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Amandier commun

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Caractéristiques de l’amandier commun

  • Nom : Amandier commun
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Campanulidées
  • Ordre : Rosales
  • Famille : Rosacée
  • Sous-famille :Amygdaloideae
  • Genre : Prunus
  • Espèce : Prunus dulcis

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L’amandier commun, son origine, son histoire, sa description, ses particularités, sa culture, ses utilisations en phytothérapie, ses bienfaits et ses contre-indications.

Histoire et origine de l’amandier commun

L’apparition de l’amandier commun, ainsi que l’utilisation de son fruit date aux alentours de 780 000 av. J.-C. À l’époque, l’amande n’était cependant pas celle que l’on connaît à l’heure actuelle. Les premiers humains qui l’avaient exploité s’étaient contentés de la coque, car ce fruit présentait une saveur amère et un caractère toxique. Il était utilisé en tant que pilon. Ce n’est qu’à l’aube du IIIe millénaire av. J.-C. qu’elle a été domestiquée dans une région à la confluence de l’Arménie et de l’Iran. C’est de là qu’elle se propagera vers les environs de la Méditerranée. En effet, on en a retrouvé dans la tombe du pharaon Toutankhamon en 1325 av. J.-C. En d’autres termes, elle dispose d’une place privilégiée dans les cultures méditerranéennes. Les Hébreux voient en l’amandier commun un signe de vie et de vigilance grâce à sa floraison précoce durant l’hiver. Pour eux, il s’agit de l’arbre qui attend, puis annonce le printemps, et donc, l’arrivée des beaux jours. Pour les Grecs, l’amandier est fortement lié au culte de la déesse hermaphrodite Agdistis et représente la fertilité. Chez les chrétiens, l’amande est connue comme un symbole de la vierge Marie. La forme du fruit se rapporte à l’union sacrée de la divinité et de l’humanité.

Présentation et description de l’amandier commun

L’amandier est une espèce d’arbre appartenant à la famille des Rosacées. Il dispose de fleurs blanches rosées qui fleurissent avant l’apparition des feuilles. Il s’agit du premier arbre fruitier capable de fleurir en fin d’hiver alors que le gel est encore présent le matin. Il porte une drupe charnue avec une pulpe qui se dessèche à maturité et qui s’ouvre en deux valves. Ces derniers libèrent un noyau, dont la partie interne est comestible : l’amande.

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C’est dans l’Antiquité que l’arbre a d’abord été domestiqué au Proche-Orient dans le but de produire des amandes douces. Il a ensuite été cultivé dans toute la Méditerranée. À l’époque moderne, il est exploité dans de nombreuses régions arides du monde. La Californie devient, par la suite, le premier producteur mondial.

L’amandier est un symbole d’amour et de virginité. Chaque branche est entièrement enveloppée de blanc, ce qui rappelle une robe de mariée. Dans la langue française, pour distinguer les amandiers sauvages de ceux qui sont cultivés, on donnera le nom d’« amandier commun » (d’après la nomenclature de base de Linné Amygdalus communis).

Les particularités de l’amandier commun

La hauteur de l’amandier commun est de 4 à 12 mètres. Les jeunes branches sont vert clair et deviennent rouges au soleil. Il s’agit d’un arbre capable de vivre plus de 100 ans. Il se caractérise par des feuilles simples et caduques, à pétiole glanduleux de 10 à 25 mm. Les limbes sont elliptiques-lancéolés et atteignent 10 x 3 cm. Ils ont un apex acuminé, une marge crénelée et dentée, puis un glabre supérieur et brillant.

Les fleurs affichant un diamètre de 2 à 5 cm sont solitaires ou gémellaires. Elles sont subsessiles, ce qui signifie qu’elles sont portées par un court pédoncule. Le calice, quant à lui, prend la forme d’une cloche de 5 lobes caducs. En ce qui concerne la corolle, celle-ci est constituée de 5 pétales elliptiques obovales qui délimitent 20, 25 ou 30 étamines en plus d’un ovaire libre. Celui-ci correspond à une loge contenant 2 ovules. Le réceptacle fusionne avec les bases des sépales, des pétales et des étamines pour former une coupe appelée hypanthium. Cette dernière renferme l’ovaire. On dit que les fleurs naissent en haut (épigyne) et que l’ovaire est en bas (infère). Ces traits morphologiques ont été employés, entre autres, tout au long de l’histoire de la taxonomie des Prunus. En revanche, de 2004 à 2006, des études phylogénétiques utilisant des séquences d’ADN ont remis en question cette affirmation.

