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Amanite tue-mouches

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Caractéristiques de l’Amanite tue-mouches

  • Nom : Amanite tue-mouches
  • Règne : Fungi
  • Sous-règne :
  • Division : Basidiomycota
  • Classe : Agaricomycetes
  • Sous-Classe : Agaricomycetidae
  • Ordre : Agaricales
  • Famille : Amanitaceae
  • Sous-famille :
  • Genre : Amanita
  • Espèce : Amanita muscaria

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L’amanite tue-mouche : ses caractéristiques, son histoire, son habitat, sa toxicité, ses utilisations en phytothérapie et sa classification phylogénétique. 

L’Amanite tue-mouches Amanita muscaria, également appelée fausse oronge, fait partie de la famille des Amanitaceae. Cette espèce de champignons basidiomycètes est connue pour être psychotrope et toxique. Elle doit son nom à son pouvoir insecticide puissant, efficace auprès des mouches.

Etymologie, synonymes et appellations de l’amanite tue-mouches

Communément appelé Fly Agaric, le champignon amanite tue-mouche tire son nom de son utilisation traditionnelle comme insecticide. L’épithète muscaria est dérivé du mot latin musca, signifiant « une mouche ». Son nom vernaculaire provient du latin fungus, signifiant « champignon des mouches ».

En 1753, Carl von Linné, dans son Species Plantarum, fait la description officielle du champignon et le baptise Agaricus muscarius. En 1783, Jean-Baptiste de Lamarck le classe dans le genre amanite. En 1821, Elias Magnus Fries lui attribue son appellation actuelle. Depuis 1987, il est nommé Amanita muscaria.

Les Mayas du Guatemala l’associent au dieu de l’éclair et le nomment « kakuljà-inox », qui veut dire le « champignon de l’éclair ».Ce champignon possède plusieurs formes, classées en sous-espèces ou variétés. Rolf Singer, un mycologue allemand, a listé trois sous-espèces : muscaria, flavivolvata et americana.

Supposition hallucinogène

Une croyance médiévale suppose que le terme « mouche » serait associé à l’état délirant que provoque la consommation de l’amanite tue-mouche. Les troubles mentaux du malade seraient dus à l’intrusion de mouches dans sa tête. Cette connotation, voulant dire « oronge folle », ressort dans de nombreux noms régionaux.

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Supposition insecticide

En Suède et en Angleterre, l’amanite tue-mouche est dénommée « bug agaric » ou « agaric des punaises ». Pierre Bulliard, un mycologue français, avait essayé en vain de reproduire ses vertus tue-mouche avant de le nommer Agaricus pseudo-aurantiacus. Le fait que le champignon tiendrait son nom de ses propriétés insecticides reste ainsi à prouver. Cependant, il s’avère que la 1,3-diolène, un composé isolé de la fausse oronge, attire les insectes.

Histoire de l’amanite tue-mouches

Connue des Indiens Ojibway et des Mayas du Guatemala depuis longtemps, les Amanita muscaria sont utilisées pour des rituels sacrés. Parfois sédatives et hypnotiques, elles provoquent des hallucinations similaires à une prise de doses élevées de zaleplon. En raison de ses effets psychologiques imprévisibles et de sa toxicité, sa consommation n’est pas courante.

Histoire taxonomique

L’amanite tue-mouche fait partie du genre Amanita. L’ensemble des amanites à spores inamyloïdes constitue le sous-genre Amanita. Les spécimens présentant des résidus poilus de la volve constituent le groupe des amanites. Ils se reconnaissent grâce à leurs verrues blanches sur le chapeau et la formation de cercles concentriques sur le pied. Dans cette section, la majorité des espèces présente une base sous forme de bulbe.

Le classement de l’Amanita muscaria sous cette nomenclature est dû à l’absence de spores amyloïdes et à sa forme.

Histoire de son utilisation

Connue depuis plus de trois millénaires, l’amanite tue-mouche est le champignon hallucinogène, dont l’utilisation est la plus ancienne. Selon la légende urbaine, les Vikings l’auraient utilisée pour provoquer la fureur des guerriers berserk. Cependant, l’effet du muscimole est plus sédatif et plus relaxant. Aussi, ses effets diffèrent d’une personne à une autre.

