Andromède en arbre

Andromède en arbre

Caractéristiques de l’Andromède en arbre

Nom : Andromède en arbre
Règne : Plantae
Sous-règne : Tracheobionta
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopside
Sous-Classe : Dilleniidae
Ordre : Ericales
Famille : Ericaceae
Sous-Famille : –
Genre : Oxydendrum
Espèce : Oxydendrum arboreum

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L’andromède en arbre : son histoire, sa description, ses vertus et utilisations en phytothérapie, et ses précautions d’emploi.

L’andromède en arbre est un arbuste du genre Oxydendrum. Comme certaines espèces de la famille des Éricacées, cet arbre se plaît sur les sols fertiles de pH acide ou neutre.

Il se distingue par son feuillage flamboyant en automne et sa magnifique et généreuse floraison en été, d’où son attrait ornemental. Ses fleurs parfumées permettent de produire un miel doux, agréable en bouche et apprécié par les palais gourmands. L’andromède en arbre dispose aussi de propriétés thérapeutiques qui méritent l’attention.

Histoire et nomenclature de l’andromède en arbre

Originaire de l’est des États-Unis, l’andromède en arbre est appelé « sourwood » en anglais. Il présente des dimensions impressionnantes pouvant aller jusqu’à 25 m. Il pousse dans les montagnes inférieures des Appalaches jusqu’en Floride. En France, il mesure entre 3 et 4 m. Cet arbuste attire les papillons et les abeilles grâce à son nectar succulent.

Le nom Oxydendrum vient des mots grecs « oxy » et « dendrum », signifiant respectivement acide et arbre. Il fait référence au parfum et à la saveur acidulée des feuilles de cette plante, consommées par les Hommes depuis longtemps. Elles sont mâchées sans être avalées pour apaiser la sensation de bouche sèche. Le terme latin « Arborum » veut dire arborescent.

En 1753, Carl von Linné a baptisé l’arbuste Andromeda arborea. En 1839, Pyramus de Candolle, le fondateur de la taxonomie, lui a attribué l’appellation qu’on lui connaît aujourd’hui.

L’andromède en arbre est aussi connu sous le nom d’oseille en arbre.

Description de l’andromède en arbre

Oxydendrum arboreum est un arbre vivace au port conique et pyramidal. Il présente une croissance lente. Cette espèce a besoin d’un emplacement en plein soleil ou semi-ombragé et à l’abri des vents froids. De nature rustique, cet arbuste résiste à des conditions climatiques extrêmes et s’adapte à toutes les régions.

Présentation

L’écorce de l’andromède en arbre est de couleur rouge rouille. Avec l’âge, elle se fissure et prend une couleur tirant vers le gris. Ses branches portent des feuilles caduques, dentées et lancéolées. Ces dernières changent de couleur en fonction des saisons. Au printemps, elles prennent une jolie coloration rouge vif. En automne, leur teinte est rouge pourpre ou jaune. Grâce à ses rameaux infléchis, cet arbre impose un style élégant et aérien.

La floraison intervient entre mai et juillet et dure environ deux mois. Les fleurs de l’andromède en arbre sont très abondantes. Elles se présentent sous forme de clochettes blanches formant des grappes pendantes de 10 à 25 cm. Les jeunes pousses apparaissent en même temps que l’éclosion des fleurs. Celles-ci ne disparaissent que vers la fin de l’automne.

Les fruits de l’Oxydendrum arboreum sont des capsules dures de 1,2 cm. Arrivées à maturité, elles s’ouvrent pour libérer des petites graines qui servent à leur reproduction. Chacune des capsules contient approximativement 5 000 graines.

Variétés

L’andromède en arbre est la seule espèce du genre Oxydendrum. Il ne fait plus partie du genre Pieris. Ce dernier compte plusieurs arbustes à des fins décoratives, dont le Pieris japonica ou l’andromède du Japon est un bon exemple.

Mode de culture

L’andromède en arbre préfère les sols frais, fertiles et acides aux terrains salés ou ceux riches en calcaire. Il se cultive en isolé ou en massif et peut accompagner les plantes comme les érables, les rhododendrons, etc.

La plantation est réalisée au printemps ou à l’automne. Elle se fait par semis des graines ou par bouturage. Lorsque les jeunes plants apparaissent, ils peuvent être repiqués en respectant une distance de 7 à 15 m. Cet espacement permet à chaque plant d’obtenir la quantité d’eau et de nutriments dont il a besoin.

Cet arbuste ne demande pas d’entretien particulier. Il n’est pas nécessaire d’apporter de l’engrais. Un arrosage généreux au début de la plantation suffit largement pour éliminer les bulles d’air. En maintenant le sol humide, vous offrez la possibilité à votre andromède en arbre de grandir dans les meilleures conditions. S’il est cultivé dans une région aux rudes hivers, il faut le protéger du froid, notamment lorsqu’il est jeune.

La première année, un arrosage régulier est nécessaire, car l’arbuste ne supporte pas la sècheresse. Plus tard, la taille n’est pas requise, sauf si vous souhaitez que l’arbre ne soit pas trop grand. La mise en place d’un paillage est bénéfique en été, tandis qu’en automne, il faut miser sur l’ajout de compost. Si son feuillage jaunit, un apport d’azote ou de fer est vivement conseillé.

L’andromède en arbre résiste bien aux maladies. Cependant, des taches foliaires peuvent apparaître. Pour les chasser, une bonne dose de fongicide fera l’affaire.

Vertus et utilisations de l’andromède en arbre en phytothérapie

L’andromède en arbre est un remède efficace pour soigner de nombreux maux. Ses feuilles sont les plus employées en phytothérapie. Toutefois, les fleurs et les écorces peuvent aussi être utilisées.

Composition

Les propriétés thérapeutiques de l’andromède en arbre viennent principalement de ses principes actifs. Ses feuilles sont acides et ont des effets laxatifs, toniques et diurétiques.

Préparation

Les feuilles d’andromède en arbre sont bouillies pour en faire une décoction. Cette préparation soigne la diarrhée, l’asthme, la fièvre et l’indigestion. Cette infusion vient également à bout des maladies rénales et des menstruations abondantes.

Par ailleurs, l’écorce de cette espèce peut être mâchée pour traiter les ulcères de la bouche. Une autre méthode d’utilisation des fleurs d’andromède en arbre est l’extraction de son jus. Celui-ci sert à produire de savoureuses gelées.

Bien qu’assez rare, le bois de cet arbre est très prisé par les ébénistes. Ils aiment travailler cette matière naturelle. Son coloris brun rougeâtre et ses grains serrés permettent des réalisations inédites avec un beau rendu. Les branches de l’arbre étaient utilisées par les tribus Catawba et Cherokee pour confectionner des flèches, utiles à la chasse.