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Basilic commun

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Caractéristiques du basilic commun

  • Nom : Basilic, Ocimum basilicum
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne :
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Lamiidées
  • Sous-Classe : Astéridées
  • Ordre : Lamiales
  • Famille : Lamiaceae
  • Sous-famille :Nepetoideae
  • Genre : Ocimum
  • Espèce : Ocimum basilicum

Voir les produits associés au basilic commun.

Le Basilic commun, informations importantes, culture, utilisations et vertus en phytothérapie et contre-indications. 

Détails importants à connaître sur le basilic commun

Il s’agit d’un des condiments traditionnels les plus recommandés en cuisine. Dans l’Antiquité, on considérait que ce végétal était un aromate noble. De nos jours, les étagères à épices de presque tous les foyers en sont munies.

Description de la plante

Le basilic commun est aussi appelé Ocimum basilicum. Il est connu sous diverses appellations habituelles telles que basilic romain, basilic aux sauces, basilic des jardins, basilic officinal ou herbe royale. Il figure parmi les espèces de plantes herbacées thérophytes de la famille des Lamiacées aussi dites labiacées ou labiées. Il s’agit d’un végétal utilisé principalement comme arôme ou comme condiment. Dans ce cadre, on s’en sert notamment dans la cuisine italienne. Ses variétés se retrouvent souvent dans les plats asiatiques servis en Thaïlande, au Viêt Nam, à Taïwan, au Laos et au Cambodge.

Le nom de cette plante a deux synonymes scientifiques, notamment l’Ocimum basilicum var. majus Benth et l’Ocimum basilicum var. glabratum Benth.

La taille d’un plant de basilic commun se situe notamment entre 20 et 60 cm de hauteur. Néanmoins, certaines personnes l’ayant conservé durant plusieurs années affirment qu’il peut atteindre plus d’un mètre. Il faut notamment le laisser pousser à l’intérieur de la maison lorsque le climat n’est pas propice à son développement à l’extérieur. Le végétal dispose de feuilles ovales-lancéolées mesurant 2 à 4 cm, de couleur vert pâle pouvant aller jusqu’au vert foncé. Certaines variétés présentent aussi des feuilles pourpres violettes.

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Comme les autres labiées, les tiges du basilic commun sont ramifiées, dressées et disposant d’une section carrée. Au fil du temps, elles peuvent devenir touffues et ligneuses.

Quant à ses fleurs, elles sont bilabiées, de petite taille et de couleur blanche. Leur lèvre supérieure se divise en quatre lobes. Celles-ci sont aussi petites et se rassemblent en épis tubulaires assez longs pour donner des grappes allongées. Les graines issues de ces fleurs sont oblongues et fines de couleur noire.

Origine étymologique du basilic commun

Le nom du basilic commun vient du bas latin basilicum qui veut dire « royal ». Il est issu du grec ancien βασιλικόν/basilikón ou « plante royale », provenant de βασιλεὐς/basileús signifiant « roi ».

Une locution typique est issue de cette plante. Il s’agit du « pistou » ou « pesto », fréquemment entendu dans le sud de la France. Ce mot désigne un plat qui n’est autre qu’une pâte onctueuse faite à partir d’huile d’olive et de basilic broyé. Pistar signifie « pilonner » dans la langue niçoise.

Répartition géographique du végétal

Le basilic commun provient d’Asie du Sud et d’Afrique centrale. L’Égypte a pu en bénéficier pour la première fois il y a 4 000 ans. Au IIe siècle, on l’a importé à Rome ainsi que dans tous les pays européens. La plante arriva en Angleterre après le XIVe siècle et en Amérique par le biais des premiers émigrants.

De nos jours, elle se retrouve presque partout dans le monde. Cependant, cet aromate reste typique de la culture et de la cuisine méridionale et asiatique.

Variétés connues du basilic commun

On peut trouver dans la nature six principaux cultivars du basilic commun :

  •  le basilic à feuilles de laitues (de type « Foglia de Lattuga »),
  •  le basilic de Gênes (de type « Genovese »),
  • le basilic épicé,
  • le basilic décoratif,
  • le basilic nain.

