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Arbre à perruques

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Caractéristiques de l’arbre à perruques

  • Nom : Arbre à perruques
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Viridaeplantae
  • Division :
  • Classe : Equisetopsida
  • Sous-Classe : Magnoliidae
  • Ordre : Sapindales
  • Famille : Anacardiaceae
  • Sous-famille :Anacardioideae
  • Genre : Cotinus
  • Espèce : Cotinus coggygria

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L’arbre à perruques : ses appellations, sa description, ses variétés, son habitat et ses utilisations en phytothérapie. 

L’arbre à perruques est une espèce de plantes à fleurs. Il fait partie de la famille des Anacardiaceae et du genre Cotinus. Il s’agit d’un arbuste à feuilles rondes originaire des régions tempérées d’Asie et d’Europe. Il est souvent cultivé pour ses qualités ornementales. Effectivement, au printemps, ses hampes florales se couvrent de poils qui produisent de longs panaches blancs, vaporeux et très décoratifs. En automne, les feuilles deviennent rouge orangé. Toutefois, cette plante possède aussi des vertus médicinales.

Les appellations vernaculaires et vulgaires de l’arbre à perruques

L’arbre à perruques est aussi appelé Cotinus coggygria, fustet commun, sumac fustet et sumac des teinturiers. Cette espèce est également connue sous le nom de barbe de Jupiter, de coquecigrue, de fustet ou encore de marabout.

Cet arbre a été décrit pour la première fois en 1771 par le naturaliste austro-italien Giovanni Antonio Scopoli. Celui-ci l’a placé dans le genre Cotinus sous le nom binomial Cotinus coggygria.

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Divers synonymes sont disponibles, à savoir :

  • Cotinus coggygria var. glaucophyllus de C.Y.Wu
  • Cotinus coggygria var. parvifolia de Beck
  • Cotinus coggygria var. chengkouensis de Y.T.Wu
  • Cotinus coggygria subsp. glabrus de H.Kaur & M.Sharma
  • Cotinus cinereus (Engl.) de F.A.Barkley
  • Cotinus cotinus (L.) de Sarg.
  • Cotinus ellipticus de Raf.
  • Cotinus velutinus (Engl.) de F.A.Barkley
  • Rhus cotina de St.-Lag.
  • Rhus cotinus var. purpurea de Rehder
  • Rhus cotinus de L., 1753
  • Rhus laevis Wall. ex G.Don
  • Rhus obovatifolia de Stokes
  • Rhus simplicifolia de Salisb., 1796
  • Cotinus coggygria f. atropurpureus (Burv.) de Geerinck

Sans oublier celui de Cotinus coriarius de Duhamel.

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Description de l’arbre à perruques

Afin de décrire précisément l’arbre à perruques, il est important de s’attarder sur chacun des éléments qui le constituent.

L’appareil végétatif de l’arbre à perruques

L’arbre à perruques est un arbuste de 1 à 5 m de haut. Les pétioles des feuilles mesurent jusqu’à 3,5 cm de long avec un limbe foliaire elliptique à oboval. Leurs dimensions sont de 3 à 8 cm de long et de 2,5 à 6 cm de large. Elles sont pileuses sur les deux faces et rondes à cunéiformes à leur base. Aux bords entiers, elles sont arrondies à l’apex et comptent 6 à 11 paires de nervures latérales.

L’appareil reproducteur de l’arbre à perruques

Lorsqu’il est en fleurs, l’arbre donne légèrement l’impression d’être recouvert de perruques. Les poils soyeux des inflorescences donnent un aspect brumeux à l’arbuste, d’où le nom « arbre à fumée » ou « smoke tree » en anglais.

Les inflorescences sont des panicules pubescentes. Les pédicelles mesurent 7 à 10 mm de long. Les fleurs jaune pâle ont environ 3 mm de diamètre. Le calice glabre dispose de lobes ovales-triangulaires de 1,2 mm de long et de 0,8 mm de large. Les pétales ovales à ovales lancéolés mesurent 2 à 2,5 mm de long et 1 mm de large. Les étamines sont de 1,5 mm de long.

Les anthères ovoïdes ont une longueur qui équivaut à celle des filaments. Le disque, quant à lui, est pentalobé et de couleur brune violacée. D’environ 0,5 mm, l’ovaire se caractérise par sa forme subglobuleuse. L’arbre possède trois styles libres, mais inégaux. Longue de 4,5 mm et large de 2,5 mm, le fruit s’apparente à une drupe réniforme. L’arbre est rustique et peut vivre sur tout type de sol. En revanche, il prospère lorsqu’il est planté dans un sol pauvre bien drainant.

En Chine, la floraison se produit de février à août. En France, le phénomène se manifeste de mai à juin. La fructification, quant à elle, va de mai à novembre en Chine et de juillet à août dans l’Hexagone.

Variétés et espèces d’arbre à perruques

Le genre Cotinus compte seulement deux espèces. L’arbre à perruque (Cotinus coggygria) est le plus répandu et se décline en plusieurs variétés telles que :

  • le cotinus « Rubrifolius » (touffu, aux feuilles et inflorescences violet foncé) ;
  • le cotinus « royal purple » (aux feuilles violet foncé qui virent à l’écarlate en automne) ;
  • le cotinus « Flame » (panicules de fleurs rose violacé, feuilles vert clair virant au rouge orangé vif en automne) ;
  • le cotinus « Notcutt’s Variety » (feuilles bordeaux et panicules rose violacé).

On compte également le Sumac « Young Lady », une variété au port compact (1,20 m).

La répartition de l’arbre à perruques dans le monde

L’arbre à perruques trouve ses origines dans la zone tempérée d’Eurasie. On le retrouve également en France métropolitaine, au Kazakhstan, en Iran, au Pakistan et en Chine. Il s’est naturellement transféré en Amérique du Nord et en Corée, où il est cultivé.

L’habitat et le côté écologique de l’arbre à perruques

À l’ouest de son aire de répartition en France, l’arbre à perruques correspond à une espèce indicatrice des herbiers à genévriers méditerranéens. On fait notamment allusion au genévrier commun et aux forêts de genévriers alpins du centre ainsi que de la haute Méditerranée. Les pinèdes maritimes de Provence ainsi que des Alpes-Maritimes sur matrice calcaire et dolomitique font également partie de la liste. On n’oublie pas non plus les buxaies ultra-méditerranéennes, les forêts alpines de genévriers et les forêts de chênes frênes.

À l’extrémité orientale de son aire de répartition en Chine, il prospère au niveau des forêts et des fourrés. Ces derniers se trouvent dans les collines et les montagnes à des altitudes de 700 à 2 400 m.

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La conservation ainsi que les menaces qui planent sur l’arbre à perruques

L’UICN ne considère pas cette espèce comme particulièrement menacée. L’arbre à perruques se retrouve dans des habitats ouverts, broussailleux et rocheux qui ne sont pas propices à l’agriculture. En Italie, l’espèce s’étend dans les zones dégradées. Elle a le potentiel d’être collectée localement à des fins médicales. Une situation qui n’entraîne pas un risque de disparition ou d’impact majeur sur la population générale. De ce fait, elle est classée comme espèce de préoccupation mineure selon l’Union internationale pour la conservation de la nature.

L’arbre à perruques : ses utilisations en phytothérapie

L’arbre à perruques est largement cultivé comme plante ornementale, mais il a aussi des vertus médicinales. Par ailleurs, son écorce est exploitée pour le tannage en Méditerranée orientale, car son bois produit une teinture orange.

Comme plante ornementale

Cette espèce est fortement recommandée pour apporter une touche supplémentaire de décoration à un jardin. Il est possible de l’associer avec d’autres arbustes décoratifs comme le seringa et le forsythia pour un meilleur rendu. L’arbre à perruques peut être cultivé en bordure ou encore en bac, sur un balcon ou une terrasse. Une variété de l’arbre dispose de feuilles violettes, idéales pour des nuances décoratives.

Comme plante médicinale

En médecine traditionnelle, l’arbre à perruques est couramment utilisé comme antiseptique, anti-inflammatoire, antibactérien et anti hémorragique dans la cicatrisation des plaies. En Bulgarie, cette espèce est utile dans le cadre de la préparation de tisanes médicinales. Il faut noter que la prise d’infusions d’arbre à perruques est recommandée dans d’éventuels empoisonnements aux sels de métaux lourds et d’alcaloïdes, entre autres.

Grâce à sa teneur conséquente en huiles essentielles et en substances tanniques, cet arbuste peut être employé en tant qu’agent astringent et anti-inflammatoire. Il permet de traiter les brûlures, les gingivites, les dermatites ainsi que les inflammations au niveau des organes génitaux féminins. Comme cet arbre est également efficace pour lutter contre les pertes blanches, il est donc très utilisé en traitement gynécologique.

En usage externe, l’arbre à perruques sert d’anti-inflammatoire et d’antiseptique dans le traitement de maladies de la peau, de leucorrhées, d’acné, de plaies et de pustules. Il est aussi recommandé pour traiter les gonflements en raison des engelures, la transpiration des pieds, les hémorroïdes, les gencives douloureuses ainsi que les furoncles.

Quelques précautions

Il est important de noter que l’arbre à perruques est de nature toxique, notamment ses feuilles et ses fruits. La sève qui coule de ses branches irrite également la peau. Cet arbuste ne doit donc pas être à la portée des enfants. Avec les produits issus de l’arbre, il faut éviter le contact avec les muqueuses ou les yeux. L’usage par les femmes enceintes et allaitantes est déconseillé.

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