant. Selon P. Delaveau, une hypothèse permettait d’affirmer que le sabbat des sorcières était une forme de délire liée à la prise d’atropine. D’ailleurs, afin de se rendre à cette assemblée nocturne de sorcières, elles chevaucheraient un balai enduit d’onguent. Le délire hallucinatoire serait survenu plus rapidement et aurait été plus intense après une résorption des principes actifs de la belladone au niveau de la vulve. On parle surtout de lévitation, de transport dans un autre lieu et de visions du diable.

belladone-phytotherapie

La belladone, poison mortel, était utilisée pour parfaire la beauté des femmes de la Renaissance. Les Italiennes appliquaient quelques gouttes d’infusion de belladone sur leurs yeux pour dilater leurs pupilles. Cette pratique leur donnait une couleur noir profond et offrait un effet yeux de biche. En effet, le mot belladone signifie « belle femme » en italien. Les expressions sombres associées aux pupilles dilatées semblent avoir des pouvoirs excitants chez les hommes. Cela aurait été l’une des manifestations de l’excitation sexuelle et de la libido. Par ailleurs, la belladone occasionnait un léger strabisme, considéré comme un trait de beauté à l’époque, d’où l’expression « avoir de la coquetterie dans les yeux ».

En 1548, Mattioli a proposé des dosages en fonction de l’effet recherché. Ainsi, pour rendre une femme d’humeur coquine et pour qu’elle pense qu’elle est la plus belle du monde, il existe une technique. Il faudrait lui faire boire une drachme d’eau distillée de la plante. Pour la rendre plus folle, deux doses sont nécessaires. Cependant, dans son livre Commentarii in libros sex Pedacii Dioscoridis, il indique que faire ingurgiter plus de trois drachmes à une femme la ferait probablement mourir.

En outre, des préparations à base de belladone étaient utilisées au début du XIXe siècle par les médecins allemands Franz Reisinger (1787 à 1855) et Karl Himly (1772 à 1837). Leur objectif était la réalisation d’examens oculaires. À des doses contrôlées, le poison contenu dans la belladone peut servir de médicament. L’atropine, un de ses principes actifs, est encore aujourd’hui employée dans la médecine moderne.

La composition de la belladone et sa toxicité

Les feuilles sont la partie de la belladone la plus couramment exploitée, bien que quasiment toutes les parties de la plante soient toxiques. Les feuilles de cette plante contiennent environ 7 % d’eau, jusqu’à 15 % de minéraux et moins de 1 % d’alcaloïdes actifs. Parmi ces derniers, entre 90 % et 95 % sont des alcaloïdes atropiniques tels que l’hyoscyamine (un racémique de l’atropine) et l’hyoscine (ou scopolamine). La teneur de ce composé est de 5 % à 10 %. La belladone renferme des traces de scopolétol, un type de coumarine, détectables sous la lumière ultraviolette. Selon les espèces animales, les conséquences de l’ingestion de la belladone peuvent varier. Les moins sensibles parmi les mammifères sont les lapins, les lièvres et les rongeurs. Ces animaux possèdent une atropinase hépatique, une enzyme qui décompose l’atropine.

Les baies provoquent le plus souvent une intoxication, en particulier chez les enfants. Par ailleurs, la belladone a un goût sucré. Ses fruits peuvent facilement être confondus avec des myrtilles. Les conséquences d’une ingestion sur l’homme sont extrêmement sévères. Pour un adulte, la prise de 10 à 15 baies peut conduire au décès. Tandis que pour un enfant, deux à trois baies suffisent pour causer une grave intoxication. Cela se manifeste par des problèmes digestifs tels que des nausées et des vomissements. Des rejets de bribes de baie rouge noirâtre se font alors remarquer.

Des troubles neuro-végétatifs suivent rapidement :

  • tachycardie ;
  • sécheresse de la peau et des muqueuses ;
  • difficulté à respirer et à avaler ;
  • douleurs vulvaires chez les petites filles ;
  • pupilles dilatées ;
  • troubles de la vue, voire cécité absolue transitoire.

Des problèmes neurologiques concomitants peuvent apparaître, tels que :

  • anxiété ;
  • vertige ;
  • délire de joie ou de colère ;
  • hallucinations étranges et effrayantes ;
  • convulsions.

De même, l’intoxication à la belladone se manifeste par une hyperthermie, une rougeur du cou et du visage, une constipation et une rétention urinaire.