Dans de nombreuses régions européennes, l’A. muscarius est couramment utilisée comme insecticide. Ses composés actifs font tomber les punaises et les poux dans un état léthargique temporaire, d’où sa dénomination. La consommation excessive de ce champignon provoque un effet soporifique puissant. 

Par ailleurs, dans un de ses ouvrages, paru avant 1256, Albert le Grand mentionne cette utilisation : 

  • dans les Vosges en France et certaines cultures slaves ;
  • en Allemagne et en Roumanie.

Au XVIe siècle, à Francfort, Charles de l’Écluse, un botaniste flamand, avait employé l’amanite tue-mouche en le diluant dans du lait. 

La méthode de détoxification de ce champignon apparaît dans le premier compte-rendu publié de Georg Heinrich von Langsdorff, en 1823.

Depuis le XIXe siècle, dans certaines localités européennes, la consommation de l’Amanita muscaria détoxifiée se faisait, mais discrètement. 

Vers la fin du XIXe siècle, Félix Archimède Pouchet a été le défenseur de l’utilisation d’A. muscaria détoxifiée. En effet, il l’avait comparée au manioc, un aliment important dans les pays tropicaux sud-américains. À la même période, Frédérick Vernon Coville avait décrit la méthode utilisée par un vendeur de champignons afro-américain. D’abord étuvée, l’amanite tue-mouche était trempée dans du vinaigre. Ensuite, elle est utilisée comme une sauce pour accompagner la viande.

Dans certaines régions japonaises, notamment dans la préfecture de Nagano, elle est aussi consommée en tant qu’aliment, marinée et salée.

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Classifications phylogénétique

En 2006, une étude a permis de catégoriser la majorité des espèces de l’ordre des Agaricales en six clades : 

  • Plicaturopsidoïde ;
  • Agaricoïde ;
  • Pluteoïde ;
  • Tricholomatoïde ;
  • Hygrophoroïde ;
  • Marasmioïde.

La famille des Amanitaceae, dont l’amanite tue-mouche fait partie, est incluse dans le clade Pluteoïde. 

Classifications nord-américain et eurasien

En 2006, une étude de phylogénie moléculaire a révélé trois classifications spécifiques d’A. muscaria. Elle regroupe les populations nord-américaines, eurasiennes « subalpines » et eurasiennes, dont des spécimens ont été trouvés en Alaska. Cela laisse supposer que la diversification a commencé dans cette région.

Classifications majeures d’amanite tue-mouche

En 2008, suite à une étude moléculaire, les amanites tue-mouches sont réparties en huit classifications majeures. Cet ensemble inclut trois autres taxons, génétiquement similaires. Cependant, ils sont considérés comme des espèces séparées : Amanita breckonii, Amanita heterochroma et Amanita gioiosa.

Description de l’amanite tue-mouches

En raison de la grande taille de son sporophore, l’amanite tue-mouche est facile à identifier. Elle sort du sol sous la forme d’un œuf, recouvert par le voile universel, sous lequel se trouve une couche jaune caractéristique. À mesure qu’elle se développe, ce dernier se rompt et la couleur rouge fait son apparition. Bien que gardant leur taille initiale, les verrues deviennent moins saillantes.

Le chapeau

Une fois que le chapeau bombé de l’Amanita muscaria émerge du sol, plusieurs petites verrues blanches pyramidales le couvrent. Ces dernières sont les restes du voile universel qui protégeait le jeune champignon avant son apparition. Elles disparaissent sous l’effet de l’humidité. À maturité, sa taille fait 10 à 20 cm de diamètre. De couleur rouge ou orange, il devient sphérique pour s’aplatir totalement. Parfois, il est convexe. La chair blanche jaunit quand elle est exposée à l’air.

Les lames

Les lames et l’empreinte de spore sont blanches. Les spores ovales ont une dimension de 9-13 par 6,5-0 micromètres. Elles sont non-amyloïdes, autrement dit, elles ne deviennent pas bleu à l’application du réactif de Melzer.

