La conservation ainsi que les menaces qui planent sur l’arbre à perruques
L’UICN ne considère pas cette espèce comme particulièrement menacée. L’arbre à perruques se retrouve dans des habitats ouverts, broussailleux et rocheux qui ne sont pas propices à l’agriculture. En Italie, l’espèce s’étend dans les zones dégradées. Elle a le potentiel d’être collectée localement à des fins médicales. Une situation qui n’entraîne pas un risque de disparition ou d’impact majeur sur la population générale. De ce fait, elle est classée comme espèce de préoccupation mineure selon l’Union internationale pour la conservation de la nature.
L’arbre à perruques : ses utilisations en phytothérapie
L’arbre à perruques est largement cultivé comme plante ornementale, mais il a aussi des vertus médicinales. Par ailleurs, son écorce est exploitée pour le tannage en Méditerranée orientale, car son bois produit une teinture orange.
Comme plante ornementale
Cette espèce est fortement recommandée pour apporter une touche supplémentaire de décoration à un jardin. Il est possible de l’associer avec d’autres arbustes décoratifs comme le seringa et le forsythia pour un meilleur rendu. L’arbre à perruques peut être cultivé en bordure ou encore en bac, sur un balcon ou une terrasse. Une variété de l’arbre dispose de feuilles violettes, idéales pour des nuances décoratives.
Comme plante médicinale
En médecine traditionnelle, l’arbre à perruques est couramment utilisé comme antiseptique, anti-inflammatoire, antibactérien et anti hémorragique dans la cicatrisation des plaies. En Bulgarie, cette espèce est utile dans le cadre de la préparation de tisanes médicinales. Il faut noter que la prise d’infusions d’arbre à perruques est recommandée dans d’éventuels empoisonnements aux sels de métaux lourds et d’alcaloïdes, entre autres.
Grâce à sa teneur conséquente en huiles essentielles et en substances tanniques, cet arbuste peut être employé en tant qu’agent astringent et anti-inflammatoire. Il permet de traiter les brûlures, les gingivites, les dermatites ainsi que les inflammations au niveau des organes génitaux féminins. Comme cet arbre est également efficace pour lutter contre les pertes blanches, il est donc très utilisé en traitement gynécologique.
En usage externe, l’arbre à perruques sert d’anti-inflammatoire et d’antiseptique dans le traitement de maladies de la peau, de leucorrhées, d’acné, de plaies et de pustules. Il est aussi recommandé pour traiter les gonflements en raison des engelures, la transpiration des pieds, les hémorroïdes, les gencives douloureuses ainsi que les furoncles.
Quelques précautions
Il est important de noter que l’arbre à perruques est de nature toxique, notamment ses feuilles et ses fruits. La sève qui coule de ses branches irrite également la peau. Cet arbuste ne doit donc pas être à la portée des enfants. Avec les produits issus de l’arbre, il faut éviter le contact avec les muqueuses ou les yeux. L’usage par les femmes enceintes et allaitantes est déconseillé.