L’état d’intoxication évolue progressivement vers une prostration, un coma tranquille, une perte de conscience et de réflexes. Un risque de paralysie cardio-pulmonaire pouvant entraîner la mort est également à craindre. Les humains peuvent être empoisonnés d’une autre manière, notamment par la consommation d’oiseaux ou d’escargots se nourrissant de feuilles ou de fruits de belladone.

Propriétés phytothérapeutiques et vertus de la belladone

La plante et ses feuilles doivent être exclusivement utilisées pour la préparation des formes galéniques employées en milieu pharmaceutique. Les principes actifs de la belladone sont incorporés dans des suppositoires ou des sirops. En phytothérapie, la belladone se consomme sous forme de teintures, d’extraits, de gouttes et de granules homéopathiques. La principale raison de son usage thérapeutique est son action parasympatholytique due à la présence de l’atropine.

Les feuilles de la belladone entrent dans la composition de produits antispasmodiques. Dans ce cadre, elles contribuent au traitement de troubles fonctionnels des voies biliaires et du tube digestif lorsqu’elles sont associées avec du laxatif. Ce médicament non rationnel était auparavant présent dans des dépuratifs. Ces derniers se révélaient plus ou moins caustiques lors d’un usage prolongé, selon l’écrivain et l’ethnobotaniste français Pierre Lieutaghi. Jusque dans les années 1980, ces dépuratifs étaient commercialisés dans les pharmacies en périphérie des villes en Haute-Provence.

Pour le traitement d’un certain nombre de pathologies, le rapport bénéfice risque de la belladone n’a pas été très positif. Cela a donc entraîné une suppression progressive de plusieurs produits pharmaceutiques en rapport avec la plante. Cette situation s’est produite vers la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle.

La belladone est utilisée en raison de sa capacité à décontracter les muscles. Elle soulagerait les douleurs intestinales et les coliques. En outre, elle pourrait réduire la production d’acidité lors d’ulcères gastriques et diminuer certains spasmes, particulièrement ceux du système urinaire. La plante serait aussi idéale dans la réduction des sueurs nocturnes. Elle serait un remède efficace contre les crises d’asthme.

En homéopathie, la belladone est principalement indiquée dans différents cas, à savoir :

  • forte et soudaine fièvre ;
  • otite, trachéite, rhinopharyngite et angine ;
  • aphonie et enrouement ;
  • furoncle, panaris, brûlures au 1ᵉʳ degré, coup de soleil et début d’abcès ;
  • bouffées de chaleur lors de la ménopause ;
  • diverses affections oculaires.

La belladone peut aider à soigner certains problèmes dentaires.

Les dosages varient en fonction de la pathologie à traiter. Pour les fièvres brutales, il faut prendre deux granules de 5 CH à 10 DH toutes les heures. Dans le cas d’hypertension ou de bouffée de chaleur, la prise correspond à cinq granules de 9 CH à 18 DH par jour. Ces quelques posologies ne sont donnés qu’à titre indicatif. Se rapprocher d’un professionnel de la santé est indispensable pour connaître le dosage adapté.

Il fut un temps, la belladone était utilisée sous forme de cataplasme pour calmer les douleurs. Ses feuilles étaient aussi exploitées dans la fabrication de cigarettes spéciales luttant contre l’asthme. Aujourd’hui, les racines de cette plante servent à produire de la teinture de belladone. Ce produit améliore la mobilité et la parole dans le cadre du traitement de la maladie de Parkinson. La belladone est efficace pour réduire les tremblements causés par cette pathologie.

Belladone : quelques contre-indications et précautions d’emploi

D’une manière générale, aucune contre-indication spécifique n’existe pour la prise de belladone. Les femmes enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants peuvent prendre la forme homéopathique nommée belladonna. Cependant, du saccharose et du lactose peuvent figurer parmi les composants de ce médicament. Les personnes qui souffrent de syndrome de malabsorption de glucose, de galactose ou de déficit en lactose et de galactosémie ne doivent pas en prendre. Toutefois, il existe des formes de granule et des doses spécifiques destinées à ceux qui tolèrent mal le lactose. Celles-ci sont souvent composées de saccharose ou de xylitol.

En ce qui concerne la prise de belladonna, il est toujours conseillé de suivre les recommandations des médecins homéopathes. Généralement, il faut en prendre en dehors des repas. Il est déconseillé de l’associer avec des produits excitants comme le café ou le tabac.

Retour au début

Recherche de produits

Le produit a été ajouté à votre panier