Le stipe ou le pied

De couleur blanche, le stipe a une hauteur de 10 à 25 cm et un diamètre de 1,5 à 2 cm. Sa texture est fibreuse et délicatement cassante, un trait caractéristique de la majorité des champignons de grande taille.

La volve ou la bulbe

La base de la volve présente des fragments du voile universel, qui ressemblent à des anneaux écailleux. Le voile partiel laisse des marques sous la forme d’un autre anneau blanc entre ces derniers et les lames. Au fil du temps, il s’élargit et se rompt.

Les éventuelles confusions

Par temps pluvieux, les verrues de l’amanite tue-mouche se détachent de la cuticule. Cela conduit à une possible confusion avec d’autres espèces rouges, orangées ou jaunes. En Amérique, l’A. muscaria est fréquemment prise pour une armillaire ou une Amanita basii. Cette dernière est une variété comestible qu’on trouve aussi au Mexique.

En Europe, la méprise avec l’amanite des Césars est récurrente. Ce spécimen n’est présent qu’en Belgique et dans le nord de la France. Ce champignon possède une cuticule totalement rouge ou orange, sans les verrues blanches spécifiques de l’amanite tue-mouche. En outre, son anneau, son pied et ses lames sont jaune brillant. Sa volve ressemble à un sac blanc et lisse. 

Sur le territoire australien, on prend fréquemment l’Amanita xanthocephala, ou grisette vermillon, pour l’Amanita muscaria. Cette espèce pousse en symbiose avec des eucalyptus, et elle ne comporte ni anneaux ni verrues.

Habitat, origine et répartition géographique de l’amanite tue-mouche

Cosmopolite, l’Amanita muscaria se développe dans les forêts de feuillus et de conifères des zones boréales et tempérées de l’hémisphère septentrional. Les climats tropicaux de l’Amérique centrale, de l’Hindou Kouch et du bassin de la Méditerranée lui conviennent tout aussi bien.

Origine

Selon une récente étude moléculaire, la fausse oronge aurait déjà existé pendant l’ère Tertiaire en Sibérie-Béringie. Elle se serait ensuite répandue en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. L’Homme l’aurait importée, avec des jeunes plants de pins, en Amérique du Sud, en Nouvelle-Zélande, en Australie et en Afrique du Sud. 

Répartition

En général, l’amanite tue-mouche se montre en automne, mais en fonction du climat, elle peut apparaître en différentes saisons. Dans la majorité des zones tempérées d’Amérique du Nord, elle pousse en été et en automne. Sur le long de la côte pacifique, elle apparaît tardivement en automne et en hiver. Sur le territoire français, la fausse oronge croît principalement sous les bouleaux.

Elle se trouve aussi aux mêmes endroits que le cèpe de Bordeaux, quelquefois en ronds de sorcières.

Ce champignon ectomycorhizien vit en symbiose avec les cèdres, les sapins, les pins, les bouleaux et les épicéas. L’Amanita muscaria est fréquemment rencontré en association avec des variétés arborescentes introduites. Au Portugal, elle est associée aux eucalyptus.

Dans l’État de Victoria, en Tasmanie et en Nouvelle-Zélande, ce champignon est un équivalent fongique d’adventice. Il y forme de nouvelles associations avec des hêtres du Sud, qui appartiennent au genre Nothofagus.

En Australie, l’amanite tue-mouche s’est appropriée les forêts humides, où elle pourrait se substituer aux variétés indigènes. De récentes observations, sur la côte nord de la Nouvelle-Galles du Sud, indiquent sa probable expansion vers le nord.

Variétés de l’amanite tue-mouche

Les variétés reconnues de l’amanite tue-mouche sont au nombre de sept.

Muscaria 

Elle a un chapeau rouge profond et des verrues blanches. Cette appellation désigne les spécimens originaires de l’Ouest de l’Alaska et d’Eurasie.

