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Anémone pulsatille

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Caractéristiques de l’Anémone pulsatille

  • Nom : Anémone pulsatille
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Viridiplantae
  • Division :
  • Classe : Equisetopsida
  • Sous-Classe : Magnoliidae
  • Ordre : Ranunculales
  • Sous-Ordre :
  • Famille : Ranunculaceae
  • Sous-Famille : Ranunculoideae
  • Genre : Pulsatilla
  • Espèce : Pulsatilla vulgaris

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L’anémone pulsatille : sa découverte, sa description, ses variétés, ses propriétés, ses bienfaits, ses utilisations en phytothérapie et les précautions d’usage.

L’anémone pulsatille est une plante pluriannuelle, la première à fleurir au printemps. Il s’agit d’une plante rustique peu exigeante qui ne demande pas beaucoup d’entretien. Elle est bénéfique pour le traitement des troubles veineux. En phytothérapie, elle est prescrite aux personnes atteintes de dépression. Il est important de retenir que cette plante ne peut pas être consommée fraîche. L’anémone pulsatille se prend sous forme de tisane ou de teinture.

Histoire et découverte de l’anémone pulsatille

L’anémone pulsatille fut longtemps associée aux aventures amoureuses de la déesse de la beauté Aphrodite et Adonis. Pulsatille vient du mot « pulsare » qui signifie agiter, sonner, battre en tenant compte de sa forme en cloche. Traditionnellement, l’anémone pulsatille apaise les frayeurs et aide les personnes à percevoir et à anticiper une catastrophe. Les premières fleurs étaient cueillies pour préparer des pommades magiques afin de traiter les maladies d’origine satanique. Cette fleur rustique servait à apaiser les personnes émotives et celles sujettes à des changements d’humeur.

L’anémone pulsatille est une plante non parfumée. De petite taille, elle est prisée pour la beauté de ses fleurs. Cette espèce pérenne est facile à cultiver et tolère le froid. Son ramassage et sa cueillette sont régis par une réglementation. Elle bénéficie aussi d’une protection dans quelques régions de France. En effet, elle est menacée de disparition en Suisse, car les prairies maigres se font rares.

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Description de l’anémone pulsatille

Appelée aussi coquerelle, fleurs des dames, coque lourde, fleur de Pâques, fleur du vent, l’anémone pulsatille ou Pulsatilla vulgaris est une plante vivace de la famille des Renonculacées. Cette plante rare pousse dans les prés secs et les pelouses, d’une hauteur de 20 à 30 cm. Cette espèce se distingue par la pilosité qui recouvre la totalité de la plante : la face externe des pétales, le bouton, la tige et les feuilles. Elle démarque par ses fleurs de couleur violette, blanche, pourpre ou rouge semblables à celles de la pulsatille des montagnes. Ses sépales sont recouverts de poils argentés. Ses feuilles vert pâle sont caduques et entourent les fleurs. Elles sont à la fois allongées et étroites. L’anémone pulsatille produit des fruits secs après la floraison (de mars à mai). La période de floraison dépend de l’altitude et de la latitude du lieu de culture de la plante. Les fleurs de l’anémone pulsatille forment des cloches retournées. Les fruits de cette espèce sont à la fois aériens et ornementaux, avec une souche non tubéreuse. Cette plante possède des racines qui peuvent être ancrées jusqu’à un mètre de profondeur.

Variétés de Pulsatilla vulgaris

L’anémone pulsatille se décline en quelques variétés dont les plus connues sont :

  • Pulsatilla vulgaris ‘Alba’, se distinguant par ses fleurs blanches ;
  • Pulsatilla vulgaris ‘Rubra’, arborant des fleurs rouges ;
  • Pulsatilla vulgaris ssp. grandis aux fleurs bleu lavande et aux poils bruns dorés à argentés ;
  • Pulsatilla vulgaris ‘Rode Klokke’, se démarquant par de grandes fleurs de couleur rouge foncé. Cette variété mesure 30 cm de hauteur pour 25 cm d’étalement.

D’autres espèces d’anémones proviennent des pelouses naturelles et des prairies alpines d’Europe, à l’instar de l’anémone des Alpes (Pulsatilla alpina) ou la pulsatille de printemps (Pulsatilla vernalis).