Les amandiers communs cultivés fleurissent de janvier à mars, en fonction des variétés et des régions. Presque toutes les espèces ou les cultivars sont auto-incompatibles. Un phénomène qui bloque l’autofécondation, en plus de favoriser l’allogamie et la pollinisation croisée. Certaines variétés, récemment acquises, comme l’amandier Lauranne sont auto-compatibles. Cela permet la création de vergers monovariétaux. On parle de fleurs produisant un excellent nectar particulièrement recherché par les abeilles au printemps. En ce qui concerne la pollinisation, celle-ci est garantie par le vent et les insectes. Ces processus signifient respectivement « anémophilie » (ou pollinisateurs éoliens) et « entomophiles ».

Pour ce qui est du fruit, celui-ci prend la forme d’une drupe oblongue comprimée de 25 à 40 mm. Il dispose d’une peau veloutée, pubescente, coriace et qui reste verte à sa maturité. Le mésocarpe est d’abord un peu charnu, se dessèche et s’ouvre en deux valves lorsqu’il atteint la maturité. Il libère ensuite le noyau aplati. Ce dernier présente des fentes étroites qui contiennent un ou deux oléagineux croquants, que l’on connaît sous le nom « amande ». Le fruit des espèces sauvages est amer du fait de l’importante quantité d’amygdaline. Il s’agit d’une substance qui se transforme en acide cyanhydrique toxique lorsqu’elle est ingérée.

Les amandes douces proviennent de sélections horticoles et affichent une teneur plus faible en amygdaline. Seul un gène contrôlant l’amertume est récessif. Cela signifie que les amandiers hétérozygotes produisent des amandes douces. Sur le plan morphologique, les variétés « dulcis » et amères « amara » sont pratiquement identiques. Les amandes fraîches issues de culture sont récoltées au mois de juin et de juillet. Celles qui sont sèches le sont en septembre.

Voici quelques particularités de l’amandier commun qu’il est important de connaître :

 Type d’inflorescenceRépartition des sexesType de pollinisationPériode de floraison
Organes reproducteurscorymbehermaphroditeentomogameprécoce
  
Type de fruitMode de dissémination
GrainedrupeEndozoochore
  
Type d’habitatAire de répartition
Habitat et répartition matorrals méditerranéensMéditerranéen
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La distribution de l’amandier

L’amandier commun cultivé semble être dérivé de l’amandier du Caucase Prunus fenzliana. Il s’agit d’un arbuste originaire du nord-est de la Turquie, d’Arménie, d’Azerbaïdjan et d’Iran. Après avoir été domestiqué au Proche-Orient au Chalcolithique, l’amandier commun a été cultivé dans toute la Méditerranée. Il gagne ensuite en popularité dans de nombreuses régions arides du monde où il n’y a pas de gel lors de la floraison (Amérique du Nord et du Sud, Chine, Australie et Afrique du Sud). La Californie est actuellement le plus grand producteur au monde.

La domestication des amandiers

La domestication des amandiers correspondait à un long procédé basé sur une sélection de populations sauvages donnant des amandes douces. Ces arbres fournissent des fruits amers, mais parfois sucrés. La douceur des noix est le résultat de mutations. L’amertume, quant à elle, est un trait récessif qui peut être éliminé des populations grâce aux sélections réalisées.

Les amandiers communs sont cultivés pour produire des amandes douces, bien que des variétés amères soient parfois trouvées dans les vergers traditionnels. Chez les Bni Boufrah dans la région septentrionale Maroc, des amandes amères sont délibérément plantées à divers endroits des vergers. La raison évoquée est que la pratique empêcherait les tentatives de vol. Les voleurs d’amandes n’auraient pas le temps de vérifier si les amandes sont douces ou amères. Auparavant, dans cette zone du Rif, le mode de propagation des amandiers communs le plus répandu était le semis dirigé. Les amandes douces sont semées au milieu des champs de blé.

En Italie, les amandes amères sont utilisées pour faire des liqueurs légèrement aigres (l’amaretto par exemple) ou des macarons (les amaretti, entre autres). L’amandier commun qui fournit les amandes douces est connu sous le nom de Prunus dulcis. Sa culture a probablement commencé au Chalcolithique en Méditerranée orientale. La variété qui produit des amandes amères est nommée Prunus amara.