Il existe aussi des espèces et des cultivars apparentés, dont le basilic du Pérou et le basilic pubescent. On peut également trouver le basilic sacré et tulsi, le basilic Red Rubin et le basilic Blue Spice.

Ces variétés disposent souvent de propriétés et de vertus différentes. Il convient donc de bien s’informer sur un cultivar avant de l’utiliser.

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Culture du basilic commun

Ce végétal se cultive pour aromatiser les plats ou pour soulager certains maux. En Asie tropicale, la population la fait pousser au même titre qu’une plante vivace. La plante agit en annuelle dans les régions à climats relativement doux.

Planter dans de bonnes conditions

Le développement du basilic commun nécessite une exposition au soleil. Cependant, il faut protéger la plante du vent et du froid. Celle-ci apprécie les terres légères, assez sèches, drainées correctement et riches en nutriments.

Pour une culture dans le Midi, l’idéal est de planter l’aromate au printemps, une fois les dernières gelées passées, en avril et en mai. Dans les zones au climat doux, il convient de commencer à planter en automne.

Par ailleurs, dans le nord de la Loire, certains font pousser le basilic commun dans des pots. Ils procèdent de cette manière de mars à avril, puis transfèrent le végétal en pleine terre vers mai ou juin.

Avant d’entamer la plantation, il est préférable de travailler la terre d’origine afin de l’améliorer. L’idéal est d’utiliser un léger amendement organique d’une quantité d’environ deux poignées par trou. Pour les terres lourdes, il convient de recouvrir le fond avec du sable grossier. Suite à cela, il faut veiller à bien enterrer le haut de la motte. Pour une surface de 1 m2, il s’agit de respecter une distance de plantation de 40 cm. En d’autres termes, on doit répartir cinq plantes dans cette zone.

La culture du basilic commun requiert un climat ensoleillé et chaud, tropical ou méditerranéen. Ainsi, dans les pays au climat tempéré, il est possible de planter le végétal directement en pleine terre, en jardinières ou en pots. Cependant, il faut prendre certaines mesures lorsque la température tombe en dessous de 10 °C.

Le printemps (entre mars et avril) est la période la plus propice à la multiplication par semis. En climat tempéré, le mieux serait de procéder à cela en serre avec des pots gardés à une température de 20 °C. Il est ensuite possible d’entamer le repiquage en pleine terre une fois que le sol est suffisamment chaud. Cela se passe notamment vers fin mai, lorsque la gelée ne constitue plus un danger pour la plante. La meilleure option reste de transférer uniquement les plants avec quatre à six feuilles, car ils sont plus résistants aux limaces.

Entretenir les plants de basilic

La plante requiert un arrosage régulier et copieux en été. Il faut aussi arroser les feuilles durant les périodes de forte chaleur. Cela ne s’applique pas durant les saisons froides.

Afin de bénéficier d’un feuillage abondant, il est préférable de ne pas laisser la plante monter en fleurs. Pour cela, il suffit de pincer les bouts des tiges. La période idéale pour cueillir les feuilles afin de les congeler se situe en juillet et en août.

L’idéal est de cueillir les feuilles le matin si elles sont destinées à une consommation dans la journée. Il est également préférable de ne pas les sécher afin d’éviter qu’elles perdent leur parfum. Par contre, la congélation est faisable.

Il est possible de cultiver le basilic commun avec d’autres aromates. Cependant, les espèces choisies doivent être celles qui apprécient la même catégorie de sol et la même quantité d’eau que le végétal. Il s’agit du cas du romarin, du fenouil, du thym, de la camomille, de la lavande et d’autres végétaux. On peut aussi planter des basilics communs avec des feuillages différents afin de constituer une collection. Les avantages de cette pratique sont de bénéficier d’un massif diversifié et d’un entretien facile.

Même si le basilic commun apprécie l’exposition au soleil, il est sensible aux forts rayons et aux coups de chaleur. Ainsi, en cas de hautes températures, si la plante subit une exposition excessive, elle risque de se dessécher. Veiller à une exposition abritée avec cinq heures d’ensoleillement par jour peut alors remédier au problème. La cultiver avec d’autres végétaux qui peuvent tirer profit de sa présence constitue également une solution. Les plantes à privilégier sont les haricots, les choux, les courges, les tomates et les poivrons.