Flavivolvata

Ce champignon possède un chapeau rouge avec des verrues blanc-jaunâtre. Cette dénomination englobe les variétés sur le continent américain, qui se sont propagées à partir du sud de l’Alaska.

Guessowii

De couleur jaune à orange, le centre du chapeau peut tirer sur le rouge ou l’orange foncé. Il est présent en Amérique du Nord, mais aussi dans le nord-est américain, du Terre-Neuve-et-Labrador au Tennessee. 

Formosa 

Le pied et les verrues sont jaunâtres et le chapeau est jaune à jaune-orangé. Ce nom est utilisé pour l’ensemble des variétés d’Amanita muscaria qui correspondent à cette description. Toutefois, d’autres experts le donnent aux spécimens qui poussent en Eurasie. 

Alba 

Cette variété est rare, et elle se distingue des autres par son chapeau blanc argenté avec des verrues blanches. 

Regalis 

Originaire d’Alaska et de Scandinavie, cette variété arbore une couleur marron tacheté de jaune. Certains experts la classent comme une espèce distincte et d’autres, comme une variété de l’Amanita muscaria.

Persicina 

De couleur rose à orange-melon, les résidus du voile universel sont peu visibles, voire invisibles. Elle a été décrite en 1977 et est présente le long des côtes du Sud-Est américains.

Toxicité de l’amanite tue-mouches

L’intoxication à l’amanite tue-mouche est généralement accidentelle. Chez certaines personnes en quête d’expérience hallucinogène, elle est volontaire. En fonction des régions et des saisons, le taux d’acide iboténique et de muscimole dans les champignons peut varier. Les champignons d’automne sont dix fois moins toxiques que les spécimens d’été et de printemps.

Composition de l’amanite tue-mouches

Le principal composant psychoactif de l’Armania muscaria est le muscimole. Rarement mortel, il est réputé pour ses effets hallucinogènes. Ce champignon a donné son appellation à la petite quantité de muscarine présente et aux récepteurs muscariniques. 

La fausse oronge renferme plusieurs composants actifs, dont au moins deux disposent d’effets psychotropes.

  • L’acide iboténique et le muscimole

Lorsqu’il est décarboxylé, l’acide iboténique se transforme en muscimole. Ces deux composants sont les premiers responsables de l’intoxication à l’amanite tue-mouche. Leur répartition dans le champignon n’est cependant pas uniforme. En effet, par rapport au pied et à la base, leur concentration dans le chapeau est plus élevée. 

  • Muscarine

La présence de la muscarine dans l’amanite tue-mouche est de faible quantité, ce qui en fait un composant moins toxique. En s’associant au récepteur muscarinique de l’acétylcholine, elle affecte les synapses neuro-neuroniques du système nerveux parasympathique. 

  • Muscazone

Résultat de la dégradation par les rayons UV de l’acide iboténique, la muscazone est également identifiée dans les spécimens d’Amanita muscaria. Son action est cependant minime.

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Symptômes de l’intoxication à l’amanite tue-mouches

Il est difficile de prévoir les effets de l’amanite tue-mouche. En fonction de la quantité consommée et de l’habitat, elle peut provoquer : 

  • des nausées ;
  • la somnolence ;
  • des douleurs abdominales ;
  • des crises pseudo-cholinergiques : sudation, hypotension artérielle, hypersalivation ;
  • des troubles de l’équilibre ;
  • de l’euphorie ;
  • des distorsions visuelles ;
  • de l’ataxie ;
  • des bourdonnements d’oreilles.

Une consommation excessive peut entraîner un délire, voire des accès d’agitation avec des hallucinations, des confusions et de l’irritabilité. Des périodes de dépression nerveuse avec une diminution de la conscience risquent ensuite de survenir. Dans les cas d’intoxication sévère, on assiste parfois à une crise convulsive, suivie d’un coma.

Les premiers symptômes se manifestent 30 à 90 minutes, après la consommation de l’amanite tue-mouche. Les effets toxiques et hallucinogènes perdurent trois heures, parfois pendant quelques jours, selon les personnes et les doses absorbées.

