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Amanite citrine

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Caractéristiques de l’Amanite citrine

  • Nom : Amanite citrine
  • Règne : Fungi
  • Sous-règne :
  • Division : Basidiomycota
  • Classe : Agaricomycetes
  • Sous-Classe : Agaricomycetidae
  • Ordre : Agaricales
  • Famille : Amanitaceae
  • Sous-famille :
  • Genre : Amanita
  • Espèce : Amanita citrina

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L’amanite citrine : son histoire, sa description, ses variétés, sa culture, ses utilisations en phytothérapie et sa toxicité. 

L’amanite citrine, de son nom scientifique Aminata citrina, fait partie des 550 espèces de champignons du genre Aminata. Par sa couleur blanche à jaune, ce champignon commun est aussi dénommé citrine ou oronge citrine. Il est répandu dans les régions d’Amérique du Nord et d’Europe continentale. 

Histoire taxonomique de l’amanite citrine

La première description de l’amanite citrine a été faite en 1762 par le botaniste et mycologue Jacob Christian Schaeffer. Elle reçoit la dénomination scientifique Agaricus citrinus. À cette époque, la plupart des champignons branchiaux étaient catégorisés dans le genre Agaricus. Les autres synonymes de Aminata citrina sont basés sur ce dernier, à l’exemple de l’Agaricus mappa. Plus tard, les champignons Agaricus sont départagés dans de nouveaux genres. En 1797, Christiaan Hendrik Persoon a changé l’appellation scientifique de l’amanite citrine en Amanita citrina. De même, son synonyme devint Amanita mappa.

Synonymes et variétés d’amanite citrine

Outre Agaricus mappa et Aminata mappa, d’autres noms scientifiques peuvent être utilisés pour substituer Aminata citrina :

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  • Amanita bulbosa var. citrina ; 
  • Amanita mappa var. citrina ;
  • Amanitina citrina ;
  • Venenarius mappa ;
  • Amanita venenosa ; 
  • Amanita venenata ; 
  • Agaricus bulbosus ;
  • Agaricus citrinus.

Parmi les variétés de l’amanite citrine, on recense :

  • A. citrina var. citrina : cette variété se caractérise par un chapeau vert jaunâtre. 
  • A. citrina var. alba : son chapeau est tout blanc, mais il peut montrer des taches jaunes.
  • A. citrina var. grisea, avec une calotte grise.
  • A. citrina var. lavendula : son chapeau est jaune grisâtre.
  • A. citrina var. crassior : elle est de plus grande taille à comparer aux autres cultivars. Son chapeau est de couleur crème-citrin.
  • A. citrina var. carneifolia : ses lames et/ou sa sporée sont roses.
  • A. citrina var. brunneoverrucosa : elle possède un voile brun. 

Ces variétés peuvent également prendre une teinte blanchâtre.

Description 

L’amanite citrine mesure entre 7 et 10 cm. Un autre détail caractéristique de cette espèce réside dans son odeur. 

Chapeau ou capuchon

Le chapeau est couvert de squames, issues du voile que porte le champignon encore jeune. Elles disparaissent sous l’effet de l’humidité.

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Il mesure 5 à 10 cm de diamètre et s’affaisse avec l’âge. Sur le chapeau, on voit des lames blanches ou jaunâtres. Elles se détachent du pied et présentent des lamellules et une sporée blanches.

Pied ou stipe

Le pied de l’amanite citrine est blanc et long de 5 à 8 cm, avec un diamètre de 1 à 2 cm. Sur certains spécimens, il mesure jusqu’à 12 cm. À la base, le pied devient plus large, avec un bulbe sphérique et creux entouré par une volve circoncise blanche.

Sur le stipe, on observe un anneau de suspension descendant, jaune citrin. Il est mince et porte des stries sur sa partie supérieure. Lorsque le champignon est encore jeune, il couvre les lamelles.

Chair

Lorsqu’on gratte le pied de l’amanite citrine, une odeur de pomme de terre crue ou de radis se dégage. Celle-ci constitue un critère distinctif des autres espèces bien qu’elle tend à s’estomper chez les spécimens plus âgés. La chair de ce champignon est plus ou moins consistante. Elle est de couleur blanche, avec des nuances jaune citron.

Habitat et culture

L’amanite citrine colonise les forêts mixtes à une altitude inférieure à 1000 m. Elle préfère les sols acides, siliceux et à texture sableuse. Ce champignon pousse généralement sous les feuillus et les conifères. Ensemble, ces végétaux forment des mycorhizes.

Les mycorhizes désignent l’association symbiotique, c’est-à-dire bénéfique et durable (dans la majorité des cas), des racines des arbres avec le mycélium du champignon. Il en résulte un enrichissement du sol, à l’avantage des végétaux environnants, grâce aux minéraux décomposés par l’amanite citrine. La mycorhization augmente aussi la surface d’ancrage et d’absorption des racines. Cela favorise l’accès à des sources d’eau et de nutriments périphériques, et une optimisation de la résistance du sol.

Outre sa qualité de champignon mycorhizien, l’amanite citrine ne présente aucun intérêt pour l’Homme. De ce fait, elle n’est pas cultivée, mais se développe naturellement dans son écosystème durant l’été jusqu’à l’automne.

Utilisations de l’amanite citrine en phytothérapie

L’amanite citrine est à cuire avant d’être consommée. Cependant, elle n’est pas très appréciée à cause de ses qualités organoleptiques (c’est-à-dire sa saveur et son odeur) peu appétissantes. De plus, ce champignon dégage un fumet plus ou moins désagréable lorsqu’il est exposé à la chaleur.

À ce jour, aucune information n’est disponible concernant les vertus phytothérapeutiques de l’amanite citrine. En revanche, sa toxicité est mise en lumière dans différents ouvrages.

Précautions et toxicité

L’amanite citrine crue est toxique pour l’homme. De plus, les mycologues mettent en garde sur ce champignon. Sa cueillette n’est pas recommandée en raison de sa possible confusion avec d’autres amanites mortelles.

Toxicité de l’amanite citrine

Comme les différentes espèces du genre Amanita, la citrine contient de l’alpha-amantine. Bien que disponible en faible concentration, elle présente un risque pour la santé lorsque le champignon est consommé en grande quantité.

L’amanite citrine renferme aussi de la bufoténine. Cette substance est similaire au poison secrété par les crapauds venimeux. Elle provoque des irritations et des troubles respiratoires. Toutefois, cette toxine est thermosensible. Elle se dissipe au-delà de 70 °C. 

Confusions possibles avec d’autres champignons

La principale raison pour laquelle l’amanite citrine est contre-indiquée réside dans sa similitude avec l’amanite phalloïde (Amanita phalloides). Cette espèce est particulièrement mortelle. Elle se distingue par un chapeau de teinte olive, au toucher lisse. Son odeur rappelle la senteur de la rose fanée, mais moins prononcée que celle de l’amanite citrine.

La citrine peut également être confondue avec l’amanite printanière, l’amanite jonquille et l’amanite vireuse. Elles sont mortelles et ne dégagent aucune odeur. On cite aussi l’amanite porphyre qui produit la même odeur que la citrine. La distinction entre les deux champignons se fait au niveau de la couleur du chapeau. Celle de l’espèce A. porphyria est grisâtre ou brun-violacé.

Pour des raisons de sécurité, le mieux serait d’éviter de cueillir les amanites dans la nature. Sans être un fin connaisseur, il est difficile de faire la différence entre les espèces comestibles et celles qui sont mortelles.

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