Sur la base de la morphologie et de l’habitat, Ladizinsky, en 1999, a soutenu que le Prunus fenzliana Fritsch est l’ancêtre le plus probable de l’amandier commun cultivé. On parle ici d’un petit amandier sauvage du Caucase. Des recherches de terrain en Asie centrale, notamment à proximité de la rivière Tchirtchik et Ferghana, ont pu déduire qu’il existe une forme dite « sauvage » de l’amandier commun. En effet, l’arbre s’est échappé de la culture et s’est naturalisé. Une espèce qui s’apparente à la forme sauvage de l’amandier commun méditerranéen.

La comparaison des amandiers avec l’espèce de Prunus sauvage la plus proche a permis de définir un fait précis. En effet, le P. fenzliana est capable de former de grandes touffes de jeunes arbres. Originaire d’Arménie, d’Azerbaïdjan, du nord-est de la Turquie et d’Iran, l’arbre peut être hybridé avec l’amandier. C’est le taxon le plus proche de l’amandier commun cultivé en morphologie. En Arménie, on ne rencontre aucune amande douce de P. fenzliana. Autrefois, le pays ne produisait pas d’amandiers. Cependant, des individus spécifiques de ces populations sauvages ont été signalés comme étant doux. La mutation à l’origine du goût sucré s’exprime de manière dominante chez les amandiers, contrairement à d’autres cas de Prunus. On peut par exemple parler des abricotiers ou des pêchers, où le goût amer semble prédominer. Une étude génétique de 2010 a confirmé cette hypothèse.

L’étude de Zeinalabedini et al se base sur 26 marqueurs SSR de nombreux cultivars d’amandier. On parle d’espèces sauvages et cultivées de Prunus. Des arguments solides pour le Prunus fenzliana, une espèce originaire du nord de l’Iran, en tant que l’ancêtre de l’amandier cultivé, ont donc été fournis. La partition des données combine les accessions de cultivars d’amandier et de P. fenzliana dans le groupe A. D’autres accessions de Prunus se retrouvent dans le groupe B. L’étude facilite également l’analyse du flux de gènes entre les espèces. L’introgression de gènes étrangers dans des amandiers cultivés a été proposée dans les années 1990. La source d’autocompatibilité de la variété italienne Tuono a récemment été déterminée comme provenant de populations sauvages de Prunus webbii dans le sud de l’Italie.

Outre ces sources botaniques et génétiques, d’autres arguments ont été fournis, à partir d’une hypothèse précise. Celle-ci affirme que l’origine de l’amandier commun se trouverait dans les populations sauvages de l’amandier du Caucase Prunus fenzliana.

La culture de l’amandier commun

Certaines conditions sont à respecter pour assurer la réussite de la culture de l’amandier.

L’environnement idéal

Les amandiers communs nécessitent une certaine quantité de lumière, d’air sec et de soleil. Ses fleurs sont particulièrement sensibles au froid et doivent être installées hors gel lors de la floraison. La période est située entre les mois de février et mars en France. En dehors de cette saison, les températures négatives peuvent endommager les boutons floraux. Cet arbre préfère les sols pauvres, car il peut pousser sur des sols moins riches en matières organiques, dolomitiques, caillouteux et secs. Il s’adapte même sur les terrains qui sont saumâtres et s’épanouit sur ceux qui sont riches en calcaire. Ses exigences sont minimes, mais il a toutefois besoin d’une bonne perméabilité et d’une certaine profondeur. L’amandier commun s’asphyxie assez facilement, et meurt sur les sols argileux lourds qui accumulent facilement l’humidité.

La plantation de l’amandier

La propagation des amandiers communs se fait en semant des amandes amères au printemps. Celles-ci sont préalablement stratifiées pendant l’hiver. Au bout de trois ans, les semis sont mis en place et servent de porte-greffes. Ils sont d’ailleurs plus vigoureux que les amandiers doux. Une greffe en fente ou en écusson est réalisée au mois de février ou en juin. Pour les sols plus denses et plus frais, des pruniers sont utilisés en tant que porte-greffe. Cela correspond au GF 8-1 Mariana, INRA. Le plus robuste est le porte-greffe hybride GF 677 Amandier x Pêcher, INRA.