Dans un premier temps, l’intoxiqué montre des troubles du comportement. Il est agité et désorienté, il passe de l’euphorie à la colère et parfois, il délire et a des hallucinations. Par la suite, il est en proie à une somnolence et pourrait même tomber dans le coma. Généralement, la personne se rétablit après 12 h à 24 h, avec, éventuellement, une somnolence ou une amnésie rétrograde. Des céphalées de 10 heures ont été aussi relatées.

Traitement

En cas de suspicion d’intoxication à l’amanite tue-mouche, il est impératif de consulter un professionnel de la santé et de contacter un centre antipoison. Une décontamination gastrique est effectuée en priorité.

Si l’ingestion est récente, à moins d’une heure, le lavage gastrique peut être répété. Si elle date de moins de quatre heures, le charbon activé stoppe éventuellement l’absorption des toxines de l’amanite tue-mouche.

L’empoisonné doit rester sous surveillance médicale permanente. Une hospitalisation d’urgence est requise pour les cas de délire ou d’agitation extrême, ainsi que pour une dépression respiratoire.

Il n’y a pas d’antidote à l’empoisonnement à l’amanite tue-mouche, et le traitement est symptomatique. Ainsi, les convulsions, la surexcitation, l’agressivité et l’hyperactivité musculaire sont traités avec des médicaments antispastiques. Un déséquilibre hydro-électrolytique dû aux vomissements fréquents peut être soigné par une réhydratation intraveineuse. Un état comateux ou une altération de la conscience requiert parfois une ventilation mécanique et une intubation. Lorsqu’une intoxication à l’amanite tue-mouche bénéficie du traitement adapté, elle n’est pas fatale.

Les effets psychotropes de l’intoxication

Le muscimole et l’acide iboténique présentent des structures similaires. De plus, ils partagent des similitudes avec deux neurotransmetteurs essentiels du système nerveux central : le glutamate et le GABA. Ils reproduisent leurs effets.

L’acide iboténique se lie avec certains métabotropiques du glutamate et des récepteurs NMDA du glutamate. Le muscimole est un agoniste (activateur) puissant des récepteurs GABA.

Lorsqu’une personne est contaminée, ces interactions peuvent provoquer des effets psychotropes, causés principalement par le muscimole. À une dose de 10 à 15 mg, il provoque des hallucinations.

L’eau dissout les composants actifs de ce champignon. Pour réduire la toxicité de l’A. mucaria, il suffit de la faire bouillir et de jeter cette eau de cuisson. Toutefois, lorsqu’elle est séchée, sa toxicité est accrue par la transformation de l’acide iboténique en muscimole.

Selon certaines sources, le champignon détoxifié pourrait être consommé et sa saveur serait agréable.

Utilisations de l’amanite tue-mouches en phytothérapie

Outre son usage comme insecticide, l’amanite tue-mouche peut être utilisée de différentes manières. 

Usage culinaire

Une fois détoxifiée, l’amanite tue-mouche est coupée en petits dés ou émincée finement. Toutefois, sa consommation en tant qu’aliment n’est pas très courante.

Utilisation psychotrope et rituel

Au Royaume-Uni

La vente de champignons contenant de la psilocybine est interdite. Cela a occasionné une commercialisation conséquente de la fausse orong à des fins enthéogènes et récréatives. 

Lituanie

Dans les régions éloignées du pays, le champignon est consommé en étant mélangé avec de la vodka pendant les mariages. Ces amanites étaient également exportées dans le Grand Nord, pour être utilisées lors des rituels chamaniques. 

Sibérie

La majorité des peuples autochtones sibériens utilise couramment l’amanite tue-mouche comme enthéogène. Dans l’Ouest de la Sibérie, les chamanes l’emploient pour entrer en transe, afin de communiquer avec l’univers des esprits. En Sibérie orientale, les non-religieux le consomment à des fins récréatives. 

Utilisation décorative

Pour de nombreux foyers à travers le monde, l’amanite tue-mouche symbolise également la fortune. Sur un sapin ou une bûche de Noël, il est courant de voir une décoration en forme de champignon représentant l’Amanita muscaria.

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