Avant 2009, la plante vivace asphodèle blanc faisait partie de la famille des Liliacées. La nouvelle classification l’a catégorisée dans celle des Xanthorrhoeacées. Native des régions méditerranéennes, elle résiste au calcaire, au feu et aux embruns.
L’asphodèle blanc porte plusieurs appellations dont : bâton royal, poireau du diable, poireau de chien ou bâton blanc.Le poireau de chien, l’espèce la plus répandue du genre Asphodelus, est prisé pour ses atouts décoratifs et pour ses propriétés thérapeutiques.
Histoire de l’astrodèle blanc
Dans la Grèce Antique, l’asphodèle blanc était associé à la mort. Ses racines, enfouies jusqu’à 20 cm dans le sol, auraient nourri les morts. Il était planté autour des tombes. Ces tubercules étaient transformés en farine en cas de pénurie de vivres et servaient aussi à fabriquer de l’alcool et des liqueurs.
Les fleurs de la plante, dressées vers le ciel, étaient utilisées pour accompagner les défunts dans leur dernière demeure et pour orner les tombes. La légende continue avec la Plaine des Asphodèles qui aurait inspiré le nom de la plante. Ce lieu fleuri de la mythologie grecque, où séjourneraient les âmes, serait situé entre l’enfer et le paradis. Aujourd’hui encore, sur le pourtour méditerranéen, les épis de l’asphodèle blanc, trempés dans de l’huile d’olive, sont brûlés pour célébrer les morts.
Plus tard, à l’époque de Dioscoride, d’Hippocrate et de Pline, la plante était préconisée pour traiter certaines pathologies. En étant cuite sous les cendres, elle faisait office de contrepoison efficace.