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Afin de favoriser la pollinisation croisée dans un processus de monoculture intensive, les rangées doivent être placées en alternance. Cette opération se réalise en plaçant deux rangées de variétés principales au-dessus d’une autre de spécimens pollinisés. En France notamment, il est recommandé de cultiver du Ferragnès avec du Lauranne ou du Ferraduel. Ce dernier est un bon pollinisateur, mais le précédent est autogame et donc moins risqué dans des conditions climatiques peu propices au vol des abeilles.

En revanche, les abeilles sont indispensables pour les espèces auto-incompatibles. Lorsque les premières fleurs apparaissent, des ruches sont introduites dans le verger. L’irrigation a permis de multiplier le rendement des amandiers communs par deux. Une situation qui garantit une certaine régularité. Il faut savoir que l’eau a des effets bénéfiques sur la croissance, la fructification et la qualité des fruits des amandiers communs. Il est cependant nécessaire d’adopter un arrosage régulier et ponctuel, de la phase de nouaison à septembre. L’idéal est de le réaliser au goutte-à-goutte ou par micro-aspersion.

En agriculture conventionnelle, la protection phytosanitaire nécessite 7 à 9 traitements par an. Il en faut au moins trois pour le chancre à Fusicoccum amygdali, qui est un champignon parasite. Si elle est présente, la guêpe de l’amandier Eurytoma amygdali a besoin de deux traitements. En France, les amandes fraîches dites vertes sont récoltées manuellement entre juin et juillet.

La récolte des amandes séchées se produit aux mois de septembre et d’octobre, lorsque les écales sont complètement ouvertes et sèches. Il s’agit des parties vertes autour des coques.

Les méthodes d’agriculture intensive demandent beaucoup de main-d’œuvre. Ils impliquent l’utilisation de secoueurs d’arbres, et l’intervention de conducteurs de tracteurs et de tondeuses à soufflerie. De grandes parcelles d’amandiers communs au milieu des allées d’arbres sont récoltées. Pour cela, des balayeuses tractées sont utilisées. Les amandes récupérées sont déversées dans des plates-formes de camions agricoles. L’objectif est de les regrouper en monticules en bordure de route. Après avoir réalisé un nouveau chargement, un tri et un nettoyage mécanisés supplémentaires sont appliqués.

La culture intensive d’amandier commun en Californie

En Californie, la superficie en amandiculture dans la Central Valley a doublé au cours des 20 dernières années. Ces plantations ont alors remplacé celles du coton, de la vigne ou de la luzerne. L’exportation agricole de l’amande est la plus lucrative des USA. Les méthodes de culture intensive permettent à ce pays de se démarquer de la concurrence. Son modèle agricole fait un usage intensif de pesticides, d’irrigation et de gestion de la pollinisation par les abeilles.

En raison de la sécheresse sévissant en Californie depuis 2011, la gestion de l’eau se présente comme un élément crucial, mettant les agriculteurs et les citadins en sérieuse rivalité. Il est important de noter que la culture d’amandiers communs consomme pas moins de 10 % de la production d’eau dans l’État. On sait d’ailleurs que plusieurs années de pompage d’eaux souterraines non gérées sont à l’origine de ce déficit chronique.

Pour autant, la filière californienne d’amandier est le résultat de rendements particulièrement élevés. En 2017, l’amandiculture était évaluée à 2 544 kg par hectare aux États-Unis. En guise de comparaison, la production australienne était de 1 983 kg, 1 361 kg en Italie et 403 kg en Espagne.

La production d’amandes dans le monde

Selon la FAOSTAT, voici les principaux pays producteurs d’amandes en coque dans le monde :

Pays2016 (t)2017 (t)2018 (t)2019 (t)
  États-Unis970 6881 029 6551 721 9291 936 840
  Espagne199 167255 503339 024340 420
  Iran132 148111 845200 821177 015
  Maroc112 681116 923117 232102 085
  Turquie85 00090 000100 127150 000
  Italie74 58479 59979 79477 300
  Australie72 90275 373124 773145 410
Monde2 145 4262 239 6972 683 7002 929 070

Durant l’année 2017, au niveau mondial, la production d’amandes en coque atteint près de 2 240 000 de tonnes. Ce volume correspond à une croissance de 10 % si on compare avec les données de 2015. Depuis 20 ans, la demande mondiale ne cesse d’augmenter. La raison à cela est le développement du grignotage sain en Europe, en Chine et en Inde. D’une manière générale, l’Union européenne est le premier consommateur avec un taux de 32 %. Les États-Unis sont justes derrière, avec 27 %. Les pays en forte croissance, comme la Chine et l’Inde, en consomment respectivement 10 et 7 %.

En 2017, ce sont les USA qui étaient les premiers producteurs, avec environ 1 030 000 tonnes. Cela représente 45 % de la production mondiale. Le Maroc et l’Iran sont à peu près au même niveau en fonction des années. La Turquie, quant à elle, a pu dépasser l’Italie qui était dans le trio de tête auparavant. En adoptant le mode de culture intensive, l’Australie monte de plus en plus dans le classement. D’autres producteurs importants sont également de la partie, à savoir : l’Algérie, la Chine, la Tunisie ainsi que le Chili, entre autres.

En France, 1 700 hectares étaient dédiés aux amandiers en 1990. Il ne restait plus que 1 142 hectares en 2017. Les Alpes-de-Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône, les Pyrénées-Orientales et la Corse fournissent l’essentiel de la production française. Cette dernière, qui s’élevait à 4 200 tonnes en 1990, n’a depuis cessé de baisser, voire s’est effondrée pour atteindre 799 tonnes en 2017. La France a importé 38 000 tonnes d’amandes pour la consommation en 2016.

L’Europe a dominé la production mondiale jusqu’en 1983, date à laquelle elle a été dépassée par la rentabilité nord-américaine, soit entre 1983 et 1998. Dès 1999, le rendement aux USA décolle et dépasse largement celui de l’Europe. En 2003, les pays asiatiques ont rattrapé et dépassé la production de l’Europe.

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Utilisations et composition des amandes

Les amandes sont très riches en acides gras insaturés, protéines, glucides et vitamines. Elles apportent environ 580 kcal pour 100 g, 20 g de protéine et 15 g de fibres environ pour la même quantité.

Elles sont incontournables dans les pâtisseries provençales et orientales. Les amandes douces sont particulièrement utilisées en confiserie dans la réalisation de pâte d’amande, de nougat et de plusieurs autres douceurs. On les consomme aussi sous leur forme fraîche, puisqu’ils sont juteux et croquants. Les versions séchées, en revanche, sont légèrement amères et plus sucrées.

Les amandes amères, quant à elles, sont généralement pressées, dans le but d’extraire une huile. Celle-ci entre dans la composition de pâtisseries, de liqueurs et de certains médicaments. Le monde des cosmétiques y a recours en raison de leurs caractéristiques particulières pouvant nourrir la peau.

L’amande et le langage des fleurs

Dans le langage des fleurs, l’amandier commun symbolise la tendresse ou l’insouciance.

L’amandier dans la littérature

Dans la littérature, l’amandier commun a été représenté un certain nombre de fois.

  • Amandier, chanson de Georges Brassens ;
  • Branche d’amande, un poème d’Alphonse de Lamartine ;
  • Almond Blossom, une poésie de David Herbert Lawrence ;
  • Like Almond Blossoms and Others, un recueil de poèmes de Mahmoud Darwish ;
  • Amandiers, un recueil de poèmes du poète français d’origine hongroise Lorand Gaspar.

À noter qu’il s’agit d’une liste non exhaustive.

Les bienfaits en phytothérapie des amandes sur la santé

La consommation d’amandes procure de nombreux bienfaits pour la santé. Elles sont, par exemple, excellentes dans la prévention de l’apparition de maladies et de cancers spécifiques. Elles apportent un sentiment de satiété. Ce n’est pas tout, car elles comptent plusieurs autres vertus notables, à savoir :

  • la protection contre les maladies cardio-vasculaires ;
  • l’apport d’une bonne quantité de magnésium ;
  • le renforcement des fonctions cognitives ;
  • la lutte contre le diabète ;
  • l’optimisation des processus de prise de masse musculaire et de perte de poids.

Les amandes sont nécessaires à l’organisme dans la lutte contre l’oxydation et le vieillissement des cellules.

Contre-indications, précautions et effets indésirables

La consommation d’amandes amères en trop grande quantité est déconseillée. En effet, elles contiennent des composés de cyanure d’hydrogène, qui est un poison puissant. Elles peuvent donc être toxiques et dangereuses pour la santé. En outre, les amandes sont des aliments particulièrement allergisants. Afin de limiter ce genre de problème, il est recommandé de ne pas en donner aux enfants âgés de moins d’un an. Pour ceux qui disposent d’un terrain allergique familial, l’idéal serait d’attendre l’âge de trois ans. Pour éviter les risques d’étouffement, les amandes entières sont déconseillées avant quatre ou cinq ans.

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