Les mycorhizes désignent l’association symbiotique, c’est-à-dire bénéfique et durable (dans la majorité des cas), des racines des arbres avec le mycélium du champignon. Il en résulte un enrichissement du sol, à l’avantage des végétaux environnants, grâce aux minéraux décomposés par l’amanite citrine. La mycorhization augmente aussi la surface d’ancrage et d’absorption des racines. Cela favorise l’accès à des sources d’eau et de nutriments périphériques, et une optimisation de la résistance du sol.
Outre sa qualité de champignon mycorhizien, l’amanite citrine ne présente aucun intérêt pour l’Homme. De ce fait, elle n’est pas cultivée, mais se développe naturellement dans son écosystème durant l’été jusqu’à l’automne.
Utilisations de l’amanite citrine en phytothérapie
L’amanite citrine est à cuire avant d’être consommée. Cependant, elle n’est pas très appréciée à cause de ses qualités organoleptiques (c’est-à-dire sa saveur et son odeur) peu appétissantes. De plus, ce champignon dégage un fumet plus ou moins désagréable lorsqu’il est exposé à la chaleur.
À ce jour, aucune information n’est disponible concernant les vertus phytothérapeutiques de l’amanite citrine. En revanche, sa toxicité est mise en lumière dans différents ouvrages.
Précautions et toxicité
L’amanite citrine crue est toxique pour l’homme. De plus, les mycologues mettent en garde sur ce champignon. Sa cueillette n’est pas recommandée en raison de sa possible confusion avec d’autres amanites mortelles.
Toxicité de l’amanite citrine
Comme les différentes espèces du genre Amanita, la citrine contient de l’alpha-amantine. Bien que disponible en faible concentration, elle présente un risque pour la santé lorsque le champignon est consommé en grande quantité.