L’aloès du Cap (ou aloès ferox) est une plante succulente originaire d’Afrique du Sud. Son feuillage vert épineux, long et épais, est en rosette. Bien connue en phytothérapie, elle est en effet utilisée depuis des millénaires par les civilisations anciennes pour ses nombreuses propriétés médicinales et cosmétiques. Malgré tous ses bienfaits, l’aloès du Cap a aussi certaines contre-indications qui doivent être prises en compte.
Entre légende et histoire
L’aloès du Cap trouve son origine en Afrique. Selon la légende, Aristote aurait supplié Alexandre le Grand de conquérir l’île de Socotora (ou Socotra), dans la mer d’Arabie. L’aloès du Cap trouve ses origines en Afrique. Selon la légende, Aristote aurait supplié Alexandre le Grand de conquérir l’île de Socotora (ou Socotra) dans la mer d’Arabie. Là, disait-il, les palmiers-dattiers et les aloès abondent.
Le roi de Macédoine, ne comprenant pas la demande de son maître, lui demanda pourquoi il aimait l’aloès. Le Sage lui répond qu’il s’agit du meilleur cicatrisant qu’il ait jamais vu. Son jus guérirait les blessures à son contact.
Les vertus curatives des espèces d’aloès étaient déjà connues à l’époque sumérienne. Des tablettes d’argile datant des rois Akkadiens mentionnent l’usage thérapeutique de cette variété. On la retrouve également sur des vases peints de l’Égypte ancienne.
Description de l’espèce
L’aloès du Cap est une plante succulente ressemblant à un arbre, apparentée à l’aloe Vera. Elle fait partie de la famille des Liliacées, au même titre que les vératres et la tulipe. Cette espèce peut dépasser les 3 m à l’état sauvage.