Dans l’hémisphère Nord, le mieux est d’exposer le plant au Nord ou à l’Est. Ainsi, il sera à l’abri de la forte chaleur du soleil en été durant la mi-journée. En outre, il pourra profiter des tout premiers rayons du matin dont il a besoin pour se développer.

Lorsque l’automne arrive, la température baisse et le plant peut mourir. On recommande donc de laisser certaines fleurs donner des graines pour pouvoir les semer l’année qui suit.

À éviter

Le basilic commun craint les pucerons, la pourriture grise et l’oïdium. Ce dernier est un feutrage blanc farineux que l’on retrouve sur les feuilles. Cette dégradation se caractérise par son duvet gris localisé sur les boutons des fleurs et des fruits.

Une mauvaise aération accentue ces maladies. Il est donc relativement important de veiller à bien distancer les plants. Un surdosage d’engrais et des changements considérables de température entre le jour et la nuit contribuent aussi à l’apparition de ces affections. Le purin de prêle s’avère alors être une solution efficace. Il en va de même pour la décoction d’ail que l’on peut utiliser en été.

Pour les pucerons, le mieux est de prendre des précautions dès que les premiers signes apparaissent. Nourrir la plante avec un mélange d’huile d’olive et d’eau est alors la mesure idéale pour se débarrasser de ces parasites.

Utilisation de l’aromate basilic commun dans la gastronomie

Il est possible d’utiliser le basilic commun de diverses manières. Il peut accompagner les spécialités froides, dont le fromage blanc et les dips. Mais, il peut aussi venir assaisonner des plats chauds tels que les pâtes, les sauces, les soupes et les légumes. Il possède cette particularité de relever à merveille le goût fruité des tomates mûres. L’aromate peut s’utiliser frais, haché, séché ou macéré dans l’huile. Il peut servir dans une multitude de recettes allant des classiques aux modernes tels que :

  •  La sauce pesto : dans cette recette, il convient de piler environ douze feuilles de basilic commun et une gousse d’ail. Ensuite, ajouter une poignée de pignons, du gros sel et du parmesan râpé. Verser goutte à goutte de l’huile d’olive tout en veillant à battre le mélange énergiquement. Terminer en assaisonnant avec du poivre moulu et utiliser la sauce pour accompagner une soupe ou des pâtes.
  • La soupe thaïlandaise : ici, on a besoin de lait de coco, d’épinards, de bouillon et de morceaux de poulet, de citronnelle et d’oignons verts. Il s’agit aussi d’utiliser du piment fort, de l’ail, sans oublier le basilic commun
  • Une vieille recette européenne : prendre la moitié d’un piment de Cayenne et du zeste de citron. On a également besoin d’un peu de muscade, d’une feuille de laurier, de macis, de poivre, de clou de girofle, et de sarriette d’hiver. Ajouter l’aromate, le thym, la marjolaine ainsi que deux gousses d’ail et mélanger cela au mortier. Puis, faire passer la préparation dans un fin tamis avant de la conserver au frais et au sec. L’idéal est de la mettre dans un contenant en terre vernissée ou en verre. Ce mélange peut accompagner les plats de légumes, une omelette ou une salade.
  • Les plats de poulets, de fruits de mer et de viande grillée : il s’agit ici de manier du beurre et l’aromate pilé. Ensuite, ajouter du zeste de citron et du poivre noir. Servir la préparation sur ces plats précités.
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Il existe également de l’extrait de basilic commun que l’on retrouve sous forme d’huile essentielle. Ce type de produit est nécessaire à la préparation d’arômes, d’additifs et de liqueurs. Le végétal à l’état frais dégage une essence d’un parfum agréable grâce à l’eucalyptol et à l’eugénol dont il dispose.

Dans la majorité des cas, on utilise les feuilles de la plante. Elles apportent une touche méditerranéenne à un plat. Il s’agit d’un condiment indispensable dans la cuisine italienne.

Mis à part les feuilles, les graines du basilic commun sont aussi utiles. Il suffit de les tremper dans l’eau afin de dégager l’enveloppe gélatineuse de l’élément. Cette texture s’utilise notamment dans certains desserts. En Thaïlande, les graines servent d’ailleurs d’agent épaississant. En revanche, elles ne dégagent pas la senteur que l’on retrouve dans les feuilles.

Vertus du basilic commun en phytothérapie et autres usages

Ce végétal ne sert pas uniquement dans la gastronomie. En raison de ses vertus, il s’utilise dans de nombreux autres domaines depuis longtemps. Il est également facile à utiliser, ce qui explique son usage multiple.

Les feuilles de basilic commun possèdent majoritairement un effet tonique et stimulent l’organisme. Elles disposent aussi de propriétés carminatives, antispasmodiques, vermifuges et antivirales. La plante agit contre les diarrhées, les angines, les crampes d’estomac, la constipation, les problèmes rénaux, la toux et certaines affections pulmonaires. Elle soulage également la bronchite, les rhumatismes, l’inflammation, les maux de tête et l’hypertension. Certaines personnes l’utilisent aussi en guise de contraceptif.

Une tisane avec les feuilles de cette plante agit contre les flatulences, les nausées et la dysenterie. Le végétal sert aussi à éloigner les insectes. Par ailleurs, il est possible d’utiliser son jus sur une morsure d’animal (serpent) ou sur une piqûre d’insecte (guêpe). Elle est aussi réputée pour ses vertus antibactériennes.

L’huile essentielle de basilic commun est un produit qui peut procurer tous les bienfaits de la plante. Elle est pratique d’utilisation. L’Inde, le Pakistan, la Bulgarie, le Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) et l’Égypte sont les principaux pays producteurs. Afin de fabriquer 10 ml d’huile essentielle, on a besoin de 10 kg d’Ocimum basilicum. L’odeur du produit est très forte. Il en va de même pour son goût. L’huile essentielle est idéale comme antispasmodique et anti-infection. Elle possède aussi des vertus calmantes et relaxantes. En raison de cela, on s’en sert pour lutter contre les rhumes, la rhinite, la fatigue mentale et les spasmes.

En outre, au Viêt Nam, la plante est conseillée aux personnes grippées et qui présentent des maux de tête ainsi que des coliques. Elle s’utilise également en guise de sudorifique. Dans ce cadre, la dose recommandée par jour va de 6 à 12 g. Il s’agit d’inhaler ou de prendre une décoction de la plante.

Le végétal contribue aussi à extraire de l’essence et de l’eugénol. Celui-ci joue un rôle important dans l’odontologie et dans la synthèse de la vanilline.

Contre-indications concernant l’utilisation du végétal

L’herbe royale est riche en vitamine K. Cette dernière est responsable de la coagulation du sang. L’organisme en fabrique naturellement, mais elle se retrouve aussi dans certains aliments. Il s’agit du cas de cet aromate. Ceux qui prennent des médicaments anticoagulants doivent donc surveiller leur consommation de basilic commun. Il est préférable d’utiliser ce dernier uniquement comme assaisonnement. Néanmoins, l’idéal est de demander l’avis d’un médecin ou d’un diététicien-nutritionniste avant d’ingérer du basilic officinal, peu importe la manière. Cela permet de contrôler la stabilité de l’apport quotidien en vitamine K.

Légendes et folklore autour du basilic commun

En Inde et au Népal, la population considère que cette plante est sacrée. On la dépose alors souvent en guise d’offrande au dieu sauveur du monde, Krishna. On retrouve également autour des temples des plants de basilic commun. Certaines personnes glissent aussi quelques feuilles de l’aromate dans les mains des défunts pour les protéger dans leur voyage vers l’autre monde.

La plante était également réputée pour son caractère royal dans l’Antiquité. De plus, dans certaines régions africaines, les gens s’en servaient afin de conjurer les mauvais sorts. Ce végétal était aussi longtemps considéré comme une plante de la sorcellerie en Europe durant le Moyen Âge.

La tisane de basilic commun est connue depuis longtemps pour aider les femmes durant leur grossesse. Elle atténue les nausées, facilite l’accouchement et favorise également la production de lait maternel.

Au XIXe siècle, dans le langage des fleurs de l’Europe, cette plante symbolise la haine. Selon la légende, elle se développe mieux si le jardinier l’injure en la cultivant.

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