L’une des variétés issues de l’ail victorial est Allium victorialis platyphyllum. Elle est courante au Japon. C’est un légume sauvage très apprécié dans la cuisine locale. Sa rareté, dans la nature, se répercute sur son prix de vente sur le marché.
A. victorialis angustifolium est un autre cultivar de l’ail de la Sainte-Victoire. Il est aussi désigné par le nom scientifique Allium pratti. Comme son homologue, il est comestible. Ses feuilles sont utilisées comme aromatisant.
Culture et habitat
L’ail de la Sainte-Victoire est couramment cultivé pour son utilisation en cuisine. Il se plante au printemps, à partir des bulbes. Pour ce faire, des sols légers, plus ou moins sableux, sont préférés. Un bon drainage est aussi requis.
La plante exige une zone partiellement ombragée. L’exposition au soleil est tolérée si l’arrosage est optimal. L’apport en eau se fait quotidiennement pour éviter la fanaison précoce.
Lorsque la plante sèche complètement, les graines sont utilisées pour le semis. À maturité, celles-ci sont placées en châssis froid. Elles peuvent également être gardées dans un endroit frais et sec. Au printemps, elles sont mises en terre. La floraison n’a lieu qu’après quatre ans. Pour garantir sa croissance, la plante n’est repiquée qu’après deux étés et lorsque son feuillage jaunit.
Dans son environnement naturel, l’ail serpentin colonise les friches humides aussi appelées mégaphorbiaies. Il abonde au niveau des clairières et des sous-bois. En France, les spécimens sont visibles uniquement en montagne. Ils sont courants dans les Alpes, à une altitude comprise entre 1 400 et 2 600 m. L’ail victorial pousse également dans le Massif central.