Usage dans la pharmacopée
L’anthyllide vulnéraire est composée de tanins, de saponines et de mucilage. Cette plante contient également des flavonoïdes et des acides organiques. En pharmacologie, elle est préconisée pour soigner les plaies et les blessures. Elle convient en cas de brûlures ou d’inflammations en raison de son effet cicatrisant. Par ailleurs, la vulnéraire possède des propriétés dépuratives et diurétiques. Par ailleurs, cette plante est antitussive et soigne la pharyngite ainsi que les engelures.
Il existe différentes façons de préparer l’anthyllide vulnéraire. Les plantes à utiliser doivent être issues de prés non traités par des produits chimiques. Séchées, elles servent à la préparation d’infusion (5 à 10 g de plante séchée pour 50 cl d’eau). La décoction est idéale pour un usage externe (20 à 25 g pour 50 cl d’eau à faire bouillir pendant 3 min). L’application en compresse se fait sur les parties à traiter.
La vulnéraire fraîche sert de cataplasme pour la peau, froissée ou broyée. Etalez sur les zones d’irritation et de brûlure, puis laissez agir pendant 20 min.
Usage en génie végétal
La rusticité de l’anthyllide vulnéraire lui permet de coloniser des sols bruts. Comme il s’agit d’une légumineuse, elle absorbe l’azote atmosphérique pour enrichir le sol. Cela profite à d’autres espèces végétales en culture associée.
Cette plante bénéficie d’un système racinaire profond et pivotant. De plus, sa croissance est rapide. Elle favorise la stabilité du sol. Par la même occasion, la vulnéraire embellit le paysage. Elle est exploitée pour un ensemencement dans les zones vides, notamment dans les montagnes.