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Habitat et culture de l’anémone pulsatille

L’anémone pulsatille se rencontre dans plusieurs pays européens comme la France, l’Italie, la Belgique ou la Hongrie. Elle se développe dans les zones dépourvues de pesticides. La forêt de Fontainebleau, les coteaux de la Seine ou encore la région des Andelys foisonnent d’anémone pulsatille. Cette dernière pousse aussi dans les prairies calcaires, sèches, maigres, ensoleillées, sur les versants rocheux du Jura et dans les forêts de pins. Elle colonise aussi les prairies alpines d’Amérique du Nord ou d’Eurasie.

L’anémone pulsatille pousse sur un sol drainé, aéré et non calcaire. Elle affectionne les endroits lumineux et ensoleillés. De préférence, celle-ci se cultive au printemps. Quand les graines arrivent à maturité en juillet, il est conseillé de mettre les semis en pot. Le bouturage est recommandé durant la saison froide.

Après la plantation, cette espèce requiert un arrosage régulier pour assurer la reprise. Elle n’exige pas beaucoup de compost pour sa croissance. Du compost et des cendres de cheminée griffés autour des pieds d’anémone pulsatille au printemps et en automne suffisent à leur développement. Cette fleur nécessite peu d’entretien et une taille. Il suffit de couper les fleurs fanées pour voir apparaître une seconde floraison.

L’anémone pulsatille ne craint ni la sécheresse, ni le vent et encore moins le froid (-15 °C). Elle tolère la lumière et s’épanouit sous le soleil, mais elle ferme ses pétales, par temps d’orage. Elle convient en bordure de massif ou d’allée ainsi qu’en rocailles dans le jardin.

Composition de l’anémone pulsatille

L’anémone pulsatille renferme de l’huile grasse, du stérol, du camphre d’anémone, des hétérosides, des composés phénoliques et des matières tanniques.

Propriétés de l’anémone pulsatille

L’anémone pulsatille possède des propriétés antispasmodiques. Elle est aussi reconnue pour ses actions sédatives sur l’appareil génital. Elle possède des propriétés analgésiques et calmantes grâce aux alcaloïdes, extraits après avoir fait sécher les fleurs au four. De même, elle apaise l’état d’extrême nervosité, les états dépressifs et les irritations.

Utilisations de l’anémone pulsatille

Toutes les parties de l’anémone pulsatille possèdent des vertus pour la santé, notamment les feuilles, les fleurs et les racines. La poudre de fleurs séchées est idéale pour soigner les maux de tête. Par ailleurs, les fleurs et les feuilles séchées servent à préparer la teinture, après neutralisation de leur toxicité. Deux à sept gouttes sont conseillées, à prendre quatre fois par jour. La forme sèche de l’anémone pulsatille peut également servir de tisane. Les feuilles broyées sont utilisées pour un usage externe (en sinapisme).

Mode de préparation de l’anémone pulsatille

Pour préparer la teinture d’anémone pulsatille, il suffit de macérer les feuilles et les fleurs dans du vinaigre de cidre ou de l’alcool pendant 30 jours avant de filtrer.

Les fleurs de l’anémone pulsatille sont également séchées au four. Après leur pulvérisation, elles sont transformées en poudre.

Vertus de l’anémone pulsatille en phytothérapie

L’anémone pulsatille est utilisée en homéopathie pour remédier aux troubles veineux. Elle constitue un allié pour les femmes souffrant de dépression durant la période prémenstruelle. La teinture élaborée avec des feuilles et des fleurs séchées aide à faire retrouver le sommeil, à lutter contre l’oppression thoracique et à calmer les tensions nerveuses. L’anémone pulsatille vient à bout des états d’irritation et des excès d’émotions. Elle tient un rôle majeur dans le soin des troubles hormonaux, des rhumatismes et des rhumes.

Cette plante est indiquée pour traiter la toux spasmodique (asthme, coqueluche), le coryza spasmodique, les règles douloureuses, les névralgies, les migraines et certaines névroses. Elle participe à l’atténuation des taches de rousseur et des dartres.

Contre-indications et précautions de l’utilisation de l’anémone pulsatille

En raison des propriétés caustique et irritante de l’anémone pulsatille, il est déconseillé de la prendre fraîche, car elle provoque des troubles cardiaques et respiratoires. L’anémonine, une substance retrouvée dans les plantes de la famille des Renonculacées, entraîne des paralysies respiratoires et circulatoires. Les racines et les feuilles de cette espèce contiennent de la ranunculine, la rendant toxique. En conséquence, sa consommation peut générer des maux d’estomac. D’où l’importance de la prendre sous forme de poudre ou de teinture. Il est aussi important de respecter le dosage prescrit dans la prise de teinture. Un surdosage peut faire baisser la température, la pression artérielle et produire un effet dépresseur sur le